Post by Andrei Tchentchik on Sept 5, 2019 18:22:13 GMT 2
(#A.014).- Le mercure monte à 32 degrés Celsius dans le sud de l’Alaska.
Le mercure monte à 32 degrés Celsius dans le sud de l’Alaska.
Samedi 6 juillet 2019.
Le réchauffement climatique frappe plus durement qu’ailleurs.
LOS ANGELES – (AFP) C’est un record historique : la température a dépassé jeudi 32 degrés Celsius à Anchorage, plus grande ville de l’État américain de l’Alaska, qui subit de plein fouet l’impact du réchauffement climatique.
Selon les météorologues, la température maximale moyenne pour un 4 juillet à Anchorage est de 18,3 degrés Celsius.
« À 17h, l’aéroport international d’Anchorage a officiellement atteint 90 degrés (Fahrenheit, soit environ 32,2 degrés Celsius) pour la première fois » depuis que des relevés y sont effectués, a tweeté dans la nuit l’agence météorologique du National Weather Service (NWS) pour la ville.
Le précédent record avait été établi le 14 juin 1969, à 85 degrés Fahrenheit, soit 29,4 degrés Celsius. Les premiers relevés de température à l’aéroport ont commencé en 1952.
« Plusieurs autres records historiques ont été battus dans différents sites d’observation répartis dans le sud de l’Alaska », qui subit une « vague de chaleur » pour certains experts, a souligné le NWS hier matin. C’est notamment le cas à Kenai, où il a fait 31,6 degrés Celsius (contre30,5 degrés Celsius en juin 1903 et juin 1953) et à King Salmon (31,6 degrés Celsius également).
Les traditionnels feux d’artifice du 4 juillet, fête nationale américaine, avaient été annulé en raison de ces « conditions météo extrêmement sèches » qui augmentent considérablement les risques de feux de forêt.
DEUX FOIS PLUS RAPIDE
Même si ce nouveau record parait impressionnant, il n’est pas inhabituel d’enregistrer au cœur de l’été des températures dépassant 30 degrés Celsius en Alaska, surtout à l’intérieur des terres où les extrêmes sont plus marqués.
La ville de Fairbanks, pourtant située à près de 500 km plus au nord d’Anchorage, a ainsi connu une température de 37,2 degrés Celsius (99 Fahrenheit) le 28 juillet 1919. Et plus récemment, le 5 août 1994, le mercure y a frisé les 34 degrés Celsius, selon les archives du NWS.
L’Alaska avait déjà battu des records de douceur au printemps dernier, particulièrement dans la zone artique, très sensible au changement climatique. Et tous les jours du mois de juin, sans exception, ont affiché des températures supérieures aux normales saisonnières, relève le NWS.
Selon les scientifiques, l’Alaska subit un réchauffement deux fois plus rapide que la moyenne du globe. De « 1901 à 2016, les températures moyennes aux États-Unis ont augmenté d’un degré Celsius, tandis qu’en Alaska, elles ont gagné 2,6 degrés », relevait ainsi en avril Rick Thoman, expert du Centre d’évaluation et de politique du climat de l’Alaska.
F I N .
Le mercure monte à 32 degrés Celsius dans le sud de l’Alaska.
Samedi 6 juillet 2019.
Le réchauffement climatique frappe plus durement qu’ailleurs.
LOS ANGELES – (AFP) C’est un record historique : la température a dépassé jeudi 32 degrés Celsius à Anchorage, plus grande ville de l’État américain de l’Alaska, qui subit de plein fouet l’impact du réchauffement climatique.
Selon les météorologues, la température maximale moyenne pour un 4 juillet à Anchorage est de 18,3 degrés Celsius.
« À 17h, l’aéroport international d’Anchorage a officiellement atteint 90 degrés (Fahrenheit, soit environ 32,2 degrés Celsius) pour la première fois » depuis que des relevés y sont effectués, a tweeté dans la nuit l’agence météorologique du National Weather Service (NWS) pour la ville.
Le précédent record avait été établi le 14 juin 1969, à 85 degrés Fahrenheit, soit 29,4 degrés Celsius. Les premiers relevés de température à l’aéroport ont commencé en 1952.
« Plusieurs autres records historiques ont été battus dans différents sites d’observation répartis dans le sud de l’Alaska », qui subit une « vague de chaleur » pour certains experts, a souligné le NWS hier matin. C’est notamment le cas à Kenai, où il a fait 31,6 degrés Celsius (contre30,5 degrés Celsius en juin 1903 et juin 1953) et à King Salmon (31,6 degrés Celsius également).
Les traditionnels feux d’artifice du 4 juillet, fête nationale américaine, avaient été annulé en raison de ces « conditions météo extrêmement sèches » qui augmentent considérablement les risques de feux de forêt.
DEUX FOIS PLUS RAPIDE
Même si ce nouveau record parait impressionnant, il n’est pas inhabituel d’enregistrer au cœur de l’été des températures dépassant 30 degrés Celsius en Alaska, surtout à l’intérieur des terres où les extrêmes sont plus marqués.
La ville de Fairbanks, pourtant située à près de 500 km plus au nord d’Anchorage, a ainsi connu une température de 37,2 degrés Celsius (99 Fahrenheit) le 28 juillet 1919. Et plus récemment, le 5 août 1994, le mercure y a frisé les 34 degrés Celsius, selon les archives du NWS.
L’Alaska avait déjà battu des records de douceur au printemps dernier, particulièrement dans la zone artique, très sensible au changement climatique. Et tous les jours du mois de juin, sans exception, ont affiché des températures supérieures aux normales saisonnières, relève le NWS.
Selon les scientifiques, l’Alaska subit un réchauffement deux fois plus rapide que la moyenne du globe. De « 1901 à 2016, les températures moyennes aux États-Unis ont augmenté d’un degré Celsius, tandis qu’en Alaska, elles ont gagné 2,6 degrés », relevait ainsi en avril Rick Thoman, expert du Centre d’évaluation et de politique du climat de l’Alaska.
F I N .