Post by Andrei Tchentchik on Mar 23, 2020 18:34:26 GMT 2
(#388).- La disparition du caporal Armando Valdés, Chili (1977).
La disparition du caporal Armando Valdés (1977).
20 Février 2019, Rédigé par Les mystères des ovnis
Publié dans #RR4, #ovni, #Enlèvement extraterrestre
Les dernières déclarations de Valdès est qu’il ment maintenant pour ne pas entraver sa ‘’carrière religieuse’’.
La disparition du caporal Armando Valdès (1977)
Valdés Garrido
Le 25 avril 1977 à 4h15, à Pampa Liuscuma (à la frontière du Pérou et du Chili), à 5 km de Putre à l’intérieur d’Arica, une patrouille militaire de 8 soldats : Humberto Rojas Bell, Ivan Robles Riera, German Riquelme Valle, Raul Salinas, Pedro Rosales, Juan Reyes, Julio E. Rojas Suarez et le caporal de 2nde classe Armando Valdés Garrido observent une étrange lumière.
Valdés Garrido indique : La lumière est restée là toute la nuit. Personne ne savait de quoi il s’agissait. Jusqu’à ce quelle commence à descendre… Mais enfin, quand elle descendit de la montagne, lentement, elles nous est apparue comme 2 lumières. L’une à la suite de l’autre. De très près… Le caporal se rapproche de la lumière en lui demandant de s’identifier. Il s’avance et disparaît peu à peu en pénétrant dans une sorte de brume. 15 minutes plus tard, il réapparait en demandant de l’aide. Quand on le retrouve, sa barbe a poussé de plusieurs minimètres et sa montre indique la date du 30 avril VDS 2007 H. Interview du caporal à la télévision. Un enlèvement ? Pas exactement…
À la retraite, Valdés flâne à travers Temuco doté de ses lunettes de soleil de marque, lorsqu’un appel sur son téléphone portable l’invite à se remémorer la vérité de ce qui eut lieu à Putre.
Eh bien, tout ça est dans un livre qui doit être lancé à la fin de l’année. Je peux vous dire que beaucoup de mythes vont s’effondrer et que d’autres vont être créés. C’est la vérité. En fait, le livre est intitulé ‘’L’ombre de la vérité’’, dit-il sans révulsion.
- Avez-vous été enlevé ?
- Valdés : Dans le contexte, je dirais non. En d’autres mots, si j’avais été enlevé, j’aurais été aspiré et emmené par un vaisseau spatial quelque part. Mais, je ferais connaître la vérité dans mon livre.
- Excusez moi, caporal Valdés. Mettez de côté le livre et dites-moi quelque chose de plus solide.
- Valdés : Non, non, non. Ce n’est pas de çà qu’il s’agit. Je n’essaie pas de faire ma promotion. Très bien, qu’est-ce que vous voulez savoir? Demandez-le moi et je vous le dirais.
- Où étiez-vous donc pendant ces minutes %
- Valdés : Je peux vous dire que j’ai été tout le temps présent et à regarder mes hommes. J’ai même entendu tout ce qu’ils disaient.
- Alors c’est quoi? Avez-vous été enlevé ou non?
- Valdés : Je ne peux pas vous dire oui ou non. J’ai une vérité, mais c’est une longue histoire, fils. Le phénomène dans son ensemble doit avoir transpiré ici sur Terre. La vérité est plus difficile à expliquer qu’un mensonge. Si je disais que je suis parti pour une vautre galaxie, ce serait plus facile. C’est plus difficile à croire.
- Je ne vous crois pas.
- Valdés : Vous voyez? Je veux juste être en paix avec moi-même. Vous voulez la vérité? Je n’ai jamais été enlevé! Mais un autre phénomène a eu lieu.
- Quel phénomène, what phenomenon?
- Valdés : Quelque chose de très proche de chez soi, ayant trait à la Terre. Et ça m’est arrivé dans un but que je viens juste de réaliser. Je parle de choses futures dans mon livre. Ils l’appellent eschatologie…
Références
• ‘’El caso del Cabo Valdés – hoy en dia’’
• Carlos Vergara. ‘’The Corporal Breaks His Silence… Armando Valdés. ‘’Want to know the Truth? ‘’ I was never abducted’’, Las Ultimas Noticias, Jeudi 25 avril 2002.
• Valdés. A la sombre de la verdad. 2004 – Dans l’ombre de la vérité.
• Diego Zuniga C. ‘’The Downfall of Corporal Valdés’’. La Nave de los Locos, mai 2004.
LE CAS DU CAPORAL VALDES, 1977.
L’article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Provençal, France, page 22, le 18 mai 1977.
Un caporal de l’armée chilienne a été ‘’séquestré’’ pendant 15 minutes (terrestres), le 25 avril dernier, par un objet volant non identifié (OVNI), près de la localité de Putre, à 2,200 kilomètres au Nord-Est de Santiago sur la frontière bolivienne, ont rapporté lundi des journaux locaux.
La patrouille composée de 6 soldats et d’un caporal en train de se livrer à des travaux de routine lorsque à moins de 500 mètres de distance, une lumière intense apparut et attira l’attention d’’une sentinelle. Le caporal Armando Valdes s’éloigna alors de ses hommes en direction de la lumière et disparu subitement quelques minutes avant que l’OVNI ne disparaisse aussi.
Un quart d’heure après, il réapparut brutalement aux côtés de ses hommes et s’exclama ‘’Muchachos’’ avant de s’écrouler sans connaissance. La barbe du caporal avait poussé comme si plusieurs jours s’étaient écoulés et l’expression de son visage restait marquée par une expression de surprise indicible devant quelque chose d’incroyable et d’incompréhensible. En sortant de l’inconscience quelques moments après, le caporal Valdes ne put se rappeler ce qui s’était vraiment passé, mais il s’aperçut que sa montre avançait de 15 minutes et qu’elle indiquait au calendrier le 30 avril.
Interview de Novembre 1978 du Caporal Valdès
Voici une interview du correspondant au Chili de l’agence France Presse (AFP) mandaté par France Inter pour suivre l’histoire de l’abduction présumée du Caporal Valdez.
On la retrouve dans ‘’OVNI’’ : l’armée parle’’ de Jean-Claude Bourret éditions France Empire 1979, pages 60-67.
Question – Caporal Armando Valdès, au bout de 18 mois, et en considérant l’événement d’un point de vue plus calme, pourriez-vous raconter à nouveau et brièvement votre expérience ?
Caporal Valdès – C’était une journée ordinaire, durant laquelle j’effectuais le service qui m’incombait de façon routinière. Vers minuit trente ou quarante environ, un de mes hommes, qui avec un autre, était en poste à guère plus de trente ou quarante mètres du lieu où nous nous trouvions, arriva en courant, pour nous apprendre qu’il était en train de se passer quelque chose à ce moment même. Au début, on pensa qu’il s’agissait d’un problème avec le bétail dont on avait la garde, ou que quelqu’un du camp de Putre s’approchait.
Donc, quand je suis sortis avec la presque totalité de mes hommes pour voir ce qui arrivait, je pus observer ainsi que tous les autres, une grande lumière qui descendait à grande vitesse, en face de nous, sur un coteau de 500 à 600 mètres. Logiquement, on pensa à la lumière de quelque comète ou quelque chose de semblable. De prime abord, cela ressemblait davantage à un feu de Bangale, mais au bout de quelques secondes, cette lumière s’était maintenue et s’agrandit rapidement, pour finalement se perdre derrière le coteau. Il faut dire qu’une grande lueur sortait de derrière le coteau, comme si la lumière s’était maintenue derrière cette cime.
Immédiatement, presque instantanément – et ça, je m’en souviens bien – je pensai aller voir cette lumière, accompagné d’un de mes hommes. Je n’avais pas plutôt donné cet ordre, qu’un de mes hommes – je ne me rappelle plus lequel – donna l’alerte dans une autre direction, très différente du point vers lequel nous étions tous concentrés, presque sur notre gauche. Ce que nous vîmes ensuite nous emplit de stupeur et même d’effroi au début. Personne, jusqu’à ce moment-là, ne supposa qu’il s’agissait d’un ovni ou de quelque chose de ce genre. C’était une lumière de 20 mètres de diamètre environ – ce dont je ne me souviens pas bien – de forme ovale et plus resplendissante au centre. On voyait clairement que cette lumière était produite par quelque chose… Mais quoi ? Je ne sais pas. À partir de ce moment, mes hommes et moi, nous avons commencé à éprouver d’étranges sensations, comme si intérieurement quelque chose nous envahissait totalement. Nous n’avons jamais su non plus, jusqu’à ce jour, comment cette lumière était apparue, mais seulement qu’elle était là-bas, comme pour nous empêcher de passer vers la première lumière que nous avons vue.
Dès cet instant, mes hommes commencèrent à perdre leur contrôle, et à être déconcertés. Sans savoir ni quand ni comment, nous nous trouvâmes tous à nous tenir par les bras… Je crois me souvenir que ce fut moi qui en donnai l’ordre. Nous restâmes dans cette position assez longtemps. Quelques-uns de mes hommes priaient ou pleuraient, si je m’en souviens bien. Nous nous agenouillâmes tous pour prier. Quant à moi, puisque j’étais le chef de la patrouille, il fallait que je prenne une initiative quelconque. Je me mis donc à crier de toutes mes forces vers cette lumière, lui demandant son identification, etc… mais sachant fort bien, au fond, que je n’obtiendrais rien et que j’étais en train de parler au néant. Un moment après, les animaux et les chevaux qui se trouvaient là commencèrent à se comporter de façon étrange devant ce phénomène. Par exemple, le bétail se regroupa autour de ses éléments les plus vieux, comme il le fait d’habitude quand il est en liberté. Ils regardaient tous la lumière, me prouvant ainsi qu’ils voyaient comme nous le phénomène. De plus, le chien qui était avec nous se cacha derrière nous, en gémissant et regardant vers la lumière.
