Post by Andrei Tchentchik on Sept 5, 2019 18:13:04 GMT 2
(#A.005).- Le climat s’invite au Forum économique mondial à Davos.
Le climat s’invite au Forum économique mondial à Davos.
25 janvier 2019.
DAVOS / (AFP) L’emballement du changement climatique s’est retrouvé au centre de l’attention hier à Davos, entre avertissements du secrétaire général de l’ONU et stratégies d’entreprises pour s’y adapter.
« Nous sommes en train de perdre la course » faute de « volonté politique » et « ce pourrait être une tragédie pour la planète », a mis en garde Antonio Guterres, dans une entrevue diffusée par Facebook en marge du Forum économique mondial.
Espérant certainement toucher une corde sensible chez les quelque 3000 personnalités réunies dans les Alpes suisses, dont nombre de PDG de premier rang, il a ensuite dit dans un discours : « C’est le risque systémique le plus important aujourd’hui pour l’économie mondiale. »
DÉFIS
En l’absence de têtes d’affiche – Donald Trump et Emmanuel Macron, vedettes d’une édition 2018 effervescente, ont décliné l’invitation cette année –, ce sont par exemple la primatologue Jane Goodall, l’ex-vice-président américain Al Gore ou le naturaliste David Attenborough qui ont occupé la scène.
« Nous nous dirigeons vers un réchauffement des températures de 4 degrés Celsius pendant ce siècle, et l’indifférence passive avec laquelle la plupart des pays l’acceptent prend des airs de pacte suicidaire », a asséné l’ex-secrétaire d’État américain John Kerry dans une entrevue à CNBC.
Fragilisé par le retrait des États-Unis, et la perspective de voir le Brésil prendre le même chemin, l’accord de Paris de 2015, qui se fixait l’objectif de limiter à 2 degrés la hausse des températures par rapport aux niveaux préindustriels, et de toute façon
« insuffisant », selon Mr. Guterres.
« Il faut que les pays prennent des engagements plus ambitieux », a estimé hier le responsable onusien, jugeant que « la volonté politique est absente ».
L’impact du changement climatique sur la croissance économique a été placé en tête des préoccupations par les participants au Forum, selon une étude publiée par les organisateurs la semaine dernière.
Transition énergétique déforestation, préservation des océans ont figuré en bonne place des discussions.
CHANGEMENT DE STRATÉGIE
Sur un autre sujet qui a beaucoup occupé les participants à la grand-messe annuelle des milieux d’affaires, les déchets plastiques, le patron de Coca-Cola a lui évoqué les attentes des consommateurs pour justifier les changements de stratégie.
« Quand vous êtes une entreprise, le seul moyen d’avoir 100 ans de croissance c’est de faire attention à ce que les consommateurs veulent ou si vous les devancez », a dit James Quincey, alors que la multiplication d’images des océans étouffant sous le plastique suscite toujours plus d’indignation.
« Nous avons travaillé pour des structures de recyclage et de collecte autour du monde, ce qui coûte cher. Mais au final si vous pensez que c’est juste et nécessaire, autant monter dans le train que de se faire écraser », a-t-il dit.
F I N .
Le climat s’invite au Forum économique mondial à Davos.
25 janvier 2019.
DAVOS / (AFP) L’emballement du changement climatique s’est retrouvé au centre de l’attention hier à Davos, entre avertissements du secrétaire général de l’ONU et stratégies d’entreprises pour s’y adapter.
« Nous sommes en train de perdre la course » faute de « volonté politique » et « ce pourrait être une tragédie pour la planète », a mis en garde Antonio Guterres, dans une entrevue diffusée par Facebook en marge du Forum économique mondial.
Espérant certainement toucher une corde sensible chez les quelque 3000 personnalités réunies dans les Alpes suisses, dont nombre de PDG de premier rang, il a ensuite dit dans un discours : « C’est le risque systémique le plus important aujourd’hui pour l’économie mondiale. »
DÉFIS
En l’absence de têtes d’affiche – Donald Trump et Emmanuel Macron, vedettes d’une édition 2018 effervescente, ont décliné l’invitation cette année –, ce sont par exemple la primatologue Jane Goodall, l’ex-vice-président américain Al Gore ou le naturaliste David Attenborough qui ont occupé la scène.
« Nous nous dirigeons vers un réchauffement des températures de 4 degrés Celsius pendant ce siècle, et l’indifférence passive avec laquelle la plupart des pays l’acceptent prend des airs de pacte suicidaire », a asséné l’ex-secrétaire d’État américain John Kerry dans une entrevue à CNBC.
Fragilisé par le retrait des États-Unis, et la perspective de voir le Brésil prendre le même chemin, l’accord de Paris de 2015, qui se fixait l’objectif de limiter à 2 degrés la hausse des températures par rapport aux niveaux préindustriels, et de toute façon
« insuffisant », selon Mr. Guterres.
« Il faut que les pays prennent des engagements plus ambitieux », a estimé hier le responsable onusien, jugeant que « la volonté politique est absente ».
L’impact du changement climatique sur la croissance économique a été placé en tête des préoccupations par les participants au Forum, selon une étude publiée par les organisateurs la semaine dernière.
Transition énergétique déforestation, préservation des océans ont figuré en bonne place des discussions.
CHANGEMENT DE STRATÉGIE
Sur un autre sujet qui a beaucoup occupé les participants à la grand-messe annuelle des milieux d’affaires, les déchets plastiques, le patron de Coca-Cola a lui évoqué les attentes des consommateurs pour justifier les changements de stratégie.
« Quand vous êtes une entreprise, le seul moyen d’avoir 100 ans de croissance c’est de faire attention à ce que les consommateurs veulent ou si vous les devancez », a dit James Quincey, alors que la multiplication d’images des océans étouffant sous le plastique suscite toujours plus d’indignation.
« Nous avons travaillé pour des structures de recyclage et de collecte autour du monde, ce qui coûte cher. Mais au final si vous pensez que c’est juste et nécessaire, autant monter dans le train que de se faire écraser », a-t-il dit.
F I N .