Post by Andrei Tchentchik on Mar 21, 2020 11:01:22 GMT 2
(#381).- L’affaire Roswell et la vie extraterrestre.
L’affaire Roswell et la vie extraterrestre.
Date de diffusion : 14 octobre 1992
Période : 1947 - 2004
Ces visiteurs venus du ciel
Sommes-nous visités par des êtres venus de l'espace? Existe-t-il une autre forme de vie dans l'univers? Au Canada comme ailleurs dans le monde, des centaines d'observations d'objets volants non identifiés et de témoignages de contacts avec des extraterrestres sèment le doute. Si bon nombre de récits relèvent du canular ou sont reliés à des phénomènes naturels ou humains, d'autres demeurent inexplicables.
L'affaire Roswell et la vie extraterrestre
Sommes-nous seuls dans l'univers? Pour répondre à cette question, la NASA lance, dans le cadre du 500e anniversaire de la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb, le plus vaste projet spatial jamais conduit sur la recherche d'une intelligence extraterrestre. À compter du 12 octobre 1992, le programme de recherches HRMS (High Resolution Microwave Survey) va envoyer des millions d'ondes radio à travers l'Univers à l'aide d'immenses radiotélescopes.
Cependant, la facture du projet, de 100 millions de dollars sur dix ans, est trop salée au goût du Congrès américain, qui demande son annulation en 1993. Le Search for Extra-Terrestrial Intelligence (SETI), un organisme privé, prendra sa relève.
Le journaliste Gilles Gougeon rappelle ensuite la spectaculaire intrigue de l'affaire Roswell. Au cours de la soirée du 2 juillet 1947, une soucoupe volante se serait écrasée à 100 kilomètres de Roswell, au Nouveau-Mexique.
Le lendemain matin 3 juillet 1947, Mac Brazel, un fermier de la région de Corona, fait la découverte, en compagnie d'un ami, de débris étalés sur plus d'un kilomètre de long. Après en avoir ramassé quelques-uns, il rentre chez lui et fait part de son étonnante découverte à ses voisins. Le métal posséderait des propriétés étranges : impossible de le brûler ou de le couper.
Le 6 juillet 1947, Mac Brazel se rend à Roswell avec des échantillons pour signaler au shérif l'écrasement de l'aéronef dont il a été témoin. Le shérif avertit la base aérienne locale. Des officiers se présentent quelques minutes plus tard. Le major Jesse A. Marcel, responsable de la sécurité de la base et témoin important de l'affaire, est dépêché sur les lieux de l'écrasement.
Le 7 juillet 1947, une opération secrète est organisée par l'armée pour récupérer l'épave. Quatre petits êtres d'apparence humaine auraient été découverts morts en état de décomposition. Une équipe de scientifiques en aurait fait l'autopsie. Le lendemain, un périmètre de sécurité est établi pendant que Brazel est mis sous surveillance.
Le matin du 8 juillet 1947, le site d'un second écrasement aurait été découvert à 4 kilomètres au sud-est du premier par une équipe d'archéologues, juste avant l'arrivée des militaires. Les archéologues affirment avoir vu les débris d'un « objet métallique gris » et quatre autres corps non humains de 1,15 mètre.
Dans un premier communiqué de presse, l'armée vient confirmer que l'équipe du major Jesse Marcel a récupéré l'épave d'une « flying saucer ». Le soir même, depuis son bureau de Forth Worth au Texas, le général Ramey déclare que ces spécialistes se sont trompés et présente aux journalistes les débris d'un ballon-sonde qui aurait été dépêché à la hâte par avion.
L'affaire est par la suite étouffée. Les nombreux témoins auraient été bâillonnés et mis sous surveillance. Certains auraient même disparu mystérieusement.
En 1978, l'affaire Roswell refait surface lorsque Jesse Marcel, alors à la retraite, affirme publiquement la première version des faits. En 1994, une enquête officielle est instituée, mais elle est entravée par l'armée qui n'y collabore pas vraiment.
Au cours de la nuit du 30 au 31 mars 1990, deux intercepteurs F-16 belges rencontrent un ovni. Leur radar capte alors le mouvement d'un triangle lumineux qui passe de 300 à 1200 km/h en une seconde. Dans la deuxième partie du reportage, Gilles Gougeon parle de la vague belge du début des années 1990. Contrairement aux autorités de plusieurs pays qui se font discrètes sur la question des ovnis, le gouvernement belge a, lui, décidé d'enquêter de façon publique et ouverte.
