Post by Andrei Tchentchik on May 3, 2020 17:08:47 GMT 2
(#452).- Étude pessimiste, concernant la découverte d’une vie extraterrestre.
Une étude se montre pessimiste, concernant la découverte d’une vie extraterrestre.
Par : Yohan Demeure, rédacteur scientifique
17 novembre 2019, 4 h 51 min
Crédits : NRAO / AUI / NSF / S. Dagnell
Les recherches d’une vie extraterrestre mobilisent de plus en plus les chercheurs. Néanmoins, une récente étude se montre assez pessimiste au sujet d’une telle découverte. Selon les chercheurs, la vie peut être totalement absente dans certains points d’eau où les conditions de vie sont trop extrêmes.
Sommaire :
L’eau, c’est la vie
Des conditions trop difficiles
Une étude utile
L’eau, c’est la vie
Récemment, deux entités ont décidé d’unir leurs forces afin de découvrir une vie extraterrestre. Il s’agit du SETI, spécialisé dans la recherche de signes de vie extraterrestre et du satellite TESS, porté sur la recherche d’exoplanètes. Il y a peu, le lauréat du prix Nobel de physique Didier Queloz a estimé qu’une telle découverte devrait se produire dans les 30 prochaines années.
En août 2019, un chercheur italien a prouvé l’existence d’un lac d’eau liquide sous le pôle Sud de mars. D’une longueur de 20 km, celui-ci se trouverait sous une épaisse couche de glace de 1,5 km d’épaisseur. Les recherches d’une vie microbienne se concentrent sur l’eau, bien que d’autres conditions doivent être réunies. Rappelons que sur Terre, il existe des organismes extrémophiles, c’est-à-dire capables de survivre dans des conditions extrêmes. Or, ceux-ci peuvent évoluer dans des eaux terriblement acides et/ou accusant une température extrêmement élevée. L’espoir semble permis. Alors pourquoi la vie ne serait-elle pas présente ailleurs dans l’Univers ?
Des conditions trop difficiles
Une récente étude publiée dans la revue Nature Ecology & Evolution le 28 octobre est venue apporter sa dose de pessimisme. L’équipe de Purificación López-García du pôle Ecologie systématique et évolution (ESE) du CNRS a notamment découvert un point d’eau aux conditions extrêmes dans lequel aucune vie n’a été retrouvée !
Cette découverte a été faite dans la dépression de Danakil (Éthiopie), plus précisément dans la région géothermique du volcan Dallol. Le point d’eau dénué de vie réunit une somme de caractéristiques fatale à toute forme de vie, et ce même concernant les extrémophiles ! Il est question d’une eau terriblement chaude, acide et salée.
La zone du volcan Dallol dans la dépression de Danakil est réputée pour abriter les points d’eau les plus extrêmes du globe !
Crédits : Gusjer /Flickr
Une étude utile
L’étude en question servira sans aucun doute aux futures explorations spatiales. Effectivement, les chercheurs ont retrouvé des « imposteurs d’organismes biologiques » dans les points d’eau étudiés. Il s’agit en réalité de grains riches en silice ressemblant à des cellules. Ainsi, cette découverte permettra à l’avenir de ne pas interpréter trop vite certains résultats d’étude.
Enfin, les chercheurs ne sont pas catégoriques. Selon eux, il est possible que de la vie ait pu se développer sur d’autres planètes dans des points d’eau aussi extrêmes que ceux étudiés à Dallol. En effet, les conditions favorables à la vie pourraient y être différentes, et avoir donné lieu à une toute autre évolution.
F I N .
Une étude se montre pessimiste, concernant la découverte d’une vie extraterrestre.
Par : Yohan Demeure, rédacteur scientifique
17 novembre 2019, 4 h 51 min
Crédits : NRAO / AUI / NSF / S. Dagnell
Les recherches d’une vie extraterrestre mobilisent de plus en plus les chercheurs. Néanmoins, une récente étude se montre assez pessimiste au sujet d’une telle découverte. Selon les chercheurs, la vie peut être totalement absente dans certains points d’eau où les conditions de vie sont trop extrêmes.
Sommaire :
L’eau, c’est la vie
Des conditions trop difficiles
Une étude utile
L’eau, c’est la vie
Récemment, deux entités ont décidé d’unir leurs forces afin de découvrir une vie extraterrestre. Il s’agit du SETI, spécialisé dans la recherche de signes de vie extraterrestre et du satellite TESS, porté sur la recherche d’exoplanètes. Il y a peu, le lauréat du prix Nobel de physique Didier Queloz a estimé qu’une telle découverte devrait se produire dans les 30 prochaines années.
En août 2019, un chercheur italien a prouvé l’existence d’un lac d’eau liquide sous le pôle Sud de mars. D’une longueur de 20 km, celui-ci se trouverait sous une épaisse couche de glace de 1,5 km d’épaisseur. Les recherches d’une vie microbienne se concentrent sur l’eau, bien que d’autres conditions doivent être réunies. Rappelons que sur Terre, il existe des organismes extrémophiles, c’est-à-dire capables de survivre dans des conditions extrêmes. Or, ceux-ci peuvent évoluer dans des eaux terriblement acides et/ou accusant une température extrêmement élevée. L’espoir semble permis. Alors pourquoi la vie ne serait-elle pas présente ailleurs dans l’Univers ?
Des conditions trop difficiles
Une récente étude publiée dans la revue Nature Ecology & Evolution le 28 octobre est venue apporter sa dose de pessimisme. L’équipe de Purificación López-García du pôle Ecologie systématique et évolution (ESE) du CNRS a notamment découvert un point d’eau aux conditions extrêmes dans lequel aucune vie n’a été retrouvée !
Cette découverte a été faite dans la dépression de Danakil (Éthiopie), plus précisément dans la région géothermique du volcan Dallol. Le point d’eau dénué de vie réunit une somme de caractéristiques fatale à toute forme de vie, et ce même concernant les extrémophiles ! Il est question d’une eau terriblement chaude, acide et salée.
La zone du volcan Dallol dans la dépression de Danakil est réputée pour abriter les points d’eau les plus extrêmes du globe !
Crédits : Gusjer /Flickr
Une étude utile
L’étude en question servira sans aucun doute aux futures explorations spatiales. Effectivement, les chercheurs ont retrouvé des « imposteurs d’organismes biologiques » dans les points d’eau étudiés. Il s’agit en réalité de grains riches en silice ressemblant à des cellules. Ainsi, cette découverte permettra à l’avenir de ne pas interpréter trop vite certains résultats d’étude.
Enfin, les chercheurs ne sont pas catégoriques. Selon eux, il est possible que de la vie ait pu se développer sur d’autres planètes dans des points d’eau aussi extrêmes que ceux étudiés à Dallol. En effet, les conditions favorables à la vie pourraient y être différentes, et avoir donné lieu à une toute autre évolution.
F I N .