Tout ceci nous fit supposer que nous étions en présence de quelque chose d’étrange et peut-être même de dangereux, puisque les animaux, eux aussi, avaient peur du phénomène. Au bout d’un moment – je ne saurais plus dire combien de temps – je donnai l’ordre d’éteindre ou de dissimuler le feu que nous maintenions allumé, pensant que ce pouvait être ses lueurs qui attiraient l’attention de la lumière. Je tiens aussi à faire remarquer que le feu crépitait de façon anormale. Ce fut donc dans l’intention d’éteindre le feu que nous nous séparâmes, nous écartant les uns des autres de quatre ou cinq pas, guère plus. Alors j’eus une idée. Maintenant au calme, et ayant presque oublié cette affaire, je ne m’explique pas pourquoi j’avançai vers la lumière. Je savais – je crois – que je n’obtiendrais rien. Ce fut quelque chose d’étrange, comme une force qui me poussa à marcher vers cette lumière, à 6 ou 7 pas de l’endroit où se trouvaient mes hommes. À partir de ce moment-là, je ne me souviens plus de rien. Je sais seulement ce que mes hommes me racontèrent le lendemain. D’après eux, je disparu à leur vue, pour réapparaître plus tard à l’endroit précis où l’on suppose que j’avais disparu. J’étais bizarre, je disais des choses incohérentes, avec des sortes de spasmes et des crises d’hystérie. Je me souviens qu’en revenant à la réalité, le matin, je me retrouvai assis, sans savoir comment je pouvais être dans cette position. Sur l’instant, je pensai que je m’étais endormi, mais tout en me souvenant de ce qui était arrivé. Je me rappelle aussi avoir appelé mes hommes pour leur demander s’il s’était réellement passé quelque chose. Au fond, je craignais que ce ne fût qu’un rêve et je ne voulais pas avoir l’air ridicule devant eux. Mais il n’en était pas ainsi. Mes hommes confirmèrent, avec des détails, tout ce qui s’était passé, et j’ajouterai que pour moi, jusqu’à présent, tout cela semble incroyable ou presque impossible à croire.
Ce qui arriva ensuite est long à raconter : il se passa plusieurs choses en moi. Je ressentais une grande fatigue corporelle et une forte douleur aux reins, comme si j’avais fait de grands efforts. Je me souviens que ce jour-là, en moins de 2 heures, j’ai fumé presque un paquet et demi de cigarettes. J’étais au bord de la crise de nerf, ce que put remarquer la totalité du personnel qui se trouvait au camp de Putre. Quant à ma barbe, tout le monde le remarqua aussi, c’était une barbe d’au moins 10 jours, alors que je m’étais rasé la veille. Ce qui est étrange, c’est que mes hommes ne présentaient aucun de ces signes. Ils avaient seulement éprouvé un choc nerveux et s’inquiétaient surtout pour moi. C’était moi qui présentais l’état nerveux le plus… comment dire… l’état nerveus le plus exalté. Quand j’y repense maintenant plus calmement, ma barbe, ma nervosité, mon extrême fatigue physique, tout ce qui se passa à ce moment-là, ma façon d’agir, mon apparition ce jour-là, comme si j’étais parti en patrouille 10 jours environ, le fait que le calendrier de ma montre ait avancé de 5 jours et le fait que celle-ci se soit arrêtée durant presque tout l’événement, je ne trouve aucune explication à tout cela.
Q – Que pensez-vous maintenant de cette expérience, vous et les membres de la patrouille qui vous accompagnaient ?
Caporal Valdès – Pour moi personnellement – puisque le reste de la patrouille n’est pas avec moi – ce fut quelque chose de stupéfiant et d’inexplicable pour ma compréhension de ces choses-là. Mais je peux dire que cette nuit-là, il s’est passé quelque chose… Quoi? Je ne pourrai jamais me l’expliquer à moi-même.
Q – Y a-t-il d’autres détails de la rencontre dont vous vous soyez souvenu après, c’est-à-dire dans les mois suivants?
Caporal Valdès – À vrai dire, j’ai essayé – du moins à l’époque – de me souvenir de quelque chose qui puisse m’expliquer ce qui s’était passé. Mais les résultats sont restés vains. Je ne me suis souvenu de rien d’autre.
Q – Ces derniers temps, avez-vous eu à nouveau des expériences avec des ovnis ?
Caporal Valdès – Absolument pas.
Q – Que pensez-vous maintenant des ovnis ?
Caporal Valdès – Pour moi, ce serait aussi naturel d’apprendre que c’est quelque chose d’extraterrestre, que d’avoir la preuve que tous ces phénomènes sont produits par les éléments naturels ou peut-être par l’homme, quelque part.
Q – Après cette expérience, à quels examens avez-vous été soumis ?
Caporal Valdès – En dehors des questions posées par les journalistes, on m’a fait subir un électro-encéphalogramme, et fait examiner par des parapsychologues, des psychologues, des médecins, avec quantité de tests psychologiques effectués par des spécialistes, à ce que je crois. On m’a fait tous ces examens à l’hôpital militaire de Santiago du Chili. Et en dernier, ce qui m’a le plus surpris a été l’examen enregistré que m’a fait subir le major Eduardo Arriagada, de l’état-major. Cet enregistrement était soumis au détecteur de mensonges.
Q – Vous a-t-on, par exemple, soumis à une hypnose? S’il en a été ainsi, quels ont été les résultats de cette épreuve?
Caporal Valdès – On ne m’a fait aucun examen de ce genre, bien qu’on m’ait fait à ce sujet de nombreuses propositions de différents milieux, ainsi que de certains pays qui s’engageaient à mener à bien cette entreprise sous leur tutelle et avec toutes les garanties. Cela m’a également été proposé à l’hôpital militaire. Mais jusqu’à présent – et maintenant moins que jamais – je n’approuve ce genre d’examen.
Q – Cette affaire vous a-t-elle affecté psychologiquement?
Caporal Valdès – Pour le moment, je n’ai pas constaté de changement et cela ne m’a pas préoccupé.
Q – Avez-vous eu des rêves étranges?
Caporal Valdès – Beaucoup, mais je ne crois pas qu’ils aient un rapport avec cette affaire. Une fois seulement, et ce n’était pas en rêve. Quelques jours après l’événement d’Arica, il m’est arrivé ceci : J’étais couché à côté de mon compagnon de chambre, la lumière allumée. Tout à coup, j’ai ressenti une étrange sensation en moi. Et immédiatement – pour la première fois – je l’ai rapprochée du phénomène des jours précédents. Je me suis senti immobilisé entièrement et les yeux complètement ouverts… éveillé… J’ai senti une forte pression sur la poitrine, et ensuite, une pression sur tout le corps. Et j’ai senti quelque chose me toucher – je ne sais pas quoi – quelque chose qui essayait de me soulever par le dos. J’ai essayé de bouger et de demander de l’aide à mon compagnon, qui se trouvait à ce moment-là dans la pièce, me tournant le dos ou sous ses couvertures – je ne m’en souviens pas bien. Je n’y suis pas parvenu. Mais mon effort a été tel que j’ai lutté – psychologiquement ou physiquement, je l’ignore – contre cette pression, jusqu’à ce que je parvienne à échapper à cette force. Et en même temps, j’ai poussé un cri terrible, appelant mon compagnon, qui a sauté du lit pour voir ce qui se passait. J’étais complètement trempé et exténué, en proie à un terrible épuisement. Cette nuit-là, je n’ai pas dormi. Ce qui est étrange, c’est le fait que mon camarade n’avait rien entendu et que moi, je venais à peine de me coucher. J’avais même fini de lire un magazine. Jusqu’à présent, hormis l’expérience que j’ai eue, je crois que c’est cette dernière qui m’a le plus effrayé. Et je n’aimerais pas la subir à nouveau.
Q – Y a-t-il des personnes ayant eu des expériences semblables avec les ovnis qui aient pris contact avec vous?
Caporal Valdès – Oui, mais pas semblables. Très proches. Je ne me souviens pas de leurs noms, car la plupart de ceux qui m’ont raconté leurs cas étaient des gens rencontrés au hasard, quand j’étais quelque part, parce qu’ils m’avaient reconnu, ou qu’on leur avait dit mon nom, ou qui j’étais. Il y a seulement une histoire très spéciale, que vient de me raconter un camarade de travail, concernant son épouse qui a récemment ressenti des choses, entendu des choses. Il l’a vue se lever et écrire, faire des équations, des calculs dont elle était la première étonnée et dont elle ignore à quoi se rapportent les résultats, et faire d’étranges dessins dont elle ignore la signification.
Interview de juin 1999 du Caporal Valdès
Valdez_itvSuite à l’article récent sur le cas de l’enlèvement du Caporal Valdez, SaY a proposé en lien une émission TV chilienne datant de 1999 où Valdez apparaît 22 années de silence.
Voici la transcription complète de cette interview réalisée par Pedro Carcuro
P.C. : Il y a 5 jours, vous avez quitté l’armée. Vous avez pris cette décision pour avoir la possibilité de parler du sujet?
A.V. : C’était une décision difficile pour être honnête, c’était dur pour moi. Mais je pense que c’était le moment de le faire car j’ai un message à faire passer. Mais je le répète c’était diffile pour moi.
P.C. : Ces 22 dernières années vous avez vécu sous la pression des ufologues et de la presse. Comment y avez-vous résisté?
A.V. : Tout a été très compliqué, vous savez mieux que moi comment sont les médias. En réalité ça a été difficile parfois, d’autre fois j’ai reçu des compliments, il n’y a pas eu un seul jour pendant ces 22 années où l’on ne m’a pas demandé ‘’Que s’est-il passé?’’
P.C. : Vous avez gardé un long silence à propos de tout cela. Pourquoi le rompre maintenant? Est-ce le moment?
A.V. : Je pense que c’est le moment oui. Je pense que c’est l’année, la fin du millénaire. Il se pourrait qu’un gros événement se produise et je pense que c’est le moment.
P.C. : Venons en aux faits. Revenons à ce qui s’est passé cette nuit. Où étiez-vous cette nuit là M. Armando? Combien étiez-vous?
A.V. : Sept, huit avec moi. Nous étions à Pampa Liuscuma à 5 km de Putre.
P.C. : Que faisiez-vous là?
A.V. : Nous étions en service de garde.
P.C. : Quelle heure était-il?
A.V. : Nous avons commence à 8:00 et nous avons passé toute la journée là, et cela s’est produit aux environ de 4:00.
P.C. : Du jour suivant?
A.V. : Oui bien sur.
P.C. : Le 25 Avril.
A.V. : Oui, le 25 Avril 1977.
P.C. : Bien, dites nous ce qui s’est passé.
A.V. : Puis-je expliquer en étant debout? En théorie
P.C. : Excusez-moi, ceci a été conçu par le département d’arts scénographiques de la télévision nationale pour permettre de mieux expliquer et situer au bon endroit la position de la patrouille militaire cette nuit là. Poursuivez je vous prie.
A.V. : Merci aux personnes qui ont réalisé ça, c’est très bien fait. C’est intéressant d’avoir ce support car cela expliquera la situation de manière graphique. Nous étions derrière cette coline, qui se trouve à 1000m plus loin que cette autre partie. Et ici se trouve une route internationale qui descend de Bolivie, c’es par là qu’ils font venir leurs produits de Maike. Et ceci est une autre route qui descend de Pampa Liuscuma à Putre à 5 km. Là, c’est une colline qui cache Pampa, et donc Pampa ne peut pas voir ce secteur. Notre groupe se trouvait là, où il y avait environ un millier de chevaux et nous devions les garder. Il y avait une barrière faite de barbelés ici et nous devions faire en sorte que les chevaux sortent de ce côté pour passer la nuit et être nourris. Les militaires étaient intéressés par ces bêtes. Et nous avons décidé de passer la nuit là, comme vous pouvez le voir, il y avait des étables inhabitées, et je me suis occupé des chevaux. J’ai démarré un feu car la nuit il faisait -20 degré toute l’année. Il est donc impossible de ne pas être être protégé par un toit.
