Post by Andrei Tchentchik on Aug 19, 2020 15:36:49 GMT 2
(#470).- L’implication des militaires dans l’affaire Colares 1977, Brésil.
L’implication des militaires dans l’affaire Colares 1977, Brésil.
Deux facteurs ont apparemment été essentiels pour déterminer la participation de l’Armée de l’Air Brésilienne (FAB) dans l’enquête du phénomène des Chupas-chupas ; l’invasion évidente de l’espace aérien national par des engins volants étrangers et la pression constante dont ont souffert de nombreux habitants de la région qui était un souci profond pour la plupart des maires des villes touchées.
Ces raisons ont été suffisantes pour le premier commandement aérien régional de l’aéronautique (COMAR), installé à Belèm, élabore un rapport circonstancié sur le phénomène, qui devait être complètement analysé d’une façon objective.
Pour créer cette documentation, un groupe de militaires, sous le commandement de Uyrangé Bolivar Soares Nogueira de Hollanda Lima, alors capitaine, qui avait pour mission de diriger l’Opération Prato, est venu examiner les villages touchés et rassembler les dépositions des témoins et des victimes, et pour enregistrer des manifestations du phénomène d’UFO dans le secteur.
L’opération a durée de Septembre à Décembre 1977, et a eu comme conséquence l’élaboration d’un document d’approximativement 1000 pages, y compris des centaines de photographies des engins volants, des schémas, des cartes et de copies des articles de journaux. L’opération est parvenue à prendre environ 5 heures de films en format 8 millimètres démontrant la présence des engins extraterrestres dans l’Amazonie, mais aucune de ces données n’a été alors publiée publiquement.
Naturellement à cette époque, de nombreux officiers ont fait face au phénomène OVNI en tant que sceptiques, comme étant chose douteuse et même une simple croyance populaire. Selon le Colonel Hollanda, les engins volants ont été considérés avec beaucoup de prudence, comme étant quelque chose d’improbable, et étaient une raison de conflits entre les militaires.
Revista UFO, le magazine d’ufologie Brésilien, a édité en Septembre 1991 un numéro contenant des descriptions, des commentaires et des données rassemblées par ces agents de l’Armée de l’Air Brésilienne. Quelques photos de cette époque avaient été également divulguées. Cependant, le développement vraiment nouveau était que les événements ont été occasionnellement confirmés d’une façon plutôt transparente, pour la première fois dans l’histoire du FAB. Évidemment les militaires étaient divisés, quelques hauts officiers audacieux voulant déclarer que les OVNIS sont réels, d’autres étant enclin à remettre le sujet sous le boisseau.
Dans les interviews et des conférences à Rio De Janeiro, à l’invitation de l’ufologue Marco A. Petit, le Colonel Hollanda a dit qu’il avait pensé que l’opération fut mise sur pied grâce à la présence du général de brigade le Général Protasio Lopes De Oliveira, du 1er COMAR, qui avait un grand intérêt pour le sujet. ‘’ Ce fut une chance qu’à ce moment là, dans cette région, un officier de l’aéronautique, un général de brigade General, qui croyait aux soucoupes volantes, était le responsable. S’il y avait eu un autre officier, un autre général de brigade, l’opération n’aurait pas peut-être eu lieu.’’
La raison pour laquelle le Brigadier General Protasio Lopes de Oliveira était intéressé par les OVNIS est fort simple; il fut lui-même un témoin dans un cas d’observation d’OVNI et il en perdit tout ses doutes quant à la réalité et même à la nature du phénomène.
Hollanda a présenté un échantillon de la vaste quantité de données que les militaires, lui-même et d’autres sources ont rassemblées, dans l’anonymat complet au moment des faits.
À cette époque, simple Capitaine, Hollanda revenait d’un cours à Brasilia, quand il s’est présenté à la tête de la deuxième section du !er COMAR, au Colonel Ferraz de Barros de Camilo. Il lui a été demandé d’abord s’il croyait aux soucoupes volantes. Il donna une réponse affirmative, et c’est alors que Ferraz de Barros lui dit : ‘’ dans ce cas, vous serez responsable de cette opération.’’ Dans les dossiers que Hollanda a reçus, il y avait des documents liés à l’opération, qui n’avait pas encore reçu de nom de code, mais était déjà en cours par l’utilisation d’agents privés.
La pression des autorités municipales :
La situation dans les diverses régions des États de Para et de Maranhao demandait une action. En Juin, Juillet et Août les journaux portaient à la connaissance des autorités principales des villes de Pine, Cajapio, Are Vicente et Are Bento, que les gens ont dit avoir été attaqué par ce qu’ils ont décrit comme des ‘’ rayons lumineux ‘’ venant de ‘’ lumière mystérieuses ‘’. En raison d’une certaine ostentation dans la presse, et du fait des quelques rapports de décès liés au phénomène, il y avait une agitation tout à fait considérable.
Par exemple, le Journal ‘’Le libéral’’ de Belèm, le 14 juillet, a signalé que le 22 juin 1977, les frères Apolinario Firmino et Jose Correia, ainsi que leur beau-frère Aureliano Alves, ont ancré leur bateau sur l’île des Crabes, dans la ville d’Alcantara. Pendant la nuit, Firmino, Jose et Aureliano étaient allés dormir, Apolinario ayant décidé de dormir sur la partie supérieure du bateau. Peu de temps après minuit, selon ce que rapportent Jose et Aureliano, un grand objet a produit un flash puissant qui les a tant terrifié, qu’ils n’ont même plus crier jusqu’à ce que Firmino ait percé le silence en hurlant. À ce moment, Apolinario s’est réveillé et est descendu pour aider ses frères et beau-frère. Quand il est arrivé, il a trouvé Firmino mort et ses autres deux parents en pleine crise de douleur. Tous présentaient des marques de brûlure sur le thorax. La police a examiné les lieux et n’a rien trouvé d’anormal. Les médecins qui avaient traité Aureliano et Jose à l’hôpital Socorrao à Sao Luiz n’ont communiqué aucune conclusion. Les jurisconsultes qui avaient effectué l’autopsie du corps de Firmino ont conclu leur rapport en décrivant qu’il ‘’a été brûlé’’ par ‘’une décharge électrique’’, sans autres explications.
‘’La lettre’’ un périodique de la région du Para a également rapporté en 1977 les soucis des habitants quand cette histoire a été connue. Effrayé par les apparitions d’OVNIS et de ses effets sur la population, Maneco Paiva maire de la ville de Pine, a envoyé une demande d’aide au commandement des forces aériennes à Sao Luiz. Selon le journal régional, le commandement a dirigé sa note vers la base aérienne de Belèm, où l’information a été retransmise au ministère de l’air.
Le phénomène s’est propagé aux villes de Vizeu et de Braganca, le long du fleuve Gurupi. En peu d’heure, il a atteint les environs de Belèm. La plupart du temps, la région centrale du phénomène était Colares, une ville de 2000 habitants qui, selon le Colonel Hollanda a suscité une plus grande attention de la part de l’opération Prato.
Le maire de Vigia, dans le Para, dans le deuxième semestre de 1977, a informé le 1er commandement aérien régional des événements et a demandé l’action des forces armées. Cela a créé des querelles au conseil municipal de Belèm. Quand ils ont appris que l’enquête ‘’des autorités compétentes’’ avait conclu que le phénomène a été provoqué par des ballons et des satellites météorologiques. Des conseillers municipaux de Belèm se sont plaint devant le tribunal, étant de plus irrité par les commentaires maintenant ridiculisant, parus dans la presse.
Au village de Saint Antonio de Umbituba, à côté de la ville de Vieja, l’ancien commissaire de police Alceu Marcilio de Souza se rappelle parfaitement les faits qui se sont abattus sur la population. Lors de nuits passées à Umbituba, dans des enquêtes de police, il peut constater l’inquiétude des gens. Il se rappelle qu’une équipe de l’aéronautique’’ enquêtait également et que certain se ses membres étaient venus parler avec lui à propos des apparitions. Il se peut qu’il s’agisse en fait de l’équipe de Jacques Vallée, lequel ayant été contractant pour la NASA en informatique était souvent présenté à tort comme ‘’une personne de la NASA.’’
