Post by Andrei Tchentchik on Jan 23, 2020 17:16:16 GMT 2
(#A.026).- Des avions enfin déployés pour lutter contre les feux en Amazonie.
Des avions enfin déployés pour lutter contre les feux.
Lundi, 26 Août 2019.
Des manifestants dénoncent l’inaction du président Bolsonaro face au désastre.
Des impressionnantes colonnes de fumée qui se dégagent d’un feu dans l’État de Rondônia. Des boliviens dépourvus de moyens tentaient désespérément d’éteindre les flammes près de la ville de Robore.
PORTO VELHO (AFP) Sous la pression internationale, le Brésil a fini par entrer en action hier en Amazonie, deux avions C-130 Hercules larguant les premières dizaines de milliers de litres d’eau au-dessus de la forêt tropicale où le nombre des incendies progressait.
Des manifestations ont eu lieu dans diverses villes brésiliennes en défense du « poumon de la planète », tandis que les pays du G7 annonçaient une aide à l’Amazonie « le plus vite possible ».
Le président Jair Bolsonaro, auquel l’allié américain a offert son aide, a remercié dans un tweet non pas le G7, mais « les dizaines de chefs d’État qui (…) vont nous aider à surmonter la crise qui n’a d’intérêt que ceux qui veulent affaiblir le Brésil.
« BOLSONARO VA-T-EN »
Il a à cet égard annoncé dans la soirée avoir accepté la proposition d’Israël de fournir un avion dans le cadre de la lutte contre les incendies.
À Rio de Janeiro, quelque 2000 personnes ont protesté dans le quartier d’Ipanema, deux jours après les manifestations en Europe. « Bolsonaro va-t-en, Amazonie reste ! » scandaient-elles.
Première action concrète du gouvernement : deux C-130 Hercules capables de larguer 12000 litres d’eau de produit retardant ont été déployés par la Force aérienne brésilienne (FAB), a annoncé le ministre de la Défense.
Ces bombardiers d’eau opèrent à basse altitude à partir de Porto Velho, la capitale de l’État de Rondônia, qui s’est encore réveillée sous un inquiétant couvercle de fumée.
Le nombre des incendies a augmenté de 1130 dans tout le Brésil en 24 heures, selon l’Institut national de recherche spatiale (INPE). Les derniers chiffres arrêtés samedi soir font état de 79513 feux de forêt depuis le début de l’année dans ce pays, dont un peu plus de la moitié en Amazonie.
Au-dessus de Rondônia, un État frontalier de la Bolivie, des feux de forêt envoient des colonnes de fumée avec leurs énormes quantités de carbone.
43000 SOLDATS
Jusqu’à présent, sept États, dont celui de Rondônia, ont fait appel à l’armée. Quelque 43000 soldats basés en Amazonie sont disponibles pour combattre les incendies, a déclaré le ministre de la Défense Fernando Azevedo e Silva.
Les gouverneurs des États touchés ont demandé d’urgence un « soutien matériel » à Jair Bolsonaro qui les avait accusés cette semaine de « connivence » avec les auteurs d’ « incendies criminels ».
Le gouvernement a débloqué des fonds d’urgence de 38 millions de réals (12,2 M$) pour les opérations de lutte contre l’incendie. Le ministre de la Justice et de la Sécutité publique, Sergio Moro, a donné son feu vert au déploiement d’effectifs policiers contre la destruction illégale de forêts en Amazonie.
F I N .
Des avions enfin déployés pour lutter contre les feux.
Lundi, 26 Août 2019.
Des manifestants dénoncent l’inaction du président Bolsonaro face au désastre.
Des impressionnantes colonnes de fumée qui se dégagent d’un feu dans l’État de Rondônia. Des boliviens dépourvus de moyens tentaient désespérément d’éteindre les flammes près de la ville de Robore.
PORTO VELHO (AFP) Sous la pression internationale, le Brésil a fini par entrer en action hier en Amazonie, deux avions C-130 Hercules larguant les premières dizaines de milliers de litres d’eau au-dessus de la forêt tropicale où le nombre des incendies progressait.
Des manifestations ont eu lieu dans diverses villes brésiliennes en défense du « poumon de la planète », tandis que les pays du G7 annonçaient une aide à l’Amazonie « le plus vite possible ».
Le président Jair Bolsonaro, auquel l’allié américain a offert son aide, a remercié dans un tweet non pas le G7, mais « les dizaines de chefs d’État qui (…) vont nous aider à surmonter la crise qui n’a d’intérêt que ceux qui veulent affaiblir le Brésil.
« BOLSONARO VA-T-EN »
Il a à cet égard annoncé dans la soirée avoir accepté la proposition d’Israël de fournir un avion dans le cadre de la lutte contre les incendies.
À Rio de Janeiro, quelque 2000 personnes ont protesté dans le quartier d’Ipanema, deux jours après les manifestations en Europe. « Bolsonaro va-t-en, Amazonie reste ! » scandaient-elles.
Première action concrète du gouvernement : deux C-130 Hercules capables de larguer 12000 litres d’eau de produit retardant ont été déployés par la Force aérienne brésilienne (FAB), a annoncé le ministre de la Défense.
Ces bombardiers d’eau opèrent à basse altitude à partir de Porto Velho, la capitale de l’État de Rondônia, qui s’est encore réveillée sous un inquiétant couvercle de fumée.
Le nombre des incendies a augmenté de 1130 dans tout le Brésil en 24 heures, selon l’Institut national de recherche spatiale (INPE). Les derniers chiffres arrêtés samedi soir font état de 79513 feux de forêt depuis le début de l’année dans ce pays, dont un peu plus de la moitié en Amazonie.
Au-dessus de Rondônia, un État frontalier de la Bolivie, des feux de forêt envoient des colonnes de fumée avec leurs énormes quantités de carbone.
43000 SOLDATS
Jusqu’à présent, sept États, dont celui de Rondônia, ont fait appel à l’armée. Quelque 43000 soldats basés en Amazonie sont disponibles pour combattre les incendies, a déclaré le ministre de la Défense Fernando Azevedo e Silva.
Les gouverneurs des États touchés ont demandé d’urgence un « soutien matériel » à Jair Bolsonaro qui les avait accusés cette semaine de « connivence » avec les auteurs d’ « incendies criminels ».
Le gouvernement a débloqué des fonds d’urgence de 38 millions de réals (12,2 M$) pour les opérations de lutte contre l’incendie. Le ministre de la Justice et de la Sécutité publique, Sergio Moro, a donné son feu vert au déploiement d’effectifs policiers contre la destruction illégale de forêts en Amazonie.
F I N .