P.C. : Que s’est-il passé à ce moment? Que faisiez-vous?
A.V. : Nous étions rassemblés en train de parler de notre mission de cette nuit. La question était de savoir quand l’un des hommes recevrait sa permission, car il attendait depuis 7 mois. Vous savez, la question typique du soldat qui se demande ‘’Quand vais-je pouvoir quitter l’armée?’’. Nous étions juste en train de parler et de chanter des chansons romantiques, car j’aime les chansons romantiques, alors j’ai commencé à chanter avec eux pour les réconforter car la nuit serait longue et rude à 20 degré. J’avais placé 2 hommes à ces points que je dessine, à 20m de nous, je ne pouvais pas les placer plus loin, car il faisait trop sombre et nous ne pouvions pas les voir, et je les appelais tout le temps pour savoir s’ils étaient ok, et ils me répondaient avec un code que nous avons, au cas où ils répondaient différemment, je saurais que quelque chose se serait produit. Donc, à intervales prédéfinis, je leurs demandais comment ils allaient.
Et nous étions là à 4:30, quand j’ai entendu les cris d’un des hommes, c’était Rosales. Il disait qu’il y avait une lumière. Alors, je me suis levé et j’ai vu une lumière, c’était une lumière qui descendait et j’ai ordonné à mes hommes de se rassembler et de sortir, et l’un d’eux a pointé vers le ciel et bien sur j’ai levé mon regard vers la route de Putre, car je pensais qu’une voiture venait probablement vers nous pour vérifier que nous allions bien, mais il n’y avait rien, et l’un des hommes dit ‘’Non, en haut’’ alors j’ai regardé de nouveau, mais cette fois vers la route qui vient de Bolivie, au dessus de ce point. Et c’était à 1000m de là où nous nous trouvions. Donc pendant que je faisais cela, j’ai commencé à marcher vers l’homme qui agitait sa main dans les airs, et il semblait un peu énervé et disait ‘’C’est une étoile qui descend’’. Alors, j’ai regardé et j’ai vu un objet descendre à cette hauteur plus ou moins, et j’ai dit que ce n’était pas une étoile, car cela est impossible, que c’était une météorite qui se désintégrait lors de la descente. Et l’objet disparut derrière ici, mais il est important de remarquer qu’il y avait trop de lumière venant de derrière les collines. Cela m’indiqua qu’il s’était produit quqlque chose derrière la colline. Et je dois reconnaitre que j’ai demandé à un homme de monter à cheval et d’aller voir avec moi là bas, c’était à une distance de 1500m et c’était rapide, car il y a une route qui monte là bas. Donc, j’y arriverais en premier, je pourrais voir la météorite fondue, et je pourrais en prendre un morceau et le conserver.
Mais pendant que nous faisions cela et que j’étais debout ici, un deuxième homme m’appelle en criant et j’ai regardé. Juste là, un objet métallique est apparu. Mais, je ne sais pas si cet objet est descendu, car quand je me suis retourné, il était déjà là, pour moi il était déjà là. Donc, il y avait deux objets, le premier là où j’allais me rendre et le deuxième qui était à côté de nous.
P.C. : Alors, vous êtes allé voir, vous êtes allé à la rencontre de l’objet?
A.V. : Non, car juste à ce moment quand nous voulions y aller, ce deuxième objet a grossi et sa luminosité s’est étendue à une envergure d’environ 25m, et il est passé au dessus de nous. Il bloquait tout mon champ de vision, il est au dessus de nous. Mais je pouvais voir qu’il éclairait tout le secteur. Nous pouvions voir les détails du relief, la colline là-bas, le sol et la route, même une branche, ce qui était impossible. Mais ce qui était incroyable, c’est que le millier de chevaux, au lieu de s’enfuir apeurés de ce côté, qui était le chemin le plus simple pour s’échapper, se sont tous rassemblés pour aller vers ce secteur.
P.C. : Où vous vous trouviez…
A.V. : Oui juste à côté de nous !
P.C. : C’est curieux…
A.V. : Et ils s’alignaient l’un derrière l’autre… je n’avais jamais vu des chevaux faire cela.
P.C. : Je suis désolé de vous interrompre, mais nous avons les témoignages de deux des soldats qui étaient avec M. Valdez cette nuit ;à, voyons…
Humberto Rojas. Sous-officier. Marié, 42 ans.
H.R. : … alors il cria ‘’Regarde Regarde!’’ et vu la manière dont il criait trois ou quatre d’entre nous sont sortis avec M. Valdez.
Raul Salinas. Ouvrier. Marrié, 42 ans.
R.S. : … ils étaient en train de marcher quand 2 hommes en garde se sont mis à crier ‘’Mon caporal, mon caporal regardez!’’
H.R. : … un engin, bon maintenant nous disons un engin, est arrivé depuis la colline avec une immense lumière et 2 lumières plus petites sur les côtés et il se déplace vers ici et s’arrête juste devant nous exactement ici (NDT), chaque occurrence de ‘’ship’’ sera traduite par ‘’engin’’)
R.S. : … et à ce moment un gros brouillard apparaît, et nous voyons un engin.
H.R. : … à ce moment, Caporal Valdez, qui était un homme très religieux, a commencé à prier et à crier ‘’identifiez vous!’’, car cette lumière s’était immobilisée. Nous étions tous en parfaite forme physique et psychologique.
R.S. : Nous nous tenions tous par la main et nous observions l’engin et un moment plus vtard, nous nous sommes endormis. Dix minutes plus tard, nous nous sommes réveillés et nous avons commencé à chercher le Caporal Valdez ‘’Où est le Caporal, où est le Caporal?’’ et l’engin était juste là.
H.R. : ‘’Et mon Caporal? Où est mon Caporal?’’ et nous le cherchions. Mais nous ne le trouvions pas.
R.S. : Voilà des témoignages intéressants de vos partenaires Caporal.
H.R. : C’est excitant pour moi de les voir.
R.S. : Vous avec disparu. Alors que ce passe-t-il juste à ce moment là? Vos partenaires ont commencé à vous chercher?
H.R. : Intéressant, mais je voudrais aussi faire remarquer une série d’événements qui se sont produits et qui n’ont pas été mentionnés, peut-être qu’ils ont oublié, mais moi je ne pourrais jamais oublier ça. Nous étions en effet en train de nous tenir par la main et de prier, mais en tant que chef de patrouille, je me souviens que quand je réalisais que j’avais quelque chose en face de moi, la première lumière et ensuite la seconde qui nous a fait peur, j’ai vu au sommet de cet objet, deux choses, qui me donnent la chair de poule, quand je me les remémore, c’étaient deux lumières rouges tournantes, comme celles des ambulances, et j’ai pensé ‘’Oh mon Dieu ce truc n’est pas de notre planète, ça vient d’ailleurs, mais c’est intelligent’’ et j’ai demandé à mes hommes ce qu’ils voyaient et ils ont corroboré ce que je voyais aussi. Puis j’ai demandé à l’un des soldats ce qu’il voyait, ils étaient hystériques et certains sanglotaient.
R.S. : Y avait-il une communication quelconque avec l’engin à ce moment là?
H.R. : Non, il n’y avait pas encore de communication je crois.
R.S. : Alors avançons Caporal, donc vous êtes allé à la rencontre de l’engin? Vous avez pris un cheval? Vous avez marché?
H.R. : Non, non, non. Lorsque nous nous tenions les uns les autres, nous étions comme vous et moi, plus ou moins à 4m de cette zone avec le portail. Nous avons donc avancé vers là extrêmement paniqués.
R.S. : Toujours en les tenants?
H.R. : Toujours en les tenants, certains priaient ‘’Notre père’’, d’autres ‘’Ave Maria’’ selon affinité religieuse. Mais j’ai pensé que j’avais une plus grande responsabilité et que nous devions nous éloigner de cette chose qui nous faisait peur et qui nous transmettait de la peur, alors je les ai laissé partir et je me suis avancé et ils ont tous crié ‘’Non’’ mais je l’ai fait quand même et j’ai crié ‘’Au nom de Dieu identifiez-vous!’’, demandant qui ils étaient et me sentant ridicule car je savais que ce que j’avais devant moi était étrange, et à ce moment, d’après les soldats, j’ai disparu devant leurs yeux. À plus de 5m d’eux.
R.S. : Alors, vous êtes arrivés au portail? Ou vous n’avez pas pu?
H.R. : Je n’y suis pas arrivé. Je suis arrivé jusque devant le portail et, bon ce n’était pas un petit portail, c’était un portail énorme d’une largeur telle que vingts chevaux peuvent y passer en même temps.
R.S. : Vos partenaires vous voient disparaitre. Que ressentez vous M. Armando?
H.R. : C’est très difficile quand je me remémore cet instant. Cela fait 22 années de silence, 22 années d’introspection. Des nuits entières à chercher des réponses et à étudier le phénomène. Mais, cet instant était un instant de sommeil, d’inactivité, un instant zéro.
R.S. : Mais vous sentez que vous passez au travers de ce portail de lumière à ce moment?
H.R. : Quand les gens parlent d’abduction, ils parlent d’ascension vous savez? Mais non, j’ai pensé que je ‘’traversais’’ ce portail.
R.S. : Pendant combien de temps étiez vous à l’intérieur de l’OVNI, de l’engin?
H.R. : Pour les soldats, c’était environ 15 ou 20 minutes. Mais quand je suis revenu…
R.S. : Mais dites moi ce qui s’est passé à l’intérieur, et ensuite, ce qui s’est passé, quand vous êtes revenus M. Armando, où étiez-vous quand vous avez passé ce portail, que voyez vous? Que ressentez vous?
H.R. : Je vais vous le dire Pedro, je ressens de la moquerie de votre part. Ce que je veux que vous sachiez, c’est que je savais que cette intelligence n’était pas humaine du tout, elle était extraterrestre.
R.S. : Vous avez vu quelque chose? Un être?
H.R. : Je travail dessus par régression hypnotique, je me sens responsable, car j’ai senti qu’on me transmettait des informations télépathiquement, mais je dois être sûr que ce que j’ai ressenti est réel, c’était réel à ce moment là. Cela fait 22 ans et j’ai gardé ça en moi pendant tout ce temps.
R.S. : Y a-t-il eu un quelconque contact verbal?
H.R. : Non, Pedro, c’était télépathique.
R.S. : Télépathique. Et vous pouviez voir vos camarades à ce moment là?