VINGT ANS APRÈS :
Dans une interview accordée à un magazine Brésilien d’ufologie en 1997, presque 20 ans après le cas, le Colonel Hollanda a commencé à faire des déclarations étonnantes. Il était maintenant un Colonel en retraite, et a affirmé que son équipe OVNIS n’avait rien pu révéler en raison du risque de sanctions personnelles par les autorités de l’Armée de l’Air.
‘’Maintenant,’’ déclara-t-il ’’Je me sens dans l’obligation de dire ce qui s’est produit en Amazonie.’’ Il a déclaré à l’éditeur de Revista UFO J. Gevaerd, que l’opération a eu l’objectif initial de démystifier ces phénomènes. J’étais sceptique moi-même au sujet de la nature extraterrestre de ces faits. Mais, après quelques semaines, quand les disques de vol avaient commencé à apparaitre dans tous les sens, je n’ai plus eu aucun doute.’’
LES DOCUMENTS DE L’ARMÉE NE SONT TOUJOURS PAS ACCESSIBLES :
NOTE : Le paragraphe qui suit est tel que publié en 2002.
Les documents ont enfin été diffusés en 2005, voir la page principale pour ce dossier.
L’épais dossier de l’Armée Brésilienne n’est toujours pas accessible au public et aux chercheurs, toutefois certains militaires ont laissé filtrer quelques éléments reproduits tels qu’ils les avaient fournis pour le dossier. Ci-dessous, un document manuscrit qui serait une reconstitution d’un des témoignages dans le dossier officiel :
Date, heure, localisations sont clairement indiquées, l’objet a été estimé être à 500 mètres du lieu d’observation.
Il y est indiqué : l’émission de rayons verts et rouges dirigés de l’avant du disque, d’un échappement rouge sur l’arrière et d’une luminosité rouge au dessous, d’une coupole transparent sur le dessus, l’objet étant proche de la couleur blanche.
Les conditions météo sont données comme : ciel clair, rien à signaler.
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Articles et documents complémentaires
COLARES 1977, L’IMPLICATION DES MILITAIRES :
Introduction par A.J. Gevaerd, rédacteur en chef d’UFO Magazine, Brésil, 2005.
Photo : A.J. Gevaerd, Wikidata
Chers collègues :
Je me suis fais l’engagement, ainsi qu’aux lecteurs de UFO Magazine Brésil de ne rien entreprendre concernant la question des mensonges que nous obtenons de nos militaires et autorités au sujet des OVNIS au Brésil. Mais ces mensonges sont simplement indignent et nous ne pouvons pas rester silencieux.
Donc, j’ai décidé de poursuivre cette question quoi qu’il arrive. J e croule sous les informations qui contredisent les menteurs et je publie maintenant un message récent reçu d’un lecteur du magazine, qui est également en colère en raison de la politique de dissimulation mise en application par les militaires. Il y aura d’autres choses à venir et je le diffuserai au Brésil et outre-mer.
A.J. Gevaerd
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Le porte-parole du Département Brésilien de l’armée de l’Air pour la Communication Sociale, ment au sujet des OVNIS.
Lettre à UFO Magazine Brésil :
Le journal Correio Braziliense a publié toute une page au sujet des OVNIS dans son édition du 30 janvier 2005, sous le titre ‘’Sécurité’’ et le sous-titre ‘’Chasseurs d’ET’’. Le rapport a été signé par Ullisses Campbell. Entre d’autres sujets, le texte décrit la campagne effectuée par UFO Magazine Brésil : ‘’ Liberté d’Accès à l’information Maintenant ‘’ , et rapporte que les ufologues brésiliens veulent voir l’ouverture des archives secrètes du gouvernement au sujet de l’Opération Soucoupe, le cas de Varginha, et ce que les chercheurs ufologues brésiliens appellent ‘’ La nuit officielle des OVNIS au Brésil ‘’. Cette demande est incluse dans le document appelé ‘’ Manifeste de l’Ufologie Brésilienne ‘, qui est une partie intégrale de la campagne, et est publié par le magazine et son site Internet.
Dans le rapport mentionné ci-dessus, sous le sous-titre ‘’Archive de Brasilia ‘’, Campbell présente des parties de son entrevue avec le major Antonio Lorenzo de l’armée de l’Air, du département brésilien de l’Armée de l’Air pour la communication sociale. Le texte dit : ‘’ le ministère de l’Armée de l’Air admet l’existence des rapports au sujet des objets volants non identifiés dans les archives du Commandement Brésilien pour la Défense Aérienne (Comdabra), un corps militaire basé dans la région du Lac du Sud. Le rapport du Major Lorenzo se poursuit par : ‘’ mais aucun de ces derniers n’a une approche investigatrice, nous ne sommes jamais sortis à la recherche des soucoupes volantes dans les cieux brésiliens.’’
L’officier continue en disant que les ufologues n’ont pas besoin de recueillir 30,000 signatures, ce qui est l’intention de la campagne mentionnée ci-dessus – pour faire révéler ces documents. Il termine : ‘’ un ordre du commandant de l’armée de l’Air, da Silva Bueno de Luiz Carlos, ou du ministre de la défense, Jose Alencar, est suffisant pour ouvrir les archives. ‘’
Le texte continue en informant que le rapport de Opération Soucoupe, qui a été lu par des ufologues partout dans le monde et est publié sur le site Internet de UFO Magazine Brésil , aurait été libéré par l’officier qui dirigeait l’opération, Uyrange Hollanda, interviewé par le rédacteur du magazine, A.J. Gevaerd. Dans les documents, dit le Correio Braziliense, il y aurait des rapports des personnes attaquées par des lumières venant du ciel qui ont brûlé leurs peaux, les dénommés chupa-chupa. (*).
Pour finir, le rapport informe le lecteur que, selon le Major Lorenzo, il n’y aurait là aucune évidence d’observation d’OVNIS dans n’importe lequel des rapports de l’Armée de l’air. L’officier déclare : ‘’ pour autant que je le sache, il y a seulement des rapports au sujet de gens qui disent : j’ai vu ceci, j’ai vu cela dans le ciel, dans ces rapports. L’Armée de l’Air n’a jamais mis en place la moindre opération afin de surveiller des lumières qui sont Mars ou Jupiter.’’
L’officier ment.
Je voudrais informer UFO Magazine Brésil que j’ai reçu l’information vérifiée, que les déclarations faites par le Major Antonio Lorenzo, à partir du département de l’Armée de l’Air brésilienne pour la communication sociale, sont fausses. Il ne dit pas la vérité dans ses déclarations au journaliste Ullisses Campbell et, en conséquence, dans la position qu’il occupe, il commet une faute sérieuse envers la société brésilienne qui demande à être réparée.
Je déclare qu’en 1977, j’étais un membre du Centre brésilien pour les Études d’Ufologie (CNEU), fondé et dirigé par le Général Alfredo Moacyr de Mendonca Uchoa, qui était basé dans l’Université Uniao Pioneira de Integracao Social (UPIS). J’ai occupé une position élevée dans l’établissement, que je ne vais pas indiquer, afin de maintenir mon nom dans le secret. Une nuit, à 20:30, j’étais dans le bureau du Général Uchoa, assis à sa table, quand trois hommes habillés en tenues noires et tenant des valises énormes sont apparus. Depuis la porte, ils ont dit : ‘’ Général, nous sommes là ’’ . ‘’ Je viens ‘’, fut sa réponse.
Alors, les trois hommes sont sortis attendre dans le couloir. Le Général Uchoa m’a dit à voix basse : ‘’ce sont des agents de sécurité de l’Armée de l’Air , et ils y apportent de bonnes nouvelles de Colares, État de Para.’’ Il m’a alors demandé de le suivre lui et les hommes, et nous nous sommes dirigés vers les archives classées de l’UPIS. Le premier des officiers avait une clef dans les mains, il a ouvert la porte et s’est écarté de sorte que les autres puissent passer. Il était le dernier, mais quand ce fut mon tour d’entrer, j’ai été arrêté sous le prétexte que le sujet était secret et il ne m’a pas été permis d’aller plus loin.
