Post by Andrei Tchentchik on Jul 31, 2020 12:51:24 GMT 2
(#457).- Pourrait-il y avoir des sondes ET’s cachées près de la Terre ?
Pourrait-il y avoir des sondes extraterrestres cachées près de la Terre ?
Par : Brice Louvet, rédacteur sciences
2 octobre 2019, 12 h 02 min
Crédits : NASA
Pour observer notre planète, des sondes extraterrestres auraient besoin d’un point d’ancrage solide en orbite, capable de les dissimuler facilement. En ce sens, les quasi-satellites de la Terre pourraient être l’endroit idéal pour se cacher.
Imaginez ceci : il y a 80 millions d’années, une civilisation avancée détecte des signatures de vie sur une notre planète. Elle envoie des signaux, mais ne reçoit rien en retour. Elle adopte alors une autre approche, et envoie une sonde robotique directement sur place. Le but : observer ce qu’il se passe sur cette étrange planète, sans intervenir. Voir, sans être vu. Pour ce faire, ces sondes extraterrestres auraient alors besoin de s’installer en orbite autour de notre planète. Pas trop près ni trop loin. Il faudrait également trouver un moyen de passer inaperçu. Pour le physicien américain James Benford, ces “cachettes” existent. Il y en a quelques-unes autour de la Terre.
Les quasi-satellites
On les appelle aussi les objets co-orbitaux. Ces objets effectuent autour du Soleil des boucles orbitales similaires à celles de la structure orbitale de la Terre. On n’en connaît qu’une poignée. Le plus proche de la Terre, appelé 2016 HO3, ne mesure qu’une vingtaine de mètres de diamètre. Il évolue à un peu plus de 14 millions de kilomètres de la Terre.
Pour le chercheur, ces petites pierres de quelques mètres de diamètre qui “dansent” autour de la Terre constituent un moyen idéal de pouvoir observer notre monde à partir d’un objet naturel sécurisé. Non seulement ces astéroïdes permettraient de dissimuler une ou plusieurs sondes, mais ils fourniraient également des matières premières (activité minière) et une énergie solaire constante. Ces dispositifs, en plus de nous surveiller, pourraient faire des rapports assez réguliers sur notre biosphère et notre civilisation pendant de longues périodes.
L’orbite suivie par 2016-H03, l’un des quasi-satellites de la Terre.
Crédits : NASA/JPL-Caltech/ James Benford
Ça ne coûte rien de jeter un œil
L’hypothèse, qui paraît tout de même très improbable au premier abord, a été publiée dans The Astronomical Journal, une revue importante. Et comme le souligne le physicien et théoricien Paul Davies, de l’Université de l’Arizona, « cela ne coûte rien d’aller jeter un coup d’œil. Même si nous ne trouvons pas de sondes extraterrestres, nous pourrions trouver quelque chose d’intéressant ».
Pour le moment, notre meilleure cible reste l’astéroïde 2016 HO3. C’est le plus petit et le plus stable connu. La Chine a d’ailleurs déjà annoncé son intention d’envoyer une sonde sur place dans le cadre d’une mission de 10 ans qui sera lancée en 2024.
F I N .
Pourrait-il y avoir des sondes extraterrestres cachées près de la Terre ?
Par : Brice Louvet, rédacteur sciences
2 octobre 2019, 12 h 02 min
Crédits : NASA
Pour observer notre planète, des sondes extraterrestres auraient besoin d’un point d’ancrage solide en orbite, capable de les dissimuler facilement. En ce sens, les quasi-satellites de la Terre pourraient être l’endroit idéal pour se cacher.
Imaginez ceci : il y a 80 millions d’années, une civilisation avancée détecte des signatures de vie sur une notre planète. Elle envoie des signaux, mais ne reçoit rien en retour. Elle adopte alors une autre approche, et envoie une sonde robotique directement sur place. Le but : observer ce qu’il se passe sur cette étrange planète, sans intervenir. Voir, sans être vu. Pour ce faire, ces sondes extraterrestres auraient alors besoin de s’installer en orbite autour de notre planète. Pas trop près ni trop loin. Il faudrait également trouver un moyen de passer inaperçu. Pour le physicien américain James Benford, ces “cachettes” existent. Il y en a quelques-unes autour de la Terre.
Les quasi-satellites
On les appelle aussi les objets co-orbitaux. Ces objets effectuent autour du Soleil des boucles orbitales similaires à celles de la structure orbitale de la Terre. On n’en connaît qu’une poignée. Le plus proche de la Terre, appelé 2016 HO3, ne mesure qu’une vingtaine de mètres de diamètre. Il évolue à un peu plus de 14 millions de kilomètres de la Terre.
Pour le chercheur, ces petites pierres de quelques mètres de diamètre qui “dansent” autour de la Terre constituent un moyen idéal de pouvoir observer notre monde à partir d’un objet naturel sécurisé. Non seulement ces astéroïdes permettraient de dissimuler une ou plusieurs sondes, mais ils fourniraient également des matières premières (activité minière) et une énergie solaire constante. Ces dispositifs, en plus de nous surveiller, pourraient faire des rapports assez réguliers sur notre biosphère et notre civilisation pendant de longues périodes.
L’orbite suivie par 2016-H03, l’un des quasi-satellites de la Terre.
Crédits : NASA/JPL-Caltech/ James Benford
Ça ne coûte rien de jeter un œil
L’hypothèse, qui paraît tout de même très improbable au premier abord, a été publiée dans The Astronomical Journal, une revue importante. Et comme le souligne le physicien et théoricien Paul Davies, de l’Université de l’Arizona, « cela ne coûte rien d’aller jeter un coup d’œil. Même si nous ne trouvons pas de sondes extraterrestres, nous pourrions trouver quelque chose d’intéressant ».
Pour le moment, notre meilleure cible reste l’astéroïde 2016 HO3. C’est le plus petit et le plus stable connu. La Chine a d’ailleurs déjà annoncé son intention d’envoyer une sonde sur place dans le cadre d’une mission de 10 ans qui sera lancée en 2024.
F I N .