H.R. : Pendant toute la durée, je regardais mes camarades, c’est ce qui…
R.S. : Mais les voyez vous physiquement ou dans votre esprit?
H.R. : Il y a des choses qui ne sont pas claires. Certaines personnes me disent ‘’C’était dans la tête’’ et je leur dis que je les voyait. Mais, il se pourrait aussi que je les voyais dans ma tête. C’est pour cela que je dis que c’était comme traverser un portail et rester en un endroit depuis lequel je pouvais toujours les voir.
R.S. : Est-il possible que vous aviez pu être inconscient à ce moment?
H.R. : Bien sûr il y a cette possibilité.
R.S. : Et vos partenaires étaient juste là debout? Ou étaient-ils en train de crier ou d’essayer de se rapprocher?
H.R. : Ils criaient et essayer d’aller vers la lumière, d’après ce qu’ils ont dit. Ils essayaient d’approcher car ils savaient que j’étais là, ils savaient que j’étais dans cette lumière et ils essayaient de venir m’aider et de ne pas me laisser seul.
R.S. : Un médecin dit que cela pouvait parfaitement être un phénomène naturel. Que répondez-vous à une attitude aussi sceptique venant d’un scientifique?
H.R. : L’autre jour, je regardais une émission sur les OVNIS, mais ils ne donnaient pas les conditions d’observation. Dans mon cas, il faisait nuit noire avec beaucoup d’étoiles et il y avait deux objets, pas un seul, mais deux! Et le fait qu’ils avaient des lumières rouges prouve que c’était une chose douée d’intelligence. Bonne ou mauvaise.
R.S. : Pour en revenir à ce que vous disiez, vos partenaires ont essayé d’attaquer l’engin?
H.R. : Apparemment, ils voulaient faire, mais ils n’ont pas eu le temps, car je suis revenu.
R.S. : Avez-vous reçu un message?
H.R. : Il y a un message. J’ai toujours pensé que par la main de Dieu, les choses arrivent non pas par hasard, mais parce qu’il y a une raison pour. Et particulièrement pour ce qui m’est arrivé la nuit du 25 avril 1977 à 4:30 du matin. Cela doit avoir une raison!
R.S. : Bonne ou mauvaise ?
H.R. : Je parlais hors caméra avec une femme et je lui disais que tout dépend du point de vue que l’humanité décide de prendre. Mauvaise pour certain, mais bonne en réalité.
R.S. : Vous pensiez que les entités que vous aviez devant vous étaient mauvaises?
H.R. : J’essaye de comprendre ça avec l’hypnose, mais j’ai le sentiment qu’elles n’étaient pas bonnes.
R.S. : Je voudrais vous montrer les opignons et les témoignages de vos partenaires au moment où vous êtes revenus.
H.R. : La vérité, c’est que nous avons entendu une voix dire ‘’Les gars!’’… bien sûr, nous sommes sortis et c’était le Caporal Valdez.
R.S. : … alors, il tomba d’en haut juste à nos pieds. Et c’était lui, mais il paraissait petit et j’ai pensé que c’était l’un ‘’d’eux’’, mais après, j’ai vu qu’il avait une barbe.
H.R. : … nous nous sommes approchés de lui et il avait froid et il tremblait. Nous l’avons tiré vers le feu et couvert d’une couverture et il nous regardait avec des yeux exorbités. Puis, il nous dit ‘’Vous ne savez pas qui nous sommes et d’où nous venons’’. Puis, sa voix changea et il dit ‘’
R.S. : … puis sa voix changea et il nous dit ‘’Vous ne savez pas qui nous sommes et d’où nous venons’’. Puis sa voix changea et il dit’’
H.R. : Sa montre marquait la date du 30 ! Nous avons commencé notre service le 25 et sa montre marquait le 30 avril.
R.S. : L’engin a commencé à se diriger vers la jungle et nous l’avons perdu de vue à 6:00.
H.R. : Ils se souviennent de votre retour d’une manière curieuse. Est-ce de la même manière que vous vous souvenez M. Armando?
R.S. : Et bien, j’écoutais les 2 hommes et l’un deux me reconnu, cela m’a calmé finalement. Honnêtement, je ne me souviens pas du moment où je suis tombé.
H.R. : Vous souvenez-vous être arrivé en marchant et vous êtes presque évanoui quand vous vêtes arrivé près de vos partenaires?
R.S. : Je me souviens, que ma condition n’était pas bien bonne.
H.R. : Ensuite, il y a 2 choses qui ont attiré mon attention dans ce témoignage, la montre et la barbe. Combien de temps pensez-vous être resté dans l’engin, dans l’OVNI?
R.S. : Apparemment pour la barbe, ça pourrait correspondre à 5 jours.
H.R. : Mais en temps réel, notre temps?
R.S. : 15 minutes.
H.R. : 15 minutes, et votre barbe pousse comme en une semaine?
R.S. : Oui, plus ou moins.
H.R. : Et la montre avance?
R.S. : Elle avance de 5 jours.
H.R. : Vous avez encore cette montre?
R.S. : Non.
H.R. : Qu’est-il arrivé à cette montre?
R.S. : Je ne saurais le dire, je me souviens de la marque mais… je crois qu’ils me l’ont demandé.
H.R. : Avez-vous rérifié au moment où l’armée chilienne effectuait son enquête?
R.S. : Ce serait un mensonge de dire que l’armée l’a prise, car ça pourrait être eux ou l’une des nombreuses personnes qui m’entouraient pour me questionner. Mais, j’ai trouvé remarquable que personne ne me questionne à nouveau à son sujet ou qu’ils disent ‘’hé voici la montre’’.
H.R. : Vous venez de dire que c’étaient des entités mauvaises, pourquoi?
R.S. : Je ne sais pas s’il s’agit de ma perception Pedro, mais je dois dire, sans être égocentrique, que des milliers de personnes sont venues me parler à ce sujet. Et certains disent qu’ils ont eu des mauvaises rencontres et certains en ont eu de bonnes, mais la majorité rapportent des mauvaises rencontres. Et la mienne était mauvaise. Parce que s’ils avaient été bons, je n’aurais pas ressenti cette panique, cette peur et cette anxiété et tout ce que j’ai ressenti après. C’est une question qui m’a toujours inquiétée.
H.R. : Alors, vous êtes inquiet au sujet du futur de l’humanité?
R.S. : Oui. Je veux dire, ce qui va arriver dans le futur est très clair pour moi.
H.R. : Craignez-vous une invasion extraterrestre M. Valdez?
R.S. : Je travail là-dessus en ce moment pour être capable de dire des choses.
H.R. : Cela fait partie du ‘’message’’ ?
R.S. : Oui.
H.R. : Avez-vous peur?
R.S. : Non Pedro. Car pendant les 22 dernières années, j’ai travaillé sur mes manuscrits pour apprendre à me défendre de ceux qui sont mauvais.
H.R. : Vous travaillez avec l’un de nos grands collaborateurs, le journaliste Victor Gutiérrez pour publier un livre.
R.S. : Oui, je travaille avec lui et je le remercie pour son support, de même que mon ami Rodrigo Bravo en secret, enfin, je veux dire que nous travaillons sur des choses que je dois donner à Victor. Nous voulons publier le livre à la fin de l’année, et cela n’a rien à voir avec la ‘’fin du monde’’, nous voulons sortir ça de nos esprits. Mais…
H.R. : Alors, il n’y a pas de ‘’fin du monde’’ ?
R.S. : Nous parlions de l’espace-temps Pedro, cela peut arriver à n’importe quel moment, ce gros événement qui arrive peut survenir à chaque instant.
H.R. : Après ce qui est arrivé le 25 Avril, avez-vous eu d’autres contacts? Avec des extraterrestres?
R.S. : Je pense que je me souviens, non, je me souviens, voilà comment c’était, cette rencontre avec des ‘’Men in Black’’. J’ai eu une expérience avec deux d’entre eux, ils m’ont rendu visite alors que je travaillais au bureau à Temucu. Et ces deux personnes m’ont posé plein de questions bizarres et ont fait plein de dessins étranges et ils sont arrivés à la conclusion que… c’est la deuxième fois que je fus vraiment pris de peur, car ils avaient dit ‘’ Vous venez au nom de qui?’’ et ils ont parlé de quelque chose que moi seul savait, et il n’y a aucune chance qu’ils aient pu l’apprendre autrement, et cela m’inquiétait fortement.
H.R. : Qu’ont-ils découvert?
R.S. : Écoutez Pedro, pour moi la lettre ‘’H’’ a toujours été très importante, et vous savez sur les héliports, il y a toujours un immense H sur la piste d’atterrissage, j’ai évité de croiser ces zones, je marche toujours autours en me demandant pourquoi je fais cela. J’ai même mis un ‘’H’’ en argent tout petit, sur mon portefeuille, et ma famille se moque toujours de moi en essayant de trouver à quel nom cela correspond.
H.R. : D’une Helena.
R.S. : Hahaha, oui mais ce n’était pas ça du tout. Et donc, ils ont dit ‘’Sortez-le, cela ne sert à rien’’, mais, je ne voulais pas, et sur mon sac, j’avais aussi mis un ‘’H’’. J’ai des amis qui se souviennent de ça.
H.R. : Et cela représente-t-il un symbole qui a une relation avec les extraterrestres?
R.S. : Ces personnes voulaient me montrer que oui. À la maison, je dessinais toujours des H avec l’eau du thé, où dans un carnet. Mais, ces personnes m’ont montré ce que signifiait ce symbole, et j’en ai eu la chair de poule, car ils m’ont montré ce que c’était.
H.R. : Que signifie ce ‘’H’’? C’est le nom d’une planète ?
R.S. : Il semble que oui.
H.R. : Est-il vrai par exemple, que vous aviez connaissance du fait que dans le nord se trouvent des cités souterraines où vivent d’autres êtres?
R.S. : Eh bien, j’ai eu la visite d’une femme très étrange, très spéciale, qui, si je n’avais pas été sceptique et si je ne m’étais pas contrôlé, aurait pu me faire dire qu’elle venait d’un autre monde. Elle m’a invité à visiter 3 villes souterraines au nord du Chili, mais, je n’y suis pas allé. Ma femme a été l’une des influences principales qui m’a convaincu que je ne devais pas aller là où je n’avais rien à faire. Je ne regrette pas ne pas y être allé.
H.R. : Vous étiez à l’hôpital militaire, pendant un certain temps n’est-ce pas? Pendant plus d’un mois
R.S. : Oui, j’étais à l’hôpital militaire, car, ils me faisaient faire des analyses, les ongles, les
H.R. : Avez-vous un quelconque élément étrange dans votre corps?
R.S. : Hahaha, non pas que je sache Pedro.
H.R. : Cette conversation nous laisse songeurs à propos de ce sujet passionnant. Quand le livre sera-t-il publié?