Le Général Uchoa qui était déjà à l’intérieur de la salle, s’est retourné et a dit : ‘’ c’est un homme en qui j’ai toute ma confiance. S’il ne peut pas entrer, je n’entre pas non plus.’’ Alors, les officiers n’ont pas eu d’autre fois et m’ont laissé entrer. Nous nous sommes assis tous autour d’une grande table et ils ont commencé par expliquer en détails tout ce qui devrait parvenir au Général Uchoa – et entre autres questions, il y avait le fait que la mission qu’ils ont effectué était dans Colares, une ville de la côte de l’État de Para. Ce qu’ils nous ont montré étaient les images et les documents au sujet de l’opération Soucoupe, qui étaient impressionnants.
J’ai été stupéfié avec la quantité de films et de plus de 200 photographies qu’ils ont présentées. C’était une source sans fin de matériel de haute qualité. Des soucoupes volantes ont été filmées et photographiées de près par ces officiers – j’imagine des distances de 100 m à 200 m. Dans cette grande quantité d’évidences se trouvaient des clichés ‘’de lumières éloignées’’, qui sont venues vers eux jusqu’à très près. Tout a été filmé et bien photographié en images de haute qualité et de bon contraste. Tous les faits se sont produits pendant plusieurs nuits. Il y avait un expert en matière de photo et de film parmi les hommes, qui a expliqué les détails techniques des images au Général Uchoa, les conditions dans lesquelles elles ont été prises, le type de pellicule et les durées d’exposition.
Il y avait un autre expert qui a expliqué des aspects physiques au sujet des OVNIS au Général Uchoa, et nous avons passé plus de trois heures à examiner tout le matériel. Cependant, pendant tout ce temps, je n’ai rien dit, puisque j’ai été perçu en tant qu’intrus et n’ai pas été vraiment invité. Les hommes ne se sont pas adressés à moi non plus. En fin de compte, la conclusion d’Uchoa était : ‘’ il n’y a aucun doute que ce sont réellement des engins interplanétaires présents sur notre planète. Nous devrions les recevoir afin de comprendre leurs intentions réelles.’’
Voilà, c’est mon rapport, qui j’espère être utile pour UFO Magazine Brésil et la Communauté brésilienne d’Ufologie dans leur campagne pour la liberté d’accès aux informations ufologiques. Mon intention est de contribuer à montrer à quel point, il est important que le gouvernement demande aux forces armées d’ouvrir leurs archives immédiatement.
Publié par A.J. Gevaerd, éditeur de UFO Magazine Brésil.
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UNE INTERVIEW DU COLONEL HOLLANDA :
Quand la terreur provoquée par les OVNIS à Colares eut gagné les villes voisines, les forces aériennes Brésilienne ont envoyé une équipe militaire pour découvrir ce qui se produisait. Cette opération a été appelée ‘’ Opération Prato (assiette ou soucoupe) et a été commandée par le Capitaine Uyrange Bolivar Soares Norgueira de Hollanda Lima, maintenant Colonel en retraite. Son équipe a fait des centaines de photos et quatre films. Quand le phénomène a cessé, les militaires ont clos le dossier. Malheureusement, aucune des photos et aucun des films n’ont été montrés au public. Mais è la grande surprise des ufologues, en octobre 1997, le Colonel Hollanda a donné une interview détaillée aux chercheurs : Jose Gevaerd et Marco Antonio Petit, respectivement éditeur et co-éditeur du Magazine Brésilien ‘’Revista UFO’’ (OVNI Magazine)). Voici le texte intégral de cette interview importante :
UFO Magazine – Si vous avez créé un dossier, nous indique-t-il, alors qu’il y aurait eu quelque progrès dans la recherche ?
Hollanda – Oui, quand je suis arrivé de Brasilia, que j’avais déjà des agents qui ont été envoyés sur place pour étudier les observations d’OVNIS, parce que cela se produisait déjà tellement souvent dans le secteur de Colares, qui est sous la juridiction de la ville de Vigia sur la côte du Para.
Le maire de la ville a envoyé un officiel au Commandant de la COMAR pour l’informer que les OVNIS tracassaient beaucoup les pêcheurs. Certains d’entre eux ne pouvaient plus exercer cette activité, parce que les objets passaient sous leurs bateaux. Parfois, quelques objets ont même plongé près d’eux, dans les fleuves et dans la mer. La population locale passait la nuit dehors. Les gens faisaient des feux et utilisaient des feux d’artifices pour essayer d’éloigner les envahisseurs. C’était la panique qui a incité le maire à entrer en contact avec le commandement de la COMAR, demandant des instructions, et le Général de Brigade m’a ordonné d’aller étudier les observations.
UFO Magazine – Y a-t-il eu à un moment quelconque une participation ou des instructions de Brasilia (NdT : le capitale, c-à-d. le gouvernement) de sorte que la situation soit examinée ?
Hollanda – À ce moment, ils n’ont pas participé aux discussions. Il y avait seulement un capitaine et il a reçu seulement des ordres. Je n’étais pas partie prenante de cette démarche et je ne sais pas avec certitude quelles décisions avaient été prises. Mais pour le peu que je sais, la décision était entre les mains du commandement de la COMAR. Si il y avait une participation de Brasilia, je ne sais pas laquelle.
UFO Magazine – Comment avez-vous organisé l’Opération Prato ? Combien de sections, combien de personnes, combien de missions, etc.? Et avez-vous organisé toutes les tâches personnellement ?
Hollanda – Eh bien, nous étions une équipe. J’étais à sa tête. Nous avions cinq agents, tous les sergents, qui travaillaient dans la deuxième division de la COMAR. Par ailleurs, nous avions des informateurs sur place, des gens dans les endroits où les lumières sont apparues, sur le terrain, qui nous aidaient. Alors, j’ai divisé l’équipe en deux ou trois positions différentes dans le pays. Clairement, nous étions constamment en contact les una avec les autres, par la radio.
UFO Magazine – Quel était l’objectif immédiat de l’opération Prato ? Observer des disques volants, les photographier et entrer en contact avec eux ?
Hollanda – En fait, j’ai voulu expliquer ces choses exactement et complètement. J’ai voulu trouver une explication claire. Parce que tout le monde parlait de ces lumières et ces objets et les avaient même surnommés avec des noms populaires, tels que ‘’Chupa-chupa’’ (NdT : ‘’sucer-sucer’’ ou ‘’absorber-absorber’’). Et l’Armée de l’Air Brésilienne devait savoir ce qui se produisait vraiment, puisque ceci se produisait dans l’espace aérien Brésilien. Il était de notre responsabilité de s’en enquérir. Mais, au commencement de l’Opération Prato, ce que je voulais exactement était d’abord une confirmation des événements qui se produisaient.
UFO Magazine – Quel était la raison qui motivait la population locale à appeler les ‘’Chupa-chupa’’ ?
Hollanda – Il y avait des séries d’histoires de gens qui avaient été touchées par un rayon de lumière. Tous ont jugé que l’effet du rayon était d’absorber du sang hors d’eux. Et nous avons réellement vérifié quelques cas, et nous avons découvert que plusieurs d’entre eux, principalement des femmes, avaient eu des marques des plus étranges sur leur sein gauche, et il y avait deux piqûres d’aiguille autour d’une tache brune. Cela, ressemblait à des blessures à l’iode. Et ces personnes ont eu leur sang retiré au dehors, en faible quantité par ces lumières.
Par conséquent, ils avaient commencé à les surnommer ‘’ Chupa-chupa ‘’. C’était toujours la même chose, une lumière sortait de nulle part et suivait quelqu’un, généralement une femme, qui était atteinte sur le sein gauche. Quelques fois, c’était des hommes qui étaient frappés avec des marques dans les bras et (les pemas). À vrai dire, dans dix cas, il y avait plus ou moins huit femmes et deux hommes.
UFO Magazine – Et vous avez enregistré et avez vérifié les marques qu’avaient les gens ?
Hollanda – Oui, tout a été vérifié et analysé par les médecins, qui sont venus avec nous sur place à ce moment. Sincèrement, je suis entré dans tout cela en tant qu’avocat du diable. Ce que je voulais exactement était de démystifier cette histoire afin de dire à mon commandant que ces choses n’existent pas, que c’était une hallucination collective. Je voulais constater (NdT : ou ‘’j’ai constaté’’)? -ce qui est très différent) que quelques choses étaient vues, mais que ce n'était pas extraterrestre.
