Post by Andrei Tchentchik on Jan 23, 2020 17:08:05 GMT 2
(#A.021).- Les forêts tropicales, un poumon qui s’essouffle.
Les forêts tropicales, un poumon qui s’essouffle.
Lundi, 10 Août 2019.
Le réchauffement limite leur capacité à absorber le CO2.
PARIS – (AFP) Particulièrement vulnérables au changement climatique et victimes de déforestation massive, les forêts des tropiques donnent des signes d’essoufflement, faisant craindre qu’elles ne puissent plus jouer pleinement leur rôle de puits de carbone, vital pour freiner le réchauffement.
Les forêts, poumons de la planète avec les océans, absorbent entre 25 et 30% des gaz à effet de serre émis par l’homme, proportion qui se maintient malgré la hausse des émissions ces dernières décennies. En clair, sans elles, le dérèglement climatique serait bien pire.
L’augmentation du CO2 dans l’atmosphère est censée stimuler la photosynthèse. En principe, bonne nouvelle pour le climat : plus d’arbres et de feuilles qui absorbent à leur tour plus de CO2 responsable du réchauffement.
Mais dans les forêts tropicales, qui représenteraient environ un tiers des 3000 miliards d’arbres du globe, d’autres facteurs, de la hausse des températures au manque de nutriments, limitent la photosynthèse, selon une série d’études publiées cet été.
« Pendant longtemps, on a parlé des forêts tropicales comme de puits de carbone : les stocks de biomasse augmentaient régulièrement », explique Jean-Pierre Wigneron, de l’Institut national français de recherche agronomique. Mai « aujourd’hui, la situation a changé : les stocks sont stables ».
À partir de données satellite, le chercheur et ses collègues ont estimé que la biomasse végétale aérienne de la zone tropicale est restée stable depuis 2010, selon une étude publiée dans Nature Plants.
UN CONTRIBUTEUR
Une autre publication dans Nature Communication cette semaine, qui a également pris en compte les émissions venant du sol, va plus loin : les Tropiques sont devenus un contributeur net en CO2.
« Une sécheresse étendue et des changements importants de l’utilisation des terres dans une région où les sols sont riches en carbone sont des conditions qui pourraient entraîner une libération du carbone du sol », commente son auteur principal Paul Palmer.
F I N .
Les forêts tropicales, un poumon qui s’essouffle.
Lundi, 10 Août 2019.
Le réchauffement limite leur capacité à absorber le CO2.
PARIS – (AFP) Particulièrement vulnérables au changement climatique et victimes de déforestation massive, les forêts des tropiques donnent des signes d’essoufflement, faisant craindre qu’elles ne puissent plus jouer pleinement leur rôle de puits de carbone, vital pour freiner le réchauffement.
Les forêts, poumons de la planète avec les océans, absorbent entre 25 et 30% des gaz à effet de serre émis par l’homme, proportion qui se maintient malgré la hausse des émissions ces dernières décennies. En clair, sans elles, le dérèglement climatique serait bien pire.
L’augmentation du CO2 dans l’atmosphère est censée stimuler la photosynthèse. En principe, bonne nouvelle pour le climat : plus d’arbres et de feuilles qui absorbent à leur tour plus de CO2 responsable du réchauffement.
Mais dans les forêts tropicales, qui représenteraient environ un tiers des 3000 miliards d’arbres du globe, d’autres facteurs, de la hausse des températures au manque de nutriments, limitent la photosynthèse, selon une série d’études publiées cet été.
« Pendant longtemps, on a parlé des forêts tropicales comme de puits de carbone : les stocks de biomasse augmentaient régulièrement », explique Jean-Pierre Wigneron, de l’Institut national français de recherche agronomique. Mai « aujourd’hui, la situation a changé : les stocks sont stables ».
À partir de données satellite, le chercheur et ses collègues ont estimé que la biomasse végétale aérienne de la zone tropicale est restée stable depuis 2010, selon une étude publiée dans Nature Plants.
UN CONTRIBUTEUR
Une autre publication dans Nature Communication cette semaine, qui a également pris en compte les émissions venant du sol, va plus loin : les Tropiques sont devenus un contributeur net en CO2.
« Une sécheresse étendue et des changements importants de l’utilisation des terres dans une région où les sols sont riches en carbone sont des conditions qui pourraient entraîner une libération du carbone du sol », commente son auteur principal Paul Palmer.
F I N .