Post by Andrei Tchentchik on Sept 5, 2019 18:18:15 GMT 2
(#A.010).- L’Europe commence à souffrir des récurrentes sécheresses.
L’Europe commence à souffrir des récurrentes sécheresses.
17 juillet 2019.
Dans le massif des Vosges situé au nord-est de la France, de plus en plus de sapins meurent en raison du manque d’eau.
Baisse inquiétante des précipitations sur une bonne partie du Vieux continent.
PARIS – France, Espagne, Allemagne, pays baltes, Pologne… une bonne partie de l’Europe commence à souffrir de la sécheresse, un phénomène désormais récurrent sur un continent pourtant pas spécialement aride.
JOËLLE GARRUS
Agence France-Presse
En France, le manque de pluie est criant depuis un an dans plusieurs régions de l’Est et du centre, selon les services de météorologique. Et les températures élevées de juin ont aggravé la situation.
Dans les Vosges (Est), de plus en plus de sapins meurent sur pied, tués par la chaleur et la sécheresse de 2018 auxquelles a succédé le déficit hydriquede ce début d’été.
Hier, 61 départements sur les 96 de la France métropolitaine étaient placés en restriction d’eau, avec les interdictions en découlant (de remplir les piscines, de laver les véhicules en dehors des stations professionnelles, d’arroser, etc.).
« Depuis septembre, le déficit pluviométrique reste de 20% en moyenne sur la France. Mais des zones de la Côte d’Azur atteignaient un déficit de pluie de 70%, voire 90%.
AU-DESSUS DES NORMALES
Sans atteindre de tels déficits, l’Espagne a reçu environ 25% de moins de pluie que la moyenne enregistrée entre 1981 et 2010. Et cette année est la troisième plus sèche enregistrée au 21e siècle, selon l’agence nationale de météorologie AEMET.
Mars et mai notamment ont été « très sec » et plusieurs régions sont en stress hydrique : l’Andalousie (sud-ouest), l’Extrémadure (ouest) ainsi que Madrid (centre). En outre, après un mois de juillet plus chaud que d’habitude, août et septembre s’annoncent au-dessus des normales saisonnières.
Résultat : la situation pour les agriculteurs est « préoccupante », selon leur ministre Luis Planas.
ALLEMAGNE
En Allemagne, ce sont principalement les régions du nord qui sont touchées, là encore faute de précipitations suffisantes. Sur deux fleuves, l’Elbe et l’Oder (Est), des restrictions sont en vigueur concernant le passage des bateaux, le niveau d’eau n’étant pas assez haut.
Même si l’approvisionnement en eau potable n’est pas problématique, les autorités ont appelé les habitants à la parcimonie.
En Pologne, les autorités estimaient il y a peu que l’aridité risquait d’affecter les cultures céréalières dans 14 des 16 régions, tandis qu’à Prague, l’Académie des sciences soulignait qu’elle pourrait atteindre un niveau « exceptionnel ou extrême sur 80% » du territoire tchèque.
Dans les Pays baltes, également gravement frappés, la Lituanie a décrété début juillet une « situation d’urgence».
DEPUIS 1980
Mais les aléas climatiques de la sorte ne sont plus une nouveauté. Déjà, en 2009, l’Agence européenne pour l’environnement relevait que « depuis 1980, les épisodes de sécheresse en Europe (avaient) augmenté en nombre et en intensité».
F I N .
L’Europe commence à souffrir des récurrentes sécheresses.
17 juillet 2019.
Dans le massif des Vosges situé au nord-est de la France, de plus en plus de sapins meurent en raison du manque d’eau.
Baisse inquiétante des précipitations sur une bonne partie du Vieux continent.
PARIS – France, Espagne, Allemagne, pays baltes, Pologne… une bonne partie de l’Europe commence à souffrir de la sécheresse, un phénomène désormais récurrent sur un continent pourtant pas spécialement aride.
JOËLLE GARRUS
Agence France-Presse
En France, le manque de pluie est criant depuis un an dans plusieurs régions de l’Est et du centre, selon les services de météorologique. Et les températures élevées de juin ont aggravé la situation.
Dans les Vosges (Est), de plus en plus de sapins meurent sur pied, tués par la chaleur et la sécheresse de 2018 auxquelles a succédé le déficit hydriquede ce début d’été.
Hier, 61 départements sur les 96 de la France métropolitaine étaient placés en restriction d’eau, avec les interdictions en découlant (de remplir les piscines, de laver les véhicules en dehors des stations professionnelles, d’arroser, etc.).
« Depuis septembre, le déficit pluviométrique reste de 20% en moyenne sur la France. Mais des zones de la Côte d’Azur atteignaient un déficit de pluie de 70%, voire 90%.
AU-DESSUS DES NORMALES
Sans atteindre de tels déficits, l’Espagne a reçu environ 25% de moins de pluie que la moyenne enregistrée entre 1981 et 2010. Et cette année est la troisième plus sèche enregistrée au 21e siècle, selon l’agence nationale de météorologie AEMET.
Mars et mai notamment ont été « très sec » et plusieurs régions sont en stress hydrique : l’Andalousie (sud-ouest), l’Extrémadure (ouest) ainsi que Madrid (centre). En outre, après un mois de juillet plus chaud que d’habitude, août et septembre s’annoncent au-dessus des normales saisonnières.
Résultat : la situation pour les agriculteurs est « préoccupante », selon leur ministre Luis Planas.
ALLEMAGNE
En Allemagne, ce sont principalement les régions du nord qui sont touchées, là encore faute de précipitations suffisantes. Sur deux fleuves, l’Elbe et l’Oder (Est), des restrictions sont en vigueur concernant le passage des bateaux, le niveau d’eau n’étant pas assez haut.
Même si l’approvisionnement en eau potable n’est pas problématique, les autorités ont appelé les habitants à la parcimonie.
En Pologne, les autorités estimaient il y a peu que l’aridité risquait d’affecter les cultures céréalières dans 14 des 16 régions, tandis qu’à Prague, l’Académie des sciences soulignait qu’elle pourrait atteindre un niveau « exceptionnel ou extrême sur 80% » du territoire tchèque.
Dans les Pays baltes, également gravement frappés, la Lituanie a décrété début juillet une « situation d’urgence».
DEPUIS 1980
Mais les aléas climatiques de la sorte ne sont plus une nouveauté. Déjà, en 2009, l’Agence européenne pour l’environnement relevait que « depuis 1980, les épisodes de sécheresse en Europe (avaient) augmenté en nombre et en intensité».
F I N .