UFO Magazine – Alors selon vous, qu'est ce qui attaquait les gens?
Hollanda – Je ne sais pas. Peut-être le plumage d'un hibou réfléchissant la lumière de la lune ou une autre chose de cette sorte. On a pensé que cela pouvait être extraterrestre, mais je ne le pensais pas. Je suis allé là pour vérifier que ces choses se produisent vraiment. J'ai passé au moins deux mois pour obtenir une explication pour mon commandant, quand je suis revenu de la mission, je n'avais rien découvert.
Le premier des deux mois de l'opération Prato, je n'ai rien vu qui aurait pu me faire changer d'avis. À un point nous avons passé une semaine dans les mauvaises herbes et sommes revenus seulement le dimanche, nous avons vécu un petit peu comme une famille. A chaque rapport, mon commandant demandait:
"Avez-vous vu quelque chose?" Et ma réponse était toujours: "nous avons vu des lumières étranges, pour le moins, mais rien d'extraterrestre." En fait, nous avons vu des lumières qui n'ont jamais clignoté, qui passaient à basse altitude, mais rien de très étrange.
UFO Magazine – Cela avait lieu pendant la nuit. Que s'est produit pendant le jour? Y avait-il d'autres activités lors de l'opération Prato?
Hollanda – Oui, nous avons eu d'autres choses à faire, qui faisaient partie des objectifs de l'opération. Nous avons fait des interviews avec les personnes qui avaient eu des expériences, nous avons préparé les endroits pour passer la nuit et avons recherché les "points chauds" pour les observations nocturnes. Quand nous avons découvert que quelque chose est apparue a un tel endroit, nous (...) Nous avons fait un tour complet de la situation, et nous avons toujours inscrit les noms des gens impliquées sous une forme précise.
UFO Magazine – Quelle procédure ou méthodologie était utilisée pour collecter l'information?
Hollanda – Nous avons toujours enregistré le nom de la personne qui a eu l'expérience, le lieu où elle s'est produite, la date et l'heure etc... Nous avons fait une description de chaque fait qui s'est produit dans la même localité. Ainsi, si trois cas dans une nuit se produisaient, les gens ont entendu trois témoins. Certaines des descriptions étaient communes, d'autres avaient plus d'étrangeté. Parfois nous avons reçu des histoires des choses dont nous ne pouvions pas vérifier qu'elles étaient authentiques, comme des dématérialisations de murs ou de toits entiers, par exemple.
UFO Magazine – Que voulez-vous dire? Avez-vous un certain exemple pour illustrer ce type d'événements?
Hollanda – Oui. La première dame que j'ai interviewée à Colares, par exemple, m'a dit des choses absurdes. Nous sommes venus en hélicoptère depuis Belém juste pour entendre une femme qui avait été attaquée par le Chupa-Chupa. Nous avons vu qu'elle avait vraiment eu une marque sur le sein gauche. C'était brun, comme si c'était une brûlure, et cela avait une série de trous alignés. Quand nous avons parlé, elle m'a dit qu'elle essayait de faire dormir un enfant dans un hamac quand, soudainement, l'environnement a commencé à changer de température. Elle a trouvé cela plutôt plaisant, mais elle ne pouvait pas imaginer ce qui allait se produire ensuite. Puis, dans son hamac, elle a vu que les tuiles de toiture avaient pris des colorations, des couleurs de braise de charbon. Après cela, les tuiles changèrent et devinrent transparentes et elle put voir le ciel par le toit. C'était comme si les tuiles de toiture s'étaient transformées en verre. Elle a vu le ciel et même les étoiles.
UFO Magazine – Les histoires étranges de ce type étaient-elles très communes lors de l'opération Prato?
Hollanda – Très courantes, et cela m'a beaucoup effrayé beaucoup, parce que je n'avais jamais entendu quiconque parler de choses pareilles. Quand j'ai entendu parler de tels cas, j'ai été inquiet et bien plus curieux. Ces gens semblaient être sincères. Par exemple, par le trou que la femme a décrit elle a vu un feu vert briller dans le ciel. La dame était à moitié endormie, jusque là, après cela, un rayon rouge tiré depuis l'OVNI a atteint son sein gauche. C'était étrange que dans la majorité des cas les gens aient été frappés sur leur côté gauche. Et ce n'était pas fini: exactement au moment ou nous étions en train de parler de ceci, une fille est venue vers nous et a dit:
"Regardez la chose qui passe là-haut." Quand je suis sorti de la maison, j'ai vu la lumière que la jeune fille pointait du doigt, volant à une vitesse raisonnable, bien que le ciel ait été suffisamment couvert. Elle n'était pas très rapide et elle clignotait alors qu'elle se dirigeait vers le Nord. Cela ressemblait à un satellite, sauf que cette lumière a fait demi-tour; et les satellites ne font pas cela!
Peu après, il y avait eu quelque chose d'encore plus étrange. Mais je ne pouvais pas exactement dire si c'était un vaisseau extraterrestre. Soit dit en passant, je n'étais pas envoyé là bas pour dissimuler quelque chose au sujet de soucoupes volantes.
UFO Magazine – Avez-vous employé un équipement de radar quelconque qui pouvait confirmer ou suivre ces phénomènes?
Hollanda – Non. Tous les aéroports ont des radars fixes. Nous n'avions rien emporté de ce genre.
UFO Magazine – Les attaques qui se produisaient avec certaine fréquence ont-elles été communiquées au gouvernement, à l'état ou aux autorités municipales?
Hollanda – Oui, clairement. Quelques médecins du Ministère de la Santé Publique de Pará avaient été envoyés par le gouvernement pour examiner les gens. Ils ont analysé les peaux brûlées et ont pris les dépositions des patients, mais ils n'ont rien fait de plus que cela, en aucun cas. Quelques victimes ont récupéré facilement. D'autres étaient absolument terrifiées. Certains souffraient de nausées, ou sont tombés dans un sommeil qui a duré des jours. Un citoyen est par le passé venu pour me trouver et a dit qu'à côté de sa maison une lumière était apparue, qui avait focalisé un rayon brillant vers lui. Il m'a dit qu'il a été tellement terrorisé qu'il a couru à l'intérieur de sa maison, a attrapé une arme et l'a dirigée vers la lumière. Alors des rayons plus puissants l'ont fait tomber. Le pauvre homme a passé deux semaines avec des problèmes de locomotion (NdT: dus à sa chute), mais n'a rien eu de plus sérieux.
Il n'a pas été frappé par quelque chose de solide, comme un projectile, par exemple. Il semble que la nature de cette lumière était celle d'une énergie très forte qui laissait les gens paralysés. Je crois que les autorités fédérales étaient au courant de ce type d'attaques sur les êtres humains qui se produisaient dans la région, mais je suis ignorant en ce qui concerne des tests éventuels. J'ai seulement reçu des commandes de mon commandant, rien de plus.
UFO Magazine – Si ces dépositions avaient été rassemblées depuis le commencement de l'opération Prato quand eu lieu la première rencontre rapprochée avec des OVNIS dans la région?
Hollanda – C'était suffisamment significatif. Certaines nuits, notre équipe faisait ses recherches dans l'île de Mosqueiro, dans un endroit appelé Bahia Del Sol (NdT: la Baie du Soleil, une station médico-balnéaire bien connue de Belém, près de Colares), donc nous avons eu l'information que ces choses se produisaient là. Et puisque nous étudiions toutes les indications et occurrences ufologiques quelles qu'elles soient, nous nous sommes installés dans l'endroit. Dans cette période, les agents qui avaient plus de temps que moi à consacrer à cette opération - puisque j'ai pris le train en marche, m'interrogeaient tout le temps, après qu'ils aient vu quelques lumières, comme si j'avais déjà été convaincu de l'existence du phénomène. Alors que j'étais encore irrésolu, ils m'ont dit: "mais enfin, Capitaine, vous n'y croyez toujours pas" J'ai répondu que je n'étais pas convaincu, que nous avions besoin de plus de test pour croire que ces choses étaient des soucoupes volantes. Je n'avais vu aucun vaisseau spatial à ce moment-là. Seulement des lumières, nombreuses et variées. Je n'étais toujours pas satisfait.