R.S. : Nous souhaitons le publier à la fin de l’année.
F I N .
La disparition du caporal Armando Valdés (1977).
20 Février 2019, Rédigé par Les mystères des ovnis
Publié dans #RR4, #ovni, #Enlèvement extraterrestre
Les dernières déclarations de Valdès est qu’il ment maintenant pour ne pas entraver sa ‘’carrière religieuse’’.
La disparition du caporal Armando Valdès (1977)
Valdés Garrido
Le 25 avril 1977 à 4h15, à Pampa Liuscuma (à la frontière du Pérou et du Chili), à 5 km de Putre à l’intérieur d’Arica, une patrouille militaire de 8 soldats : Humberto Rojas Bell, Ivan Robles Riera, German Riquelme Valle, Raul Salinas, Pedro Rosales, Juan Reyes, Julio E. Rojas Suarez et le caporal de 2nde classe Armando Valdés Garrido observent une étrange lumière.
Valdés Garrido indique : La lumière est restée là toute la nuit. Personne ne savait de quoi il s’agissait. Jusqu’à ce quelle commence à descendre… Mais enfin, quand elle descendit de la montagne, lentement, elles nous est apparue comme 2 lumières. L’une à la suite de l’autre. De très près… Le caporal se rapproche de la lumière en lui demandant de s’identifier. Il s’avance et disparaît peu à peu en pénétrant dans une sorte de brume. 15 minutes plus tard, il réapparait en demandant de l’aide. Quand on le retrouve, sa barbe a poussé de plusieurs minimètres et sa montre indique la date du 30 avril VDS 2007 H. Interview du caporal à la télévision. Un enlèvement ? Pas exactement…
À la retraite, Valdés flâne à travers Temuco doté de ses lunettes de soleil de marque, lorsqu’un appel sur son téléphone portable l’invite à se remémorer la vérité de ce qui eut lieu à Putre.
Eh bien, tout ça est dans un livre qui doit être lancé à la fin de l’année. Je peux vous dire que beaucoup de mythes vont s’effondrer et que d’autres vont être créés. C’est la vérité. En fait, le livre est intitulé ‘’L’ombre de la vérité’’, dit-il sans révulsion.
- Avez-vous été enlevé ?
- Valdés : Dans le contexte, je dirais non. En d’autres mots, si j’avais été enlevé, j’aurais été aspiré et emmené par un vaisseau spatial quelque part. Mais, je ferais connaître la vérité dans mon livre.
- Excusez moi, caporal Valdés. Mettez de côté le livre et dites-moi quelque chose de plus solide.
- Valdés : Non, non, non. Ce n’est pas de çà qu’il s’agit. Je n’essaie pas de faire ma promotion. Très bien, qu’est-ce que vous voulez savoir? Demandez-le moi et je vous le dirais.
- Où étiez-vous donc pendant ces minutes %
- Valdés : Je peux vous dire que j’ai été tout le temps présent et à regarder mes hommes. J’ai même entendu tout ce qu’ils disaient.
- Alors c’est quoi? Avez-vous été enlevé ou non?
- Valdés : Je ne peux pas vous dire oui ou non. J’ai une vérité, mais c’est une longue histoire, fils. Le phénomène dans son ensemble doit avoir transpiré ici sur Terre. La vérité est plus difficile à expliquer qu’un mensonge. Si je disais que je suis parti pour une vautre galaxie, ce serait plus facile. C’est plus difficile à croire.
- Je ne vous crois pas.
- Valdés : Vous voyez? Je veux juste être en paix avec moi-même. Vous voulez la vérité? Je n’ai jamais été enlevé! Mais un autre phénomène a eu lieu.
- Quel phénomène, what phenomenon?
- Valdés : Quelque chose de très proche de chez soi, ayant trait à la Terre. Et ça m’est arrivé dans un but que je viens juste de réaliser. Je parle de choses futures dans mon livre. Ils l’appellent eschatologie…
Références
• ‘’El caso del Cabo Valdés – hoy en dia’’
• Carlos Vergara. ‘’The Corporal Breaks His Silence… Armando Valdés. ‘’Want to know the Truth? ‘’ I was never abducted’’, Las Ultimas Noticias, Jeudi 25 avril 2002.
• Valdés. A la sombre de la verdad. 2004 – Dans l’ombre de la vérité.
• Diego Zuniga C. ‘’The Downfall of Corporal Valdés’’. La Nave de los Locos, mai 2004.
LE CAS DU CAPORAL VALDES, 1977.
L’article ci-dessous est paru dans le quotidien Le Provençal, France, page 22, le 18 mai 1977.
Un caporal de l’armée chilienne a été ‘’séquestré’’ pendant 15 minutes (terrestres), le 25 avril dernier, par un objet volant non identifié (OVNI), près de la localité de Putre, à 2,200 kilomètres au Nord-Est de Santiago sur la frontière bolivienne, ont rapporté lundi des journaux locaux.
La patrouille composée de 6 soldats et d’un caporal en train de se livrer à des travaux de routine lorsque à moins de 500 mètres de distance, une lumière intense apparut et attira l’attention d’’une sentinelle. Le caporal Armando Valdes s’éloigna alors de ses hommes en direction de la lumière et disparu subitement quelques minutes avant que l’OVNI ne disparaisse aussi.
Un quart d’heure après, il réapparut brutalement aux côtés de ses hommes et s’exclama ‘’Muchachos’’ avant de s’écrouler sans connaissance. La barbe du caporal avait poussé comme si plusieurs jours s’étaient écoulés et l’expression de son visage restait marquée par une expression de surprise indicible devant quelque chose d’incroyable et d’incompréhensible. En sortant de l’inconscience quelques moments après, le caporal Valdes ne put se rappeler ce qui s’était vraiment passé, mais il s’aperçut que sa montre avançait de 15 minutes et qu’elle indiquait au calendrier le 30 avril.
Interview de Novembre 1978 du Caporal Valdès
Voici une interview du correspondant au Chili de l’agence France Presse (AFP) mandaté par France Inter pour suivre l’histoire de l’abduction présumée du Caporal Valdez.
On la retrouve dans ‘’OVNI’’ : l’armée parle’’ de Jean-Claude Bourret éditions France Empire 1979, pages 60-67.
Question – Caporal Armando Valdès, au bout de 18 mois, et en considérant l’événement d’un point de vue plus calme, pourriez-vous raconter à nouveau et brièvement votre expérience ?
Caporal Valdès – C’était une journée ordinaire, durant laquelle j’effectuais le service qui m’incombait de façon routinière. Vers minuit trente ou quarante environ, un de mes hommes, qui avec un autre, était en poste à guère plus de trente ou quarante mètres du lieu où nous nous trouvions, arriva en courant, pour nous apprendre qu’il était en train de se passer quelque chose à ce moment même. Au début, on pensa qu’il s’agissait d’un problème avec le bétail dont on avait la garde, ou que quelqu’un du camp de Putre s’approchait.
Donc, quand je suis sortis avec la presque totalité de mes hommes pour voir ce qui arrivait, je pus observer ainsi que tous les autres, une grande lumière qui descendait à grande vitesse, en face de nous, sur un coteau de 500 à 600 mètres. Logiquement, on pensa à la lumière de quelque comète ou quelque chose de semblable. De prime abord, cela ressemblait davantage à un feu de Bangale, mais au bout de quelques secondes, cette lumière s’était maintenue et s’agrandit rapidement, pour finalement se perdre derrière le coteau. Il faut dire qu’une grande lueur sortait de derrière le coteau, comme si la lumière s’était maintenue derrière cette cime.
Immédiatement, presque instantanément – et ça, je m’en souviens bien – je pensai aller voir cette lumière, accompagné d’un de mes hommes. Je n’avais pas plutôt donné cet ordre, qu’un de mes hommes – je ne me rappelle plus lequel – donna l’alerte dans une autre direction, très différente du point vers lequel nous étions tous concentrés, presque sur notre gauche. Ce que nous vîmes ensuite nous emplit de stupeur et même d’effroi au début. Personne, jusqu’à ce moment-là, ne supposa qu’il s’agissait d’un ovni ou de quelque chose de ce genre. C’était une lumière de 20 mètres de diamètre environ – ce dont je ne me souviens pas bien – de forme ovale et plus resplendissante au centre. On voyait clairement que cette lumière était produite par quelque chose… Mais quoi ? Je ne sais pas. À partir de ce moment, mes hommes et moi, nous avons commencé à éprouver d’étranges sensations, comme si intérieurement quelque chose nous envahissait totalement. Nous n’avons jamais su non plus, jusqu’à ce jour, comment cette lumière était apparue, mais seulement qu’elle était là-bas, comme pour nous empêcher de passer vers la première lumière que nous avons vue.
Dès cet instant, mes hommes commencèrent à perdre leur contrôle, et à être déconcertés. Sans savoir ni quand ni comment, nous nous trouvâmes tous à nous tenir par les bras… Je crois me souvenir que ce fut moi qui en donnai l’ordre. Nous restâmes dans cette position assez longtemps. Quelques-uns de mes hommes priaient ou pleuraient, si je m’en souviens bien. Nous nous agenouillâmes tous pour prier. Quant à moi, puisque j’étais le chef de la patrouille, il fallait que je prenne une initiative quelconque. Je me mis donc à crier de toutes mes forces vers cette lumière, lui demandant son identification, etc… mais sachant fort bien, au fond, que je n’obtiendrais rien et que j’étais en train de parler au néant. Un moment après, les animaux et les chevaux qui se trouvaient là commencèrent à se comporter de façon étrange devant ce phénomène. Par exemple, le bétail se regroupa autour de ses éléments les plus vieux, comme il le fait d’habitude quand il est en liberté. Ils regardaient tous la lumière, me prouvant ainsi qu’ils voyaient comme nous le phénomène. De plus, le chien qui était avec nous se cacha derrière nous, en gémissant et regardant vers la lumière.