F I N .
L’affaire Roswell et la vie extraterrestre.
Date de diffusion : 14 octobre 1992
Période : 1947 - 2004
Ces visiteurs venus du ciel
Sommes-nous visités par des êtres venus de l'espace? Existe-t-il une autre forme de vie dans l'univers? Au Canada comme ailleurs dans le monde, des centaines d'observations d'objets volants non identifiés et de témoignages de contacts avec des extraterrestres sèment le doute. Si bon nombre de récits relèvent du canular ou sont reliés à des phénomènes naturels ou humains, d'autres demeurent inexplicables.
L'affaire Roswell et la vie extraterrestre
Sommes-nous seuls dans l'univers? Pour répondre à cette question, la NASA lance, dans le cadre du 500e anniversaire de la découverte de l'Amérique par Christophe Colomb, le plus vaste projet spatial jamais conduit sur la recherche d'une intelligence extraterrestre. À compter du 12 octobre 1992, le programme de recherches HRMS (High Resolution Microwave Survey) va envoyer des millions d'ondes radio à travers l'Univers à l'aide d'immenses radiotélescopes.
Cependant, la facture du projet, de 100 millions de dollars sur dix ans, est trop salée au goût du Congrès américain, qui demande son annulation en 1993. Le Search for Extra-Terrestrial Intelligence (SETI), un organisme privé, prendra sa relève.
Le journaliste Gilles Gougeon rappelle ensuite la spectaculaire intrigue de l'affaire Roswell. Au cours de la soirée du 2 juillet 1947, une soucoupe volante se serait écrasée à 100 kilomètres de Roswell, au Nouveau-Mexique.
Le lendemain matin 3 juillet 1947, Mac Brazel, un fermier de la région de Corona, fait la découverte, en compagnie d'un ami, de débris étalés sur plus d'un kilomètre de long. Après en avoir ramassé quelques-uns, il rentre chez lui et fait part de son étonnante découverte à ses voisins. Le métal posséderait des propriétés étranges : impossible de le brûler ou de le couper.
Le 6 juillet 1947, Mac Brazel se rend à Roswell avec des échantillons pour signaler au shérif l'écrasement de l'aéronef dont il a été témoin. Le shérif avertit la base aérienne locale. Des officiers se présentent quelques minutes plus tard. Le major Jesse A. Marcel, responsable de la sécurité de la base et témoin important de l'affaire, est dépêché sur les lieux de l'écrasement.
Le 7 juillet 1947, une opération secrète est organisée par l'armée pour récupérer l'épave. Quatre petits êtres d'apparence humaine auraient été découverts morts en état de décomposition. Une équipe de scientifiques en aurait fait l'autopsie. Le lendemain, un périmètre de sécurité est établi pendant que Brazel est mis sous surveillance.
Le matin du 8 juillet 1947, le site d'un second écrasement aurait été découvert à 4 kilomètres au sud-est du premier par une équipe d'archéologues, juste avant l'arrivée des militaires. Les archéologues affirment avoir vu les débris d'un « objet métallique gris » et quatre autres corps non humains de 1,15 mètre.
Dans un premier communiqué de presse, l'armée vient confirmer que l'équipe du major Jesse Marcel a récupéré l'épave d'une « flying saucer ». Le soir même, depuis son bureau de Forth Worth au Texas, le général Ramey déclare que ces spécialistes se sont trompés et présente aux journalistes les débris d'un ballon-sonde qui aurait été dépêché à la hâte par avion.
L'affaire est par la suite étouffée. Les nombreux témoins auraient été bâillonnés et mis sous surveillance. Certains auraient même disparu mystérieusement.
En 1978, l'affaire Roswell refait surface lorsque Jesse Marcel, alors à la retraite, affirme publiquement la première version des faits. En 1994, une enquête officielle est instituée, mais elle est entravée par l'armée qui n'y collabore pas vraiment.
Au cours de la nuit du 30 au 31 mars 1990, deux intercepteurs F-16 belges rencontrent un ovni. Leur radar capte alors le mouvement d'un triangle lumineux qui passe de 300 à 1200 km/h en une seconde. Dans la deuxième partie du reportage, Gilles Gougeon parle de la vague belge du début des années 1990. Contrairement aux autorités de plusieurs pays qui se font discrètes sur la question des ovnis, le gouvernement belge a, lui, décidé d'enquêter de façon publique et ouverte.
F I N .