F I N .
L’implication des militaires dans l’affaire Colares 1977, Brésil.
Deux facteurs ont apparemment été essentiels pour déterminer la participation de l’Armée de l’Air Brésilienne (FAB) dans l’enquête du phénomène des Chupas-chupas ; l’invasion évidente de l’espace aérien national par des engins volants étrangers et la pression constante dont ont souffert de nombreux habitants de la région qui était un souci profond pour la plupart des maires des villes touchées.
Ces raisons ont été suffisantes pour le premier commandement aérien régional de l’aéronautique (COMAR), installé à Belèm, élabore un rapport circonstancié sur le phénomène, qui devait être complètement analysé d’une façon objective.
Pour créer cette documentation, un groupe de militaires, sous le commandement de Uyrangé Bolivar Soares Nogueira de Hollanda Lima, alors capitaine, qui avait pour mission de diriger l’Opération Prato, est venu examiner les villages touchés et rassembler les dépositions des témoins et des victimes, et pour enregistrer des manifestations du phénomène d’UFO dans le secteur.
L’opération a durée de Septembre à Décembre 1977, et a eu comme conséquence l’élaboration d’un document d’approximativement 1000 pages, y compris des centaines de photographies des engins volants, des schémas, des cartes et de copies des articles de journaux. L’opération est parvenue à prendre environ 5 heures de films en format 8 millimètres démontrant la présence des engins extraterrestres dans l’Amazonie, mais aucune de ces données n’a été alors publiée publiquement.
Naturellement à cette époque, de nombreux officiers ont fait face au phénomène OVNI en tant que sceptiques, comme étant chose douteuse et même une simple croyance populaire. Selon le Colonel Hollanda, les engins volants ont été considérés avec beaucoup de prudence, comme étant quelque chose d’improbable, et étaient une raison de conflits entre les militaires.
Revista UFO, le magazine d’ufologie Brésilien, a édité en Septembre 1991 un numéro contenant des descriptions, des commentaires et des données rassemblées par ces agents de l’Armée de l’Air Brésilienne. Quelques photos de cette époque avaient été également divulguées. Cependant, le développement vraiment nouveau était que les événements ont été occasionnellement confirmés d’une façon plutôt transparente, pour la première fois dans l’histoire du FAB. Évidemment les militaires étaient divisés, quelques hauts officiers audacieux voulant déclarer que les OVNIS sont réels, d’autres étant enclin à remettre le sujet sous le boisseau.
Dans les interviews et des conférences à Rio De Janeiro, à l’invitation de l’ufologue Marco A. Petit, le Colonel Hollanda a dit qu’il avait pensé que l’opération fut mise sur pied grâce à la présence du général de brigade le Général Protasio Lopes De Oliveira, du 1er COMAR, qui avait un grand intérêt pour le sujet. ‘’ Ce fut une chance qu’à ce moment là, dans cette région, un officier de l’aéronautique, un général de brigade General, qui croyait aux soucoupes volantes, était le responsable. S’il y avait eu un autre officier, un autre général de brigade, l’opération n’aurait pas peut-être eu lieu.’’
La raison pour laquelle le Brigadier General Protasio Lopes de Oliveira était intéressé par les OVNIS est fort simple; il fut lui-même un témoin dans un cas d’observation d’OVNI et il en perdit tout ses doutes quant à la réalité et même à la nature du phénomène.
Hollanda a présenté un échantillon de la vaste quantité de données que les militaires, lui-même et d’autres sources ont rassemblées, dans l’anonymat complet au moment des faits.
À cette époque, simple Capitaine, Hollanda revenait d’un cours à Brasilia, quand il s’est présenté à la tête de la deuxième section du !er COMAR, au Colonel Ferraz de Barros de Camilo. Il lui a été demandé d’abord s’il croyait aux soucoupes volantes. Il donna une réponse affirmative, et c’est alors que Ferraz de Barros lui dit : ‘’ dans ce cas, vous serez responsable de cette opération.’’ Dans les dossiers que Hollanda a reçus, il y avait des documents liés à l’opération, qui n’avait pas encore reçu de nom de code, mais était déjà en cours par l’utilisation d’agents privés.
La pression des autorités municipales :
La situation dans les diverses régions des États de Para et de Maranhao demandait une action. En Juin, Juillet et Août les journaux portaient à la connaissance des autorités principales des villes de Pine, Cajapio, Are Vicente et Are Bento, que les gens ont dit avoir été attaqué par ce qu’ils ont décrit comme des ‘’ rayons lumineux ‘’ venant de ‘’ lumière mystérieuses ‘’. En raison d’une certaine ostentation dans la presse, et du fait des quelques rapports de décès liés au phénomène, il y avait une agitation tout à fait considérable.
Par exemple, le Journal ‘’Le libéral’’ de Belèm, le 14 juillet, a signalé que le 22 juin 1977, les frères Apolinario Firmino et Jose Correia, ainsi que leur beau-frère Aureliano Alves, ont ancré leur bateau sur l’île des Crabes, dans la ville d’Alcantara. Pendant la nuit, Firmino, Jose et Aureliano étaient allés dormir, Apolinario ayant décidé de dormir sur la partie supérieure du bateau. Peu de temps après minuit, selon ce que rapportent Jose et Aureliano, un grand objet a produit un flash puissant qui les a tant terrifié, qu’ils n’ont même plus crier jusqu’à ce que Firmino ait percé le silence en hurlant. À ce moment, Apolinario s’est réveillé et est descendu pour aider ses frères et beau-frère. Quand il est arrivé, il a trouvé Firmino mort et ses autres deux parents en pleine crise de douleur. Tous présentaient des marques de brûlure sur le thorax. La police a examiné les lieux et n’a rien trouvé d’anormal. Les médecins qui avaient traité Aureliano et Jose à l’hôpital Socorrao à Sao Luiz n’ont communiqué aucune conclusion. Les jurisconsultes qui avaient effectué l’autopsie du corps de Firmino ont conclu leur rapport en décrivant qu’il ‘’a été brûlé’’ par ‘’une décharge électrique’’, sans autres explications.
‘’La lettre’’ un périodique de la région du Para a également rapporté en 1977 les soucis des habitants quand cette histoire a été connue. Effrayé par les apparitions d’OVNIS et de ses effets sur la population, Maneco Paiva maire de la ville de Pine, a envoyé une demande d’aide au commandement des forces aériennes à Sao Luiz. Selon le journal régional, le commandement a dirigé sa note vers la base aérienne de Belèm, où l’information a été retransmise au ministère de l’air.
Le phénomène s’est propagé aux villes de Vizeu et de Braganca, le long du fleuve Gurupi. En peu d’heure, il a atteint les environs de Belèm. La plupart du temps, la région centrale du phénomène était Colares, une ville de 2000 habitants qui, selon le Colonel Hollanda a suscité une plus grande attention de la part de l’opération Prato.
Le maire de Vigia, dans le Para, dans le deuxième semestre de 1977, a informé le 1er commandement aérien régional des événements et a demandé l’action des forces armées. Cela a créé des querelles au conseil municipal de Belèm. Quand ils ont appris que l’enquête ‘’des autorités compétentes’’ avait conclu que le phénomène a été provoqué par des ballons et des satellites météorologiques. Des conseillers municipaux de Belèm se sont plaint devant le tribunal, étant de plus irrité par les commentaires maintenant ridiculisant, parus dans la presse.
Au village de Saint Antonio de Umbituba, à côté de la ville de Vieja, l’ancien commissaire de police Alceu Marcilio de Souza se rappelle parfaitement les faits qui se sont abattus sur la population. Lors de nuits passées à Umbituba, dans des enquêtes de police, il peut constater l’inquiétude des gens. Il se rappelle qu’une équipe de l’aéronautique’’ enquêtait également et que certain se ses membres étaient venus parler avec lui à propos des apparitions. Il se peut qu’il s’agisse en fait de l’équipe de Jacques Vallée, lequel ayant été contractant pour la NASA en informatique était souvent présenté à tort comme ‘’une personne de la NASA.’’