Tout ceci nous fit supposer que nous étions en présence de quelque chose d’étrange et peut-être même de dangereux, puisque les animaux, eux aussi, avaient peur du phénomène. Au bout d’un moment – je ne saurais plus dire combien de temps – je donnai l’ordre d’éteindre ou de dissimuler le feu que nous maintenions allumé, pensant que ce pouvait être ses lueurs qui attiraient l’attention de la lumière. Je tiens aussi à faire remarquer que le feu crépitait de façon anormale. Ce fut donc dans l’intention d’éteindre le feu que nous nous séparâmes, nous écartant les uns des autres de quatre ou cinq pas, guère plus. Alors j’eus une idée. Maintenant au calme, et ayant presque oublié cette affaire, je ne m’explique pas pourquoi j’avançai vers la lumière. Je savais – je crois – que je n’obtiendrais rien. Ce fut quelque chose d’étrange, comme une force qui me poussa à marcher vers cette lumière, à 6 ou 7 pas de l’endroit où se trouvaient mes hommes. À partir de ce moment-là, je ne me souviens plus de rien. Je sais seulement ce que mes hommes me racontèrent le lendemain. D’après eux, je disparu à leur vue, pour réapparaître plus tard à l’endroit précis où l’on suppose que j’avais disparu. J’étais bizarre, je disais des choses incohérentes, avec des sortes de spasmes et des crises d’hystérie. Je me souviens qu’en revenant à la réalité, le matin, je me retrouvai assis, sans savoir comment je pouvais être dans cette position. Sur l’instant, je pensai que je m’étais endormi, mais tout en me souvenant de ce qui était arrivé. Je me rappelle aussi avoir appelé mes hommes pour leur demander s’il s’était réellement passé quelque chose. Au fond, je craignais que ce ne fût qu’un rêve et je ne voulais pas avoir l’air ridicule devant eux. Mais il n’en était pas ainsi. Mes hommes confirmèrent, avec des détails, tout ce qui s’était passé, et j’ajouterai que pour moi, jusqu’à présent, tout cela semble incroyable ou presque impossible à croire.
Ce qui arriva ensuite est long à raconter : il se passa plusieurs choses en moi. Je ressentais une grande fatigue corporelle et une forte douleur aux reins, comme si j’avais fait de grands efforts. Je me souviens que ce jour-là, en moins de 2 heures, j’ai fumé presque un paquet et demi de cigarettes. J’étais au bord de la crise de nerf, ce que put remarquer la totalité du personnel qui se trouvait au camp de Putre. Quant à ma barbe, tout le monde le remarqua aussi, c’était une barbe d’au moins 10 jours, alors que je m’étais rasé la veille. Ce qui est étrange, c’est que mes hommes ne présentaient aucun de ces signes. Ils avaient seulement éprouvé un choc nerveux et s’inquiétaient surtout pour moi. C’était moi qui présentais l’état nerveux le plus… comment dire… l’état nerveus le plus exalté. Quand j’y repense maintenant plus calmement, ma barbe, ma nervosité, mon extrême fatigue physique, tout ce qui se passa à ce moment-là, ma façon d’agir, mon apparition ce jour-là, comme si j’étais parti en patrouille 10 jours environ, le fait que le calendrier de ma montre ait avancé de 5 jours et le fait que celle-ci se soit arrêtée durant presque tout l’événement, je ne trouve aucune explication à tout cela.
Q – Que pensez-vous maintenant de cette expérience, vous et les membres de la patrouille qui vous accompagnaient ?
Caporal Valdès – Pour moi personnellement – puisque le reste de la patrouille n’est pas avec moi – ce fut quelque chose de stupéfiant et d’inexplicable pour ma compréhension de ces choses-là. Mais je peux dire que cette nuit-là, il s’est passé quelque chose… Quoi? Je ne pourrai jamais me l’expliquer à moi-même.
Q – Y a-t-il d’autres détails de la rencontre dont vous vous soyez souvenu après, c’est-à-dire dans les mois suivants?
Caporal Valdès – À vrai dire, j’ai essayé – du moins à l’époque – de me souvenir de quelque chose qui puisse m’expliquer ce qui s’était passé. Mais les résultats sont restés vains. Je ne me suis souvenu de rien d’autre.
Q – Ces derniers temps, avez-vous eu à nouveau des expériences avec des ovnis ?
Caporal Valdès – Absolument pas.
Q – Que pensez-vous maintenant des ovnis ?
Caporal Valdès – Pour moi, ce serait aussi naturel d’apprendre que c’est quelque chose d’extraterrestre, que d’avoir la preuve que tous ces phénomènes sont produits par les éléments naturels ou peut-être par l’homme, quelque part.
Q – Après cette expérience, à quels examens avez-vous été soumis ?
Caporal Valdès – En dehors des questions posées par les journalistes, on m’a fait subir un électro-encéphalogramme, et fait examiner par des parapsychologues, des psychologues, des médecins, avec quantité de tests psychologiques effectués par des spécialistes, à ce que je crois. On m’a fait tous ces examens à l’hôpital militaire de Santiago du Chili. Et en dernier, ce qui m’a le plus surpris a été l’examen enregistré que m’a fait subir le major Eduardo Arriagada, de l’état-major. Cet enregistrement était soumis au détecteur de mensonges.
Q – Vous a-t-on, par exemple, soumis à une hypnose? S’il en a été ainsi, quels ont été les résultats de cette épreuve?
Caporal Valdès – On ne m’a fait aucun examen de ce genre, bien qu’on m’ait fait à ce sujet de nombreuses propositions de différents milieux, ainsi que de certains pays qui s’engageaient à mener à bien cette entreprise sous leur tutelle et avec toutes les garanties. Cela m’a également été proposé à l’hôpital militaire. Mais jusqu’à présent – et maintenant moins que jamais – je n’approuve ce genre d’examen.
Q – Cette affaire vous a-t-elle affecté psychologiquement?
Caporal Valdès – Pour le moment, je n’ai pas constaté de changement et cela ne m’a pas préoccupé.
Q – Avez-vous eu des rêves étranges?
Caporal Valdès – Beaucoup, mais je ne crois pas qu’ils aient un rapport avec cette affaire. Une fois seulement, et ce n’était pas en rêve. Quelques jours après l’événement d’Arica, il m’est arrivé ceci : J’étais couché à côté de mon compagnon de chambre, la lumière allumée. Tout à coup, j’ai ressenti une étrange sensation en moi. Et immédiatement – pour la première fois – je l’ai rapprochée du phénomène des jours précédents. Je me suis senti immobilisé entièrement et les yeux complètement ouverts… éveillé… J’ai senti une forte pression sur la poitrine, et ensuite, une pression sur tout le corps. Et j’ai senti quelque chose me toucher – je ne sais pas quoi – quelque chose qui essayait de me soulever par le dos. J’ai essayé de bouger et de demander de l’aide à mon compagnon, qui se trouvait à ce moment-là dans la pièce, me tournant le dos ou sous ses couvertures – je ne m’en souviens pas bien. Je n’y suis pas parvenu. Mais mon effort a été tel que j’ai lutté – psychologiquement ou physiquement, je l’ignore – contre cette pression, jusqu’à ce que je parvienne à échapper à cette force. Et en même temps, j’ai poussé un cri terrible, appelant mon compagnon, qui a sauté du lit pour voir ce qui se passait. J’étais complètement trempé et exténué, en proie à un terrible épuisement. Cette nuit-là, je n’ai pas dormi. Ce qui est étrange, c’est le fait que mon camarade n’avait rien entendu et que moi, je venais à peine de me coucher. J’avais même fini de lire un magazine. Jusqu’à présent, hormis l’expérience que j’ai eue, je crois que c’est cette dernière qui m’a le plus effrayé. Et je n’aimerais pas la subir à nouveau.
Q – Y a-t-il des personnes ayant eu des expériences semblables avec les ovnis qui aient pris contact avec vous?
Caporal Valdès – Oui, mais pas semblables. Très proches. Je ne me souviens pas de leurs noms, car la plupart de ceux qui m’ont raconté leurs cas étaient des gens rencontrés au hasard, quand j’étais quelque part, parce qu’ils m’avaient reconnu, ou qu’on leur avait dit mon nom, ou qui j’étais. Il y a seulement une histoire très spéciale, que vient de me raconter un camarade de travail, concernant son épouse qui a récemment ressenti des choses, entendu des choses. Il l’a vue se lever et écrire, faire des équations, des calculs dont elle était la première étonnée et dont elle ignore à quoi se rapportent les résultats, et faire d’étranges dessins dont elle ignore la signification.
Interview de juin 1999 du Caporal Valdès
Valdez_itvSuite à l’article récent sur le cas de l’enlèvement du Caporal Valdez, SaY a proposé en lien une émission TV chilienne datant de 1999 où Valdez apparaît 22 années de silence.
Voici la transcription complète de cette interview réalisée par Pedro Carcuro
P.C. : Il y a 5 jours, vous avez quitté l’armée. Vous avez pris cette décision pour avoir la possibilité de parler du sujet?
A.V. : C’était une décision difficile pour être honnête, c’était dur pour moi. Mais je pense que c’était le moment de le faire car j’ai un message à faire passer. Mais je le répète c’était diffile pour moi.
P.C. : Ces 22 dernières années vous avez vécu sous la pression des ufologues et de la presse. Comment y avez-vous résisté?
A.V. : Tout a été très compliqué, vous savez mieux que moi comment sont les médias. En réalité ça a été difficile parfois, d’autre fois j’ai reçu des compliments, il n’y a pas eu un seul jour pendant ces 22 années où l’on ne m’a pas demandé ‘’Que s’est-il passé?’’
P.C. : Vous avez gardé un long silence à propos de tout cela. Pourquoi le rompre maintenant? Est-ce le moment?
A.V. : Je pense que c’est le moment oui. Je pense que c’est l’année, la fin du millénaire. Il se pourrait qu’un gros événement se produise et je pense que c’est le moment.
P.C. : Venons en aux faits. Revenons à ce qui s’est passé cette nuit. Où étiez-vous cette nuit là M. Armando? Combien étiez-vous?
A.V. : Sept, huit avec moi. Nous étions à Pampa Liuscuma à 5 km de Putre.
P.C. : Que faisiez-vous là?
A.V. : Nous étions en service de garde.
P.C. : Quelle heure était-il?
A.V. : Nous avons commence à 8:00 et nous avons passé toute la journée là, et cela s’est produit aux environ de 4:00.
P.C. : Du jour suivant?
A.V. : Oui bien sur.
P.C. : Le 25 Avril.
A.V. : Oui, le 25 Avril 1977.
P.C. : Bien, dites nous ce qui s’est passé.
A.V. : Puis-je expliquer en étant debout? En théorie
P.C. : Excusez-moi, ceci a été conçu par le département d’arts scénographiques de la télévision nationale pour permettre de mieux expliquer et situer au bon endroit la position de la patrouille militaire cette nuit là. Poursuivez je vous prie.
A.V. : Merci aux personnes qui ont réalisé ça, c’est très bien fait. C’est intéressant d’avoir ce support car cela expliquera la situation de manière graphique. Nous étions derrière cette coline, qui se trouve à 1000m plus loin que cette autre partie. Et ici se trouve une route internationale qui descend de Bolivie, c’es par là qu’ils font venir leurs produits de Maike. Et ceci est une autre route qui descend de Pampa Liuscuma à Putre à 5 km. Là, c’est une colline qui cache Pampa, et donc Pampa ne peut pas voir ce secteur. Notre groupe se trouvait là, où il y avait environ un millier de chevaux et nous devions les garder. Il y avait une barrière faite de barbelés ici et nous devions faire en sorte que les chevaux sortent de ce côté pour passer la nuit et être nourris. Les militaires étaient intéressés par ces bêtes. Et nous avons décidé de passer la nuit là, comme vous pouvez le voir, il y avait des étables inhabitées, et je me suis occupé des chevaux. J’ai démarré un feu car la nuit il faisait -20 degré toute l’année. Il est donc impossible de ne pas être être protégé par un toit.
