Post by Andrei Tchentchik on Sept 5, 2019 18:13:50 GMT 2
(#A.006).- Les forêts tropicales continuent à disparaître à grands pas.
Les forêts tropicales continuent à disparaître à grands pas.
PARIS (AFP) – La destruction de forêts tropicales s’est poursuivie à un rythme soutenu en 2018 et le monde a perdu une superficie équivalente à celle du Nicaragua, révèle une étude, qui s’inquiète en particulier de la disparition des forêts tropicales primaires essentielles pour le climat et la biodiversité.
Selon les données compilées par Global Forest Watch (GFW), un projet soutenu par le World Resources Institute (WRI) et qui se base notamment sur des données satellitaires, « les régions tropicales ont perdu 12 millions d’hectares de couverture arborée en
2018 ».
TENDANCE À LA HAUSSE
Il s’agit de la 4ième année la plus mauvaise (après 2016, 2017 et 2014) depuis que GFW a commencé à cartographier le recul de ces forêts en 2001.
« Il est tentant de saluer une 2ième année de baisse après le pic de 2016 », commente France Seymour de WRI. « Mais si on regarde sur les 18 dernières années, il est clair que la tendance globale est toujours à la hausse ».
« La disparition de 3,6 millions d’hectares de forêt tropicale primaire, une superficie de la taille de la Belgique, est particulièrement préoccupante », souligne GFW dans son rapport.
Ces forêts « constituent un écosystème forestier extrêmement important, contenant des arbres pouvant atteindre des centaines voire des milliers d’années », rappelle GFW. « Elles stockent plus de carbone que les autres forêts et sont irremplaçables pour préserver la biodiversité. »
CINQ PAYS
La destruction de forêt tropicale primaire se concentre dans 5 pays : le Brésil avec la forêt Amazonienne, la République démocratique du Congo, l’Indonésie où la forêt tropicale primaire laisse la place à des cultures d’huile de palme ou de bois, la Colombie et la Bolivie, deux pays qui comprennent aussi une partie de la forêt Amazonienne, le « poumon de la planète ».
En 2002, le Brésil et l’Indonégsie concentraient 71% des pertes de forêts tropicales primaires, contre 46% en 2018. L’an dernier, « la perte de forêt primaire en Indonésie a atteint son taux le plus bas depuis 2003, poursuivant une baisse encourageante amorcée en 2017 », selon le rapport. Cette tendance s’explique par des « politiques gouvernementales récentes », avec par exemple des zones forestières protégées par un moratoire.
Au Brésil, la perte de forêt primaire reste élevée, s’inquiète GFW. « Une partie de la perte de 2018 peut être attribuée aux feux de forêt, mais elle semble être due en grande partie à des coupes à blanc en Amazonie, mettant en péril la baisse de la déforestation que le pays à connue au début des années 2000 ».
F I N .
Les forêts tropicales continuent à disparaître à grands pas.
PARIS (AFP) – La destruction de forêts tropicales s’est poursuivie à un rythme soutenu en 2018 et le monde a perdu une superficie équivalente à celle du Nicaragua, révèle une étude, qui s’inquiète en particulier de la disparition des forêts tropicales primaires essentielles pour le climat et la biodiversité.
Selon les données compilées par Global Forest Watch (GFW), un projet soutenu par le World Resources Institute (WRI) et qui se base notamment sur des données satellitaires, « les régions tropicales ont perdu 12 millions d’hectares de couverture arborée en
2018 ».
TENDANCE À LA HAUSSE
Il s’agit de la 4ième année la plus mauvaise (après 2016, 2017 et 2014) depuis que GFW a commencé à cartographier le recul de ces forêts en 2001.
« Il est tentant de saluer une 2ième année de baisse après le pic de 2016 », commente France Seymour de WRI. « Mais si on regarde sur les 18 dernières années, il est clair que la tendance globale est toujours à la hausse ».
« La disparition de 3,6 millions d’hectares de forêt tropicale primaire, une superficie de la taille de la Belgique, est particulièrement préoccupante », souligne GFW dans son rapport.
Ces forêts « constituent un écosystème forestier extrêmement important, contenant des arbres pouvant atteindre des centaines voire des milliers d’années », rappelle GFW. « Elles stockent plus de carbone que les autres forêts et sont irremplaçables pour préserver la biodiversité. »
CINQ PAYS
La destruction de forêt tropicale primaire se concentre dans 5 pays : le Brésil avec la forêt Amazonienne, la République démocratique du Congo, l’Indonésie où la forêt tropicale primaire laisse la place à des cultures d’huile de palme ou de bois, la Colombie et la Bolivie, deux pays qui comprennent aussi une partie de la forêt Amazonienne, le « poumon de la planète ».
En 2002, le Brésil et l’Indonégsie concentraient 71% des pertes de forêts tropicales primaires, contre 46% en 2018. L’an dernier, « la perte de forêt primaire en Indonésie a atteint son taux le plus bas depuis 2003, poursuivant une baisse encourageante amorcée en 2017 », selon le rapport. Cette tendance s’explique par des « politiques gouvernementales récentes », avec par exemple des zones forestières protégées par un moratoire.
Au Brésil, la perte de forêt primaire reste élevée, s’inquiète GFW. « Une partie de la perte de 2018 peut être attribuée aux feux de forêt, mais elle semble être due en grande partie à des coupes à blanc en Amazonie, mettant en péril la baisse de la déforestation que le pays à connue au début des années 2000 ».
F I N .