VINGT ANS APRÈS :
Dans une interview accordée à un magazine Brésilien d’ufologie en 1997, presque 20 ans après le cas, le Colonel Hollanda a commencé à faire des déclarations étonnantes. Il était maintenant un Colonel en retraite, et a affirmé que son équipe OVNIS n’avait rien pu révéler en raison du risque de sanctions personnelles par les autorités de l’Armée de l’Air.
‘’Maintenant,’’ déclara-t-il ’’Je me sens dans l’obligation de dire ce qui s’est produit en Amazonie.’’ Il a déclaré à l’éditeur de Revista UFO J. Gevaerd, que l’opération a eu l’objectif initial de démystifier ces phénomènes. J’étais sceptique moi-même au sujet de la nature extraterrestre de ces faits. Mais, après quelques semaines, quand les disques de vol avaient commencé à apparaitre dans tous les sens, je n’ai plus eu aucun doute.’’
LES DOCUMENTS DE L’ARMÉE NE SONT TOUJOURS PAS ACCESSIBLES :
NOTE : Le paragraphe qui suit est tel que publié en 2002.
Les documents ont enfin été diffusés en 2005, voir la page principale pour ce dossier.
L’épais dossier de l’Armée Brésilienne n’est toujours pas accessible au public et aux chercheurs, toutefois certains militaires ont laissé filtrer quelques éléments reproduits tels qu’ils les avaient fournis pour le dossier. Ci-dessous, un document manuscrit qui serait une reconstitution d’un des témoignages dans le dossier officiel :
Date, heure, localisations sont clairement indiquées, l’objet a été estimé être à 500 mètres du lieu d’observation.
Il y est indiqué : l’émission de rayons verts et rouges dirigés de l’avant du disque, d’un échappement rouge sur l’arrière et d’une luminosité rouge au dessous, d’une coupole transparent sur le dessus, l’objet étant proche de la couleur blanche.
Les conditions météo sont données comme : ciel clair, rien à signaler.
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Articles et documents complémentaires
COLARES 1977, L’IMPLICATION DES MILITAIRES :
Introduction par A.J. Gevaerd, rédacteur en chef d’UFO Magazine, Brésil, 2005.
Photo : A.J. Gevaerd, Wikidata
Chers collègues :
Je me suis fais l’engagement, ainsi qu’aux lecteurs de UFO Magazine Brésil de ne rien entreprendre concernant la question des mensonges que nous obtenons de nos militaires et autorités au sujet des OVNIS au Brésil. Mais ces mensonges sont simplement indignent et nous ne pouvons pas rester silencieux.
Donc, j’ai décidé de poursuivre cette question quoi qu’il arrive. J e croule sous les informations qui contredisent les menteurs et je publie maintenant un message récent reçu d’un lecteur du magazine, qui est également en colère en raison de la politique de dissimulation mise en application par les militaires. Il y aura d’autres choses à venir et je le diffuserai au Brésil et outre-mer.
A.J. Gevaerd
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Le porte-parole du Département Brésilien de l’armée de l’Air pour la Communication Sociale, ment au sujet des OVNIS.
Lettre à UFO Magazine Brésil :
Le journal Correio Braziliense a publié toute une page au sujet des OVNIS dans son édition du 30 janvier 2005, sous le titre ‘’Sécurité’’ et le sous-titre ‘’Chasseurs d’ET’’. Le rapport a été signé par Ullisses Campbell. Entre d’autres sujets, le texte décrit la campagne effectuée par UFO Magazine Brésil : ‘’ Liberté d’Accès à l’information Maintenant ‘’ , et rapporte que les ufologues brésiliens veulent voir l’ouverture des archives secrètes du gouvernement au sujet de l’Opération Soucoupe, le cas de Varginha, et ce que les chercheurs ufologues brésiliens appellent ‘’ La nuit officielle des OVNIS au Brésil ‘’. Cette demande est incluse dans le document appelé ‘’ Manifeste de l’Ufologie Brésilienne ‘, qui est une partie intégrale de la campagne, et est publié par le magazine et son site Internet.
Dans le rapport mentionné ci-dessus, sous le sous-titre ‘’Archive de Brasilia ‘’, Campbell présente des parties de son entrevue avec le major Antonio Lorenzo de l’armée de l’Air, du département brésilien de l’Armée de l’Air pour la communication sociale. Le texte dit : ‘’ le ministère de l’Armée de l’Air admet l’existence des rapports au sujet des objets volants non identifiés dans les archives du Commandement Brésilien pour la Défense Aérienne (Comdabra), un corps militaire basé dans la région du Lac du Sud. Le rapport du Major Lorenzo se poursuit par : ‘’ mais aucun de ces derniers n’a une approche investigatrice, nous ne sommes jamais sortis à la recherche des soucoupes volantes dans les cieux brésiliens.’’
L’officier continue en disant que les ufologues n’ont pas besoin de recueillir 30,000 signatures, ce qui est l’intention de la campagne mentionnée ci-dessus – pour faire révéler ces documents. Il termine : ‘’ un ordre du commandant de l’armée de l’Air, da Silva Bueno de Luiz Carlos, ou du ministre de la défense, Jose Alencar, est suffisant pour ouvrir les archives. ‘’
Le texte continue en informant que le rapport de Opération Soucoupe, qui a été lu par des ufologues partout dans le monde et est publié sur le site Internet de UFO Magazine Brésil , aurait été libéré par l’officier qui dirigeait l’opération, Uyrange Hollanda, interviewé par le rédacteur du magazine, A.J. Gevaerd. Dans les documents, dit le Correio Braziliense, il y aurait des rapports des personnes attaquées par des lumières venant du ciel qui ont brûlé leurs peaux, les dénommés chupa-chupa. (*).
Pour finir, le rapport informe le lecteur que, selon le Major Lorenzo, il n’y aurait là aucune évidence d’observation d’OVNIS dans n’importe lequel des rapports de l’Armée de l’air. L’officier déclare : ‘’ pour autant que je le sache, il y a seulement des rapports au sujet de gens qui disent : j’ai vu ceci, j’ai vu cela dans le ciel, dans ces rapports. L’Armée de l’Air n’a jamais mis en place la moindre opération afin de surveiller des lumières qui sont Mars ou Jupiter.’’
L’officier ment.
Je voudrais informer UFO Magazine Brésil que j’ai reçu l’information vérifiée, que les déclarations faites par le Major Antonio Lorenzo, à partir du département de l’Armée de l’Air brésilienne pour la communication sociale, sont fausses. Il ne dit pas la vérité dans ses déclarations au journaliste Ullisses Campbell et, en conséquence, dans la position qu’il occupe, il commet une faute sérieuse envers la société brésilienne qui demande à être réparée.
Je déclare qu’en 1977, j’étais un membre du Centre brésilien pour les Études d’Ufologie (CNEU), fondé et dirigé par le Général Alfredo Moacyr de Mendonca Uchoa, qui était basé dans l’Université Uniao Pioneira de Integracao Social (UPIS). J’ai occupé une position élevée dans l’établissement, que je ne vais pas indiquer, afin de maintenir mon nom dans le secret. Une nuit, à 20:30, j’étais dans le bureau du Général Uchoa, assis à sa table, quand trois hommes habillés en tenues noires et tenant des valises énormes sont apparus. Depuis la porte, ils ont dit : ‘’ Général, nous sommes là ’’ . ‘’ Je viens ‘’, fut sa réponse.
Alors, les trois hommes sont sortis attendre dans le couloir. Le Général Uchoa m’a dit à voix basse : ‘’ce sont des agents de sécurité de l’Armée de l’Air , et ils y apportent de bonnes nouvelles de Colares, État de Para.’’ Il m’a alors demandé de le suivre lui et les hommes, et nous nous sommes dirigés vers les archives classées de l’UPIS. Le premier des officiers avait une clef dans les mains, il a ouvert la porte et s’est écarté de sorte que les autres puissent passer. Il était le dernier, mais quand ce fut mon tour d’entrer, j’ai été arrêté sous le prétexte que le sujet était secret et il ne m’a pas été permis d’aller plus loin.