P.C. : Que s’est-il passé à ce moment? Que faisiez-vous?
A.V. : Nous étions rassemblés en train de parler de notre mission de cette nuit. La question était de savoir quand l’un des hommes recevrait sa permission, car il attendait depuis 7 mois. Vous savez, la question typique du soldat qui se demande ‘’Quand vais-je pouvoir quitter l’armée?’’. Nous étions juste en train de parler et de chanter des chansons romantiques, car j’aime les chansons romantiques, alors j’ai commencé à chanter avec eux pour les réconforter car la nuit serait longue et rude à 20 degré. J’avais placé 2 hommes à ces points que je dessine, à 20m de nous, je ne pouvais pas les placer plus loin, car il faisait trop sombre et nous ne pouvions pas les voir, et je les appelais tout le temps pour savoir s’ils étaient ok, et ils me répondaient avec un code que nous avons, au cas où ils répondaient différemment, je saurais que quelque chose se serait produit. Donc, à intervales prédéfinis, je leurs demandais comment ils allaient.
Et nous étions là à 4:30, quand j’ai entendu les cris d’un des hommes, c’était Rosales. Il disait qu’il y avait une lumière. Alors, je me suis levé et j’ai vu une lumière, c’était une lumière qui descendait et j’ai ordonné à mes hommes de se rassembler et de sortir, et l’un d’eux a pointé vers le ciel et bien sur j’ai levé mon regard vers la route de Putre, car je pensais qu’une voiture venait probablement vers nous pour vérifier que nous allions bien, mais il n’y avait rien, et l’un des hommes dit ‘’Non, en haut’’ alors j’ai regardé de nouveau, mais cette fois vers la route qui vient de Bolivie, au dessus de ce point. Et c’était à 1000m de là où nous nous trouvions. Donc pendant que je faisais cela, j’ai commencé à marcher vers l’homme qui agitait sa main dans les airs, et il semblait un peu énervé et disait ‘’C’est une étoile qui descend’’. Alors, j’ai regardé et j’ai vu un objet descendre à cette hauteur plus ou moins, et j’ai dit que ce n’était pas une étoile, car cela est impossible, que c’était une météorite qui se désintégrait lors de la descente. Et l’objet disparut derrière ici, mais il est important de remarquer qu’il y avait trop de lumière venant de derrière les collines. Cela m’indiqua qu’il s’était produit quqlque chose derrière la colline. Et je dois reconnaitre que j’ai demandé à un homme de monter à cheval et d’aller voir avec moi là bas, c’était à une distance de 1500m et c’était rapide, car il y a une route qui monte là bas. Donc, j’y arriverais en premier, je pourrais voir la météorite fondue, et je pourrais en prendre un morceau et le conserver.
Mais pendant que nous faisions cela et que j’étais debout ici, un deuxième homme m’appelle en criant et j’ai regardé. Juste là, un objet métallique est apparu. Mais, je ne sais pas si cet objet est descendu, car quand je me suis retourné, il était déjà là, pour moi il était déjà là. Donc, il y avait deux objets, le premier là où j’allais me rendre et le deuxième qui était à côté de nous.
P.C. : Alors, vous êtes allé voir, vous êtes allé à la rencontre de l’objet?
A.V. : Non, car juste à ce moment quand nous voulions y aller, ce deuxième objet a grossi et sa luminosité s’est étendue à une envergure d’environ 25m, et il est passé au dessus de nous. Il bloquait tout mon champ de vision, il est au dessus de nous. Mais je pouvais voir qu’il éclairait tout le secteur. Nous pouvions voir les détails du relief, la colline là-bas, le sol et la route, même une branche, ce qui était impossible. Mais ce qui était incroyable, c’est que le millier de chevaux, au lieu de s’enfuir apeurés de ce côté, qui était le chemin le plus simple pour s’échapper, se sont tous rassemblés pour aller vers ce secteur.
P.C. : Où vous vous trouviez…
A.V. : Oui juste à côté de nous !
P.C. : C’est curieux…
A.V. : Et ils s’alignaient l’un derrière l’autre… je n’avais jamais vu des chevaux faire cela.
P.C. : Je suis désolé de vous interrompre, mais nous avons les témoignages de deux des soldats qui étaient avec M. Valdez cette nuit ;à, voyons…
Humberto Rojas. Sous-officier. Marié, 42 ans.
H.R. : … alors il cria ‘’Regarde Regarde!’’ et vu la manière dont il criait trois ou quatre d’entre nous sont sortis avec M. Valdez.
Raul Salinas. Ouvrier. Marrié, 42 ans.
R.S. : … ils étaient en train de marcher quand 2 hommes en garde se sont mis à crier ‘’Mon caporal, mon caporal regardez!’’
H.R. : … un engin, bon maintenant nous disons un engin, est arrivé depuis la colline avec une immense lumière et 2 lumières plus petites sur les côtés et il se déplace vers ici et s’arrête juste devant nous exactement ici (NDT), chaque occurrence de ‘’ship’’ sera traduite par ‘’engin’’)
R.S. : … et à ce moment un gros brouillard apparaît, et nous voyons un engin.
H.R. : … à ce moment, Caporal Valdez, qui était un homme très religieux, a commencé à prier et à crier ‘’identifiez vous!’’, car cette lumière s’était immobilisée. Nous étions tous en parfaite forme physique et psychologique.
R.S. : Nous nous tenions tous par la main et nous observions l’engin et un moment plus vtard, nous nous sommes endormis. Dix minutes plus tard, nous nous sommes réveillés et nous avons commencé à chercher le Caporal Valdez ‘’Où est le Caporal, où est le Caporal?’’ et l’engin était juste là.
H.R. : ‘’Et mon Caporal? Où est mon Caporal?’’ et nous le cherchions. Mais nous ne le trouvions pas.
R.S. : Voilà des témoignages intéressants de vos partenaires Caporal.
H.R. : C’est excitant pour moi de les voir.
R.S. : Vous avec disparu. Alors que ce passe-t-il juste à ce moment là? Vos partenaires ont commencé à vous chercher?
H.R. : Intéressant, mais je voudrais aussi faire remarquer une série d’événements qui se sont produits et qui n’ont pas été mentionnés, peut-être qu’ils ont oublié, mais moi je ne pourrais jamais oublier ça. Nous étions en effet en train de nous tenir par la main et de prier, mais en tant que chef de patrouille, je me souviens que quand je réalisais que j’avais quelque chose en face de moi, la première lumière et ensuite la seconde qui nous a fait peur, j’ai vu au sommet de cet objet, deux choses, qui me donnent la chair de poule, quand je me les remémore, c’étaient deux lumières rouges tournantes, comme celles des ambulances, et j’ai pensé ‘’Oh mon Dieu ce truc n’est pas de notre planète, ça vient d’ailleurs, mais c’est intelligent’’ et j’ai demandé à mes hommes ce qu’ils voyaient et ils ont corroboré ce que je voyais aussi. Puis j’ai demandé à l’un des soldats ce qu’il voyait, ils étaient hystériques et certains sanglotaient.
R.S. : Y avait-il une communication quelconque avec l’engin à ce moment là?
H.R. : Non, il n’y avait pas encore de communication je crois.
R.S. : Alors avançons Caporal, donc vous êtes allé à la rencontre de l’engin? Vous avez pris un cheval? Vous avez marché?
H.R. : Non, non, non. Lorsque nous nous tenions les uns les autres, nous étions comme vous et moi, plus ou moins à 4m de cette zone avec le portail. Nous avons donc avancé vers là extrêmement paniqués.
R.S. : Toujours en les tenants?
H.R. : Toujours en les tenants, certains priaient ‘’Notre père’’, d’autres ‘’Ave Maria’’ selon affinité religieuse. Mais j’ai pensé que j’avais une plus grande responsabilité et que nous devions nous éloigner de cette chose qui nous faisait peur et qui nous transmettait de la peur, alors je les ai laissé partir et je me suis avancé et ils ont tous crié ‘’Non’’ mais je l’ai fait quand même et j’ai crié ‘’Au nom de Dieu identifiez-vous!’’, demandant qui ils étaient et me sentant ridicule car je savais que ce que j’avais devant moi était étrange, et à ce moment, d’après les soldats, j’ai disparu devant leurs yeux. À plus de 5m d’eux.
R.S. : Alors, vous êtes arrivés au portail? Ou vous n’avez pas pu?
H.R. : Je n’y suis pas arrivé. Je suis arrivé jusque devant le portail et, bon ce n’était pas un petit portail, c’était un portail énorme d’une largeur telle que vingts chevaux peuvent y passer en même temps.
R.S. : Vos partenaires vous voient disparaitre. Que ressentez vous M. Armando?
H.R. : C’est très difficile quand je me remémore cet instant. Cela fait 22 années de silence, 22 années d’introspection. Des nuits entières à chercher des réponses et à étudier le phénomène. Mais, cet instant était un instant de sommeil, d’inactivité, un instant zéro.
R.S. : Mais vous sentez que vous passez au travers de ce portail de lumière à ce moment?
H.R. : Quand les gens parlent d’abduction, ils parlent d’ascension vous savez? Mais non, j’ai pensé que je ‘’traversais’’ ce portail.
R.S. : Pendant combien de temps étiez vous à l’intérieur de l’OVNI, de l’engin?
H.R. : Pour les soldats, c’était environ 15 ou 20 minutes. Mais quand je suis revenu…
R.S. : Mais dites moi ce qui s’est passé à l’intérieur, et ensuite, ce qui s’est passé, quand vous êtes revenus M. Armando, où étiez-vous quand vous avez passé ce portail, que voyez vous? Que ressentez vous?
H.R. : Je vais vous le dire Pedro, je ressens de la moquerie de votre part. Ce que je veux que vous sachiez, c’est que je savais que cette intelligence n’était pas humaine du tout, elle était extraterrestre.
R.S. : Vous avez vu quelque chose? Un être?
H.R. : Je travail dessus par régression hypnotique, je me sens responsable, car j’ai senti qu’on me transmettait des informations télépathiquement, mais je dois être sûr que ce que j’ai ressenti est réel, c’était réel à ce moment là. Cela fait 22 ans et j’ai gardé ça en moi pendant tout ce temps.
R.S. : Y a-t-il eu un quelconque contact verbal?
H.R. : Non, Pedro, c’était télépathique.
R.S. : Télépathique. Et vous pouviez voir vos camarades à ce moment là?
H.R. : Pendant toute la durée, je regardais mes camarades, c’est ce qui…
R.S. : Mais les voyez vous physiquement ou dans votre esprit?