Le Général Uchoa qui était déjà à l’intérieur de la salle, s’est retourné et a dit : ‘’ c’est un homme en qui j’ai toute ma confiance. S’il ne peut pas entrer, je n’entre pas non plus.’’ Alors, les officiers n’ont pas eu d’autre fois et m’ont laissé entrer. Nous nous sommes assis tous autour d’une grande table et ils ont commencé par expliquer en détails tout ce qui devrait parvenir au Général Uchoa – et entre autres questions, il y avait le fait que la mission qu’ils ont effectué était dans Colares, une ville de la côte de l’État de Para. Ce qu’ils nous ont montré étaient les images et les documents au sujet de l’opération Soucoupe, qui étaient impressionnants.
J’ai été stupéfié avec la quantité de films et de plus de 200 photographies qu’ils ont présentées. C’était une source sans fin de matériel de haute qualité. Des soucoupes volantes ont été filmées et photographiées de près par ces officiers – j’imagine des distances de 100 m à 200 m. Dans cette grande quantité d’évidences se trouvaient des clichés ‘’de lumières éloignées’’, qui sont venues vers eux jusqu’à très près. Tout a été filmé et bien photographié en images de haute qualité et de bon contraste. Tous les faits se sont produits pendant plusieurs nuits. Il y avait un expert en matière de photo et de film parmi les hommes, qui a expliqué les détails techniques des images au Général Uchoa, les conditions dans lesquelles elles ont été prises, le type de pellicule et les durées d’exposition.
Il y avait un autre expert qui a expliqué des aspects physiques au sujet des OVNIS au Général Uchoa, et nous avons passé plus de trois heures à examiner tout le matériel. Cependant, pendant tout ce temps, je n’ai rien dit, puisque j’ai été perçu en tant qu’intrus et n’ai pas été vraiment invité. Les hommes ne se sont pas adressés à moi non plus. En fin de compte, la conclusion d’Uchoa était : ‘’ il n’y a aucun doute que ce sont réellement des engins interplanétaires présents sur notre planète. Nous devrions les recevoir afin de comprendre leurs intentions réelles.’’
Voilà, c’est mon rapport, qui j’espère être utile pour UFO Magazine Brésil et la Communauté brésilienne d’Ufologie dans leur campagne pour la liberté d’accès aux informations ufologiques. Mon intention est de contribuer à montrer à quel point, il est important que le gouvernement demande aux forces armées d’ouvrir leurs archives immédiatement.
Publié par A.J. Gevaerd, éditeur de UFO Magazine Brésil.
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UNE INTERVIEW DU COLONEL HOLLANDA :
Quand la terreur provoquée par les OVNIS à Colares eut gagné les villes voisines, les forces aériennes Brésilienne ont envoyé une équipe militaire pour découvrir ce qui se produisait. Cette opération a été appelée ‘’ Opération Prato (assiette ou soucoupe) et a été commandée par le Capitaine Uyrange Bolivar Soares Norgueira de Hollanda Lima, maintenant Colonel en retraite. Son équipe a fait des centaines de photos et quatre films. Quand le phénomène a cessé, les militaires ont clos le dossier. Malheureusement, aucune des photos et aucun des films n’ont été montrés au public. Mais è la grande surprise des ufologues, en octobre 1997, le Colonel Hollanda a donné une interview détaillée aux chercheurs : Jose Gevaerd et Marco Antonio Petit, respectivement éditeur et co-éditeur du Magazine Brésilien ‘’Revista UFO’’ (OVNI Magazine)). Voici le texte intégral de cette interview importante :
UFO Magazine – Si vous avez créé un dossier, nous indique-t-il, alors qu’il y aurait eu quelque progrès dans la recherche ?
Hollanda – Oui, quand je suis arrivé de Brasilia, que j’avais déjà des agents qui ont été envoyés sur place pour étudier les observations d’OVNIS, parce que cela se produisait déjà tellement souvent dans le secteur de Colares, qui est sous la juridiction de la ville de Vigia sur la côte du Para.
Le maire de la ville a envoyé un officiel au Commandant de la COMAR pour l’informer que les OVNIS tracassaient beaucoup les pêcheurs. Certains d’entre eux ne pouvaient plus exercer cette activité, parce que les objets passaient sous leurs bateaux. Parfois, quelques objets ont même plongé près d’eux, dans les fleuves et dans la mer. La population locale passait la nuit dehors. Les gens faisaient des feux et utilisaient des feux d’artifices pour essayer d’éloigner les envahisseurs. C’était la panique qui a incité le maire à entrer en contact avec le commandement de la COMAR, demandant des instructions, et le Général de Brigade m’a ordonné d’aller étudier les observations.
UFO Magazine – Y a-t-il eu à un moment quelconque une participation ou des instructions de Brasilia (NdT : le capitale, c-à-d. le gouvernement) de sorte que la situation soit examinée ?
Hollanda – À ce moment, ils n’ont pas participé aux discussions. Il y avait seulement un capitaine et il a reçu seulement des ordres. Je n’étais pas partie prenante de cette démarche et je ne sais pas avec certitude quelles décisions avaient été prises. Mais pour le peu que je sais, la décision était entre les mains du commandement de la COMAR. Si il y avait une participation de Brasilia, je ne sais pas laquelle.
UFO Magazine – Comment avez-vous organisé l’Opération Prato ? Combien de sections, combien de personnes, combien de missions, etc.? Et avez-vous organisé toutes les tâches personnellement ?
Hollanda – Eh bien, nous étions une équipe. J’étais à sa tête. Nous avions cinq agents, tous les sergents, qui travaillaient dans la deuxième division de la COMAR. Par ailleurs, nous avions des informateurs sur place, des gens dans les endroits où les lumières sont apparues, sur le terrain, qui nous aidaient. Alors, j’ai divisé l’équipe en deux ou trois positions différentes dans le pays. Clairement, nous étions constamment en contact les una avec les autres, par la radio.
UFO Magazine – Quel était l’objectif immédiat de l’opération Prato ? Observer des disques volants, les photographier et entrer en contact avec eux ?
Hollanda – En fait, j’ai voulu expliquer ces choses exactement et complètement. J’ai voulu trouver une explication claire. Parce que tout le monde parlait de ces lumières et ces objets et les avaient même surnommés avec des noms populaires, tels que ‘’Chupa-chupa’’ (NdT : ‘’sucer-sucer’’ ou ‘’absorber-absorber’’). Et l’Armée de l’Air Brésilienne devait savoir ce qui se produisait vraiment, puisque ceci se produisait dans l’espace aérien Brésilien. Il était de notre responsabilité de s’en enquérir. Mais, au commencement de l’Opération Prato, ce que je voulais exactement était d’abord une confirmation des événements qui se produisaient.
UFO Magazine – Quel était la raison qui motivait la population locale à appeler les ‘’Chupa-chupa’’ ?
Hollanda – Il y avait des séries d’histoires de gens qui avaient été touchées par un rayon de lumière. Tous ont jugé que l’effet du rayon était d’absorber du sang hors d’eux. Et nous avons réellement vérifié quelques cas, et nous avons découvert que plusieurs d’entre eux, principalement des femmes, avaient eu des marques des plus étranges sur leur sein gauche, et il y avait deux piqûres d’aiguille autour d’une tache brune. Cela, ressemblait à des blessures à l’iode. Et ces personnes ont eu leur sang retiré au dehors, en faible quantité par ces lumières.
Par conséquent, ils avaient commencé à les surnommer ‘’ Chupa-chupa ‘’. C’était toujours la même chose, une lumière sortait de nulle part et suivait quelqu’un, généralement une femme, qui était atteinte sur le sein gauche. Quelques fois, c’était des hommes qui étaient frappés avec des marques dans les bras et (les pemas). À vrai dire, dans dix cas, il y avait plus ou moins huit femmes et deux hommes.
UFO Magazine – Et vous avez enregistré et avez vérifié les marques qu’avaient les gens ?
Hollanda – Oui, tout a été vérifié et analysé par les médecins, qui sont venus avec nous sur place à ce moment. Sincèrement, je suis entré dans tout cela en tant qu’avocat du diable. Ce que je voulais exactement était de démystifier cette histoire afin de dire à mon commandant que ces choses n’existent pas, que c’était une hallucination collective. Je voulais constater (NdT : ou ‘’j’ai constaté’’)? -ce qui est très différent) que quelques choses étaient vues, mais que ce n'était pas extraterrestre.