H.R. : Il y a des choses qui ne sont pas claires. Certaines personnes me disent ‘’C’était dans la tête’’ et je leur dis que je les voyait. Mais, il se pourrait aussi que je les voyais dans ma tête. C’est pour cela que je dis que c’était comme traverser un portail et rester en un endroit depuis lequel je pouvais toujours les voir.
R.S. : Est-il possible que vous aviez pu être inconscient à ce moment?
H.R. : Bien sûr il y a cette possibilité.
R.S. : Et vos partenaires étaient juste là debout? Ou étaient-ils en train de crier ou d’essayer de se rapprocher?
H.R. : Ils criaient et essayer d’aller vers la lumière, d’après ce qu’ils ont dit. Ils essayaient d’approcher car ils savaient que j’étais là, ils savaient que j’étais dans cette lumière et ils essayaient de venir m’aider et de ne pas me laisser seul.
R.S. : Un médecin dit que cela pouvait parfaitement être un phénomène naturel. Que répondez-vous à une attitude aussi sceptique venant d’un scientifique?
H.R. : L’autre jour, je regardais une émission sur les OVNIS, mais ils ne donnaient pas les conditions d’observation. Dans mon cas, il faisait nuit noire avec beaucoup d’étoiles et il y avait deux objets, pas un seul, mais deux! Et le fait qu’ils avaient des lumières rouges prouve que c’était une chose douée d’intelligence. Bonne ou mauvaise.
R.S. : Pour en revenir à ce que vous disiez, vos partenaires ont essayé d’attaquer l’engin?
H.R. : Apparemment, ils voulaient faire, mais ils n’ont pas eu le temps, car je suis revenu.
R.S. : Avez-vous reçu un message?
H.R. : Il y a un message. J’ai toujours pensé que par la main de Dieu, les choses arrivent non pas par hasard, mais parce qu’il y a une raison pour. Et particulièrement pour ce qui m’est arrivé la nuit du 25 avril 1977 à 4:30 du matin. Cela doit avoir une raison!
R.S. : Bonne ou mauvaise ?
H.R. : Je parlais hors caméra avec une femme et je lui disais que tout dépend du point de vue que l’humanité décide de prendre. Mauvaise pour certain, mais bonne en réalité.
R.S. : Vous pensiez que les entités que vous aviez devant vous étaient mauvaises?
H.R. : J’essaye de comprendre ça avec l’hypnose, mais j’ai le sentiment qu’elles n’étaient pas bonnes.
R.S. : Je voudrais vous montrer les opignons et les témoignages de vos partenaires au moment où vous êtes revenus.
H.R. : La vérité, c’est que nous avons entendu une voix dire ‘’Les gars!’’… bien sûr, nous sommes sortis et c’était le Caporal Valdez.
R.S. : … alors, il tomba d’en haut juste à nos pieds. Et c’était lui, mais il paraissait petit et j’ai pensé que c’était l’un ‘’d’eux’’, mais après, j’ai vu qu’il avait une barbe.
H.R. : … nous nous sommes approchés de lui et il avait froid et il tremblait. Nous l’avons tiré vers le feu et couvert d’une couverture et il nous regardait avec des yeux exorbités. Puis, il nous dit ‘’Vous ne savez pas qui nous sommes et d’où nous venons’’. Puis, sa voix changea et il dit ‘’
R.S. : … puis sa voix changea et il nous dit ‘’Vous ne savez pas qui nous sommes et d’où nous venons’’. Puis sa voix changea et il dit’’
H.R. : Sa montre marquait la date du 30 ! Nous avons commencé notre service le 25 et sa montre marquait le 30 avril.
R.S. : L’engin a commencé à se diriger vers la jungle et nous l’avons perdu de vue à 6:00.
H.R. : Ils se souviennent de votre retour d’une manière curieuse. Est-ce de la même manière que vous vous souvenez M. Armando?
R.S. : Et bien, j’écoutais les 2 hommes et l’un deux me reconnu, cela m’a calmé finalement. Honnêtement, je ne me souviens pas du moment où je suis tombé.
H.R. : Vous souvenez-vous être arrivé en marchant et vous êtes presque évanoui quand vous vêtes arrivé près de vos partenaires?
R.S. : Je me souviens, que ma condition n’était pas bien bonne.
H.R. : Ensuite, il y a 2 choses qui ont attiré mon attention dans ce témoignage, la montre et la barbe. Combien de temps pensez-vous être resté dans l’engin, dans l’OVNI?
R.S. : Apparemment pour la barbe, ça pourrait correspondre à 5 jours.
H.R. : Mais en temps réel, notre temps?
R.S. : 15 minutes.
H.R. : 15 minutes, et votre barbe pousse comme en une semaine?
R.S. : Oui, plus ou moins.
H.R. : Et la montre avance?
R.S. : Elle avance de 5 jours.
H.R. : Vous avez encore cette montre?
R.S. : Non.
H.R. : Qu’est-il arrivé à cette montre?
R.S. : Je ne saurais le dire, je me souviens de la marque mais… je crois qu’ils me l’ont demandé.
H.R. : Avez-vous rérifié au moment où l’armée chilienne effectuait son enquête?
R.S. : Ce serait un mensonge de dire que l’armée l’a prise, car ça pourrait être eux ou l’une des nombreuses personnes qui m’entouraient pour me questionner. Mais, j’ai trouvé remarquable que personne ne me questionne à nouveau à son sujet ou qu’ils disent ‘’hé voici la montre’’.
H.R. : Vous venez de dire que c’étaient des entités mauvaises, pourquoi?
R.S. : Je ne sais pas s’il s’agit de ma perception Pedro, mais je dois dire, sans être égocentrique, que des milliers de personnes sont venues me parler à ce sujet. Et certains disent qu’ils ont eu des mauvaises rencontres et certains en ont eu de bonnes, mais la majorité rapportent des mauvaises rencontres. Et la mienne était mauvaise. Parce que s’ils avaient été bons, je n’aurais pas ressenti cette panique, cette peur et cette anxiété et tout ce que j’ai ressenti après. C’est une question qui m’a toujours inquiétée.
H.R. : Alors, vous êtes inquiet au sujet du futur de l’humanité?
R.S. : Oui. Je veux dire, ce qui va arriver dans le futur est très clair pour moi.
H.R. : Craignez-vous une invasion extraterrestre M. Valdez?
R.S. : Je travail là-dessus en ce moment pour être capable de dire des choses.
H.R. : Cela fait partie du ‘’message’’ ?
R.S. : Oui.
H.R. : Avez-vous peur?
R.S. : Non Pedro. Car pendant les 22 dernières années, j’ai travaillé sur mes manuscrits pour apprendre à me défendre de ceux qui sont mauvais.
H.R. : Vous travaillez avec l’un de nos grands collaborateurs, le journaliste Victor Gutiérrez pour publier un livre.
R.S. : Oui, je travaille avec lui et je le remercie pour son support, de même que mon ami Rodrigo Bravo en secret, enfin, je veux dire que nous travaillons sur des choses que je dois donner à Victor. Nous voulons publier le livre à la fin de l’année, et cela n’a rien à voir avec la ‘’fin du monde’’, nous voulons sortir ça de nos esprits. Mais…
H.R. : Alors, il n’y a pas de ‘’fin du monde’’ ?
R.S. : Nous parlions de l’espace-temps Pedro, cela peut arriver à n’importe quel moment, ce gros événement qui arrive peut survenir à chaque instant.
H.R. : Après ce qui est arrivé le 25 Avril, avez-vous eu d’autres contacts? Avec des extraterrestres?
R.S. : Je pense que je me souviens, non, je me souviens, voilà comment c’était, cette rencontre avec des ‘’Men in Black’’. J’ai eu une expérience avec deux d’entre eux, ils m’ont rendu visite alors que je travaillais au bureau à Temucu. Et ces deux personnes m’ont posé plein de questions bizarres et ont fait plein de dessins étranges et ils sont arrivés à la conclusion que… c’est la deuxième fois que je fus vraiment pris de peur, car ils avaient dit ‘’ Vous venez au nom de qui?’’ et ils ont parlé de quelque chose que moi seul savait, et il n’y a aucune chance qu’ils aient pu l’apprendre autrement, et cela m’inquiétait fortement.
H.R. : Qu’ont-ils découvert?
R.S. : Écoutez Pedro, pour moi la lettre ‘’H’’ a toujours été très importante, et vous savez sur les héliports, il y a toujours un immense H sur la piste d’atterrissage, j’ai évité de croiser ces zones, je marche toujours autours en me demandant pourquoi je fais cela. J’ai même mis un ‘’H’’ en argent tout petit, sur mon portefeuille, et ma famille se moque toujours de moi en essayant de trouver à quel nom cela correspond.
H.R. : D’une Helena.
R.S. : Hahaha, oui mais ce n’était pas ça du tout. Et donc, ils ont dit ‘’Sortez-le, cela ne sert à rien’’, mais, je ne voulais pas, et sur mon sac, j’avais aussi mis un ‘’H’’. J’ai des amis qui se souviennent de ça.
H.R. : Et cela représente-t-il un symbole qui a une relation avec les extraterrestres?
R.S. : Ces personnes voulaient me montrer que oui. À la maison, je dessinais toujours des H avec l’eau du thé, où dans un carnet. Mais, ces personnes m’ont montré ce que signifiait ce symbole, et j’en ai eu la chair de poule, car ils m’ont montré ce que c’était.
H.R. : Que signifie ce ‘’H’’? C’est le nom d’une planète ?
R.S. : Il semble que oui.
H.R. : Est-il vrai par exemple, que vous aviez connaissance du fait que dans le nord se trouvent des cités souterraines où vivent d’autres êtres?
R.S. : Eh bien, j’ai eu la visite d’une femme très étrange, très spéciale, qui, si je n’avais pas été sceptique et si je ne m’étais pas contrôlé, aurait pu me faire dire qu’elle venait d’un autre monde. Elle m’a invité à visiter 3 villes souterraines au nord du Chili, mais, je n’y suis pas allé. Ma femme a été l’une des influences principales qui m’a convaincu que je ne devais pas aller là où je n’avais rien à faire. Je ne regrette pas ne pas y être allé.
H.R. : Vous étiez à l’hôpital militaire, pendant un certain temps n’est-ce pas? Pendant plus d’un mois
R.S. : Oui, j’étais à l’hôpital militaire, car, ils me faisaient faire des analyses, les ongles, les
H.R. : Avez-vous un quelconque élément étrange dans votre corps?
R.S. : Hahaha, non pas que je sache Pedro.
H.R. : Cette conversation nous laisse songeurs à propos de ce sujet passionnant. Quand le livre sera-t-il publié?
R.S. : Nous souhaitons le publier à la fin de l’année.
F I N .