UFO Magazine – Alors selon vous, qu'est ce qui attaquait les gens?
Hollanda – Je ne sais pas. Peut-être le plumage d'un hibou réfléchissant la lumière de la lune ou une autre chose de cette sorte. On a pensé que cela pouvait être extraterrestre, mais je ne le pensais pas. Je suis allé là pour vérifier que ces choses se produisent vraiment. J'ai passé au moins deux mois pour obtenir une explication pour mon commandant, quand je suis revenu de la mission, je n'avais rien découvert.
Le premier des deux mois de l'opération Prato, je n'ai rien vu qui aurait pu me faire changer d'avis. À un point nous avons passé une semaine dans les mauvaises herbes et sommes revenus seulement le dimanche, nous avons vécu un petit peu comme une famille. A chaque rapport, mon commandant demandait:
"Avez-vous vu quelque chose?" Et ma réponse était toujours: "nous avons vu des lumières étranges, pour le moins, mais rien d'extraterrestre." En fait, nous avons vu des lumières qui n'ont jamais clignoté, qui passaient à basse altitude, mais rien de très étrange.
UFO Magazine – Cela avait lieu pendant la nuit. Que s'est produit pendant le jour? Y avait-il d'autres activités lors de l'opération Prato?
Hollanda – Oui, nous avons eu d'autres choses à faire, qui faisaient partie des objectifs de l'opération. Nous avons fait des interviews avec les personnes qui avaient eu des expériences, nous avons préparé les endroits pour passer la nuit et avons recherché les "points chauds" pour les observations nocturnes. Quand nous avons découvert que quelque chose est apparue a un tel endroit, nous (...) Nous avons fait un tour complet de la situation, et nous avons toujours inscrit les noms des gens impliquées sous une forme précise.
UFO Magazine – Quelle procédure ou méthodologie était utilisée pour collecter l'information?
Hollanda – Nous avons toujours enregistré le nom de la personne qui a eu l'expérience, le lieu où elle s'est produite, la date et l'heure etc... Nous avons fait une description de chaque fait qui s'est produit dans la même localité. Ainsi, si trois cas dans une nuit se produisaient, les gens ont entendu trois témoins. Certaines des descriptions étaient communes, d'autres avaient plus d'étrangeté. Parfois nous avons reçu des histoires des choses dont nous ne pouvions pas vérifier qu'elles étaient authentiques, comme des dématérialisations de murs ou de toits entiers, par exemple.
UFO Magazine – Que voulez-vous dire? Avez-vous un certain exemple pour illustrer ce type d'événements?
Hollanda – Oui. La première dame que j'ai interviewée à Colares, par exemple, m'a dit des choses absurdes. Nous sommes venus en hélicoptère depuis Belém juste pour entendre une femme qui avait été attaquée par le Chupa-Chupa. Nous avons vu qu'elle avait vraiment eu une marque sur le sein gauche. C'était brun, comme si c'était une brûlure, et cela avait une série de trous alignés. Quand nous avons parlé, elle m'a dit qu'elle essayait de faire dormir un enfant dans un hamac quand, soudainement, l'environnement a commencé à changer de température. Elle a trouvé cela plutôt plaisant, mais elle ne pouvait pas imaginer ce qui allait se produire ensuite. Puis, dans son hamac, elle a vu que les tuiles de toiture avaient pris des colorations, des couleurs de braise de charbon. Après cela, les tuiles changèrent et devinrent transparentes et elle put voir le ciel par le toit. C'était comme si les tuiles de toiture s'étaient transformées en verre. Elle a vu le ciel et même les étoiles.
UFO Magazine – Les histoires étranges de ce type étaient-elles très communes lors de l'opération Prato?
Hollanda – Très courantes, et cela m'a beaucoup effrayé beaucoup, parce que je n'avais jamais entendu quiconque parler de choses pareilles. Quand j'ai entendu parler de tels cas, j'ai été inquiet et bien plus curieux. Ces gens semblaient être sincères. Par exemple, par le trou que la femme a décrit elle a vu un feu vert briller dans le ciel. La dame était à moitié endormie, jusque là, après cela, un rayon rouge tiré depuis l'OVNI a atteint son sein gauche. C'était étrange que dans la majorité des cas les gens aient été frappés sur leur côté gauche. Et ce n'était pas fini: exactement au moment ou nous étions en train de parler de ceci, une fille est venue vers nous et a dit:
"Regardez la chose qui passe là-haut." Quand je suis sorti de la maison, j'ai vu la lumière que la jeune fille pointait du doigt, volant à une vitesse raisonnable, bien que le ciel ait été suffisamment couvert. Elle n'était pas très rapide et elle clignotait alors qu'elle se dirigeait vers le Nord. Cela ressemblait à un satellite, sauf que cette lumière a fait demi-tour; et les satellites ne font pas cela!
Peu après, il y avait eu quelque chose d'encore plus étrange. Mais je ne pouvais pas exactement dire si c'était un vaisseau extraterrestre. Soit dit en passant, je n'étais pas envoyé là bas pour dissimuler quelque chose au sujet de soucoupes volantes.
UFO Magazine – Avez-vous employé un équipement de radar quelconque qui pouvait confirmer ou suivre ces phénomènes?
Hollanda – Non. Tous les aéroports ont des radars fixes. Nous n'avions rien emporté de ce genre.
UFO Magazine – Les attaques qui se produisaient avec certaine fréquence ont-elles été communiquées au gouvernement, à l'état ou aux autorités municipales?
Hollanda – Oui, clairement. Quelques médecins du Ministère de la Santé Publique de Pará avaient été envoyés par le gouvernement pour examiner les gens. Ils ont analysé les peaux brûlées et ont pris les dépositions des patients, mais ils n'ont rien fait de plus que cela, en aucun cas. Quelques victimes ont récupéré facilement. D'autres étaient absolument terrifiées. Certains souffraient de nausées, ou sont tombés dans un sommeil qui a duré des jours. Un citoyen est par le passé venu pour me trouver et a dit qu'à côté de sa maison une lumière était apparue, qui avait focalisé un rayon brillant vers lui. Il m'a dit qu'il a été tellement terrorisé qu'il a couru à l'intérieur de sa maison, a attrapé une arme et l'a dirigée vers la lumière. Alors des rayons plus puissants l'ont fait tomber. Le pauvre homme a passé deux semaines avec des problèmes de locomotion (NdT: dus à sa chute), mais n'a rien eu de plus sérieux.
Il n'a pas été frappé par quelque chose de solide, comme un projectile, par exemple. Il semble que la nature de cette lumière était celle d'une énergie très forte qui laissait les gens paralysés. Je crois que les autorités fédérales étaient au courant de ce type d'attaques sur les êtres humains qui se produisaient dans la région, mais je suis ignorant en ce qui concerne des tests éventuels. J'ai seulement reçu des commandes de mon commandant, rien de plus.
UFO Magazine – Si ces dépositions avaient été rassemblées depuis le commencement de l'opération Prato quand eu lieu la première rencontre rapprochée avec des OVNIS dans la région?
Hollanda – C'était suffisamment significatif. Certaines nuits, notre équipe faisait ses recherches dans l'île de Mosqueiro, dans un endroit appelé Bahia Del Sol (NdT: la Baie du Soleil, une station médico-balnéaire bien connue de Belém, près de Colares), donc nous avons eu l'information que ces choses se produisaient là. Et puisque nous étudiions toutes les indications et occurrences ufologiques quelles qu'elles soient, nous nous sommes installés dans l'endroit. Dans cette période, les agents qui avaient plus de temps que moi à consacrer à cette opération - puisque j'ai pris le train en marche, m'interrogeaient tout le temps, après qu'ils aient vu quelques lumières, comme si j'avais déjà été convaincu de l'existence du phénomène. Alors que j'étais encore irrésolu, ils m'ont dit: "mais enfin, Capitaine, vous n'y croyez toujours pas" J'ai répondu que je n'étais pas convaincu, que nous avions besoin de plus de test pour croire que ces choses étaient des soucoupes volantes. Je n'avais vu aucun vaisseau spatial à ce moment-là. Seulement des lumières, nombreuses et variées. Je n'étais toujours pas satisfait.
F I N .