Post by Andrei Tchentchik on Aug 19, 2020 15:46:02 GMT 2
(#479).- La comète interstellaire Borisov serait-elle un vaisseau spatial ET’s.
La comète interstellaire Borisov serait-elle un vaisseau spatial ET’s.
Xavier Demeersman, Journaliste.
Publié le 18/02/2020
Modifié le 20/02/2020
Le programme Breakthrough Listen de l'institut Seti vient de mettre à disposition quelque deux millions de gigaoctets de données radio collectées dans notre Galaxie et dévoile les résultats de ses « écoutes » de 2I/Borisov, la comète venue d'un autre système planétaire. La technosignature d'une civilisation extraterrestre se cache-t-elle parmi cette immense masse de données ?
Comète 2l/Borisov : quel est cet objet interstellaire ? Nous vous racontons l’histoire de la comète interstellaire 2I/Borisov. Une histoire qui débute, pour nous Terriens, fin août 2019 quand nous l’avons croisée du regard pour la première fois, mais qui a commencé il y a des dizaines ou des centaines de millions d’années, voire même plus… car nous ne connaissons pas encore l'âge de cet objet venu d’ailleurs.
Cela fait un moment qu'on n'a pas parlé de la comète interstellaire 2I/Borisov qui traverse en ce moment notre Système solaire. L'actualité nous a un peu détournés de ce corps céleste venu d'une autre étoile et qui est passé au plus près de la Terre il y a bientôt deux mois.
À la grande question : est-ce que cet objet est un vaisseau spatial peuplé d'aliens ? Voire, une sonde spatiale envoyée par une lointaine civilisation extraterrestre pour espionner les Terriens (on ne sait jamais...) ? Eh bien, le projet Breakthrough Listen de l'institut Seti vient de trancher dans son dernier rapport dévoilé le 14 février à Seattle lors des rencontres annuelles de l'AAAS (American Association for the Advancement of Science) : c'est non ! Aucune technosignature n'a été détectée provenant de cette direction. Du moins, rien qui soit détectable par nos technologies, ont précisé les membres de Seti. Car après tout, cela pourrait être l'épave d'un objet extraterrestre qui n'émet plus depuis longtemps et erre d'étoile en étoile à travers la Galaxie.
La même question s'était rapidement posée, on s'en souvient, avec ‘Oumuamua, le premier objet interstellaire identifié dans notre Système solaire. Et le débat n'est pas terminé car sa forme allongée et sa dynamique inhabituelle continuent d'intriguer. D'ailleurs des chercheurs, comme l'éminent Avi Loeb, directeur du département d'astronomie à Harvard, sont de l'avis que ce « voyageur venu d'ailleurs » pourrait être, démonstration à l'appui, une sonde équipée d’une voile solaire.
Les antennes du VLA au Nouveau-Mexique. L'observatoire va collaborer avec le programme Breakthrough Listen. © Seti Institute.
Seti rend accessible la plus grande masse de données de son histoire.
Le même jour, Andrew Siemion, qui dirige les recherches scientifiques de Breakthrough Listen, a annoncé que pas moins de deux pétaoctets de données d'émissions radio sont désormais accessibles, et tout le monde peut participer à la recherche d'éventuelles civilisations extraterrestres en les décortiquant patiemment.
Si une civilisation avancée, quelque part dans la Voie lactée, voulait mettre une balise quelque part, le centre galactique serait un bon endroit pour le faire.
L'essentiel des signaux (principalement entre 1 et 12 gigahertz) proviennent du centre de la Voie lactée, une région déterminante pour les chercheurs du programme : « [...] nous sommes unanimes pour dire que cette région est la partie la plus intéressante de la Galaxie, a indiqué Andrew Siemion dans le communiqué de presse. Si une civilisation avancée, quelque part dans la Voie lactée, voulait mettre une balise quelque part, le centre galactique serait un bon endroit pour le faire. Il est extraordinairement énergique, donc on pourrait imaginer que si une civilisation avancée voulait exploiter beaucoup d'énergie, elle pourrait en quelque sorte utiliser le trou noir supermassif qui est au centre de la galaxie de la Voie lactée ».
F I N .
La comète interstellaire Borisov serait-elle un vaisseau spatial ET’s.
Xavier Demeersman, Journaliste.
Publié le 18/02/2020
Modifié le 20/02/2020
Le programme Breakthrough Listen de l'institut Seti vient de mettre à disposition quelque deux millions de gigaoctets de données radio collectées dans notre Galaxie et dévoile les résultats de ses « écoutes » de 2I/Borisov, la comète venue d'un autre système planétaire. La technosignature d'une civilisation extraterrestre se cache-t-elle parmi cette immense masse de données ?
Comète 2l/Borisov : quel est cet objet interstellaire ? Nous vous racontons l’histoire de la comète interstellaire 2I/Borisov. Une histoire qui débute, pour nous Terriens, fin août 2019 quand nous l’avons croisée du regard pour la première fois, mais qui a commencé il y a des dizaines ou des centaines de millions d’années, voire même plus… car nous ne connaissons pas encore l'âge de cet objet venu d’ailleurs.
Cela fait un moment qu'on n'a pas parlé de la comète interstellaire 2I/Borisov qui traverse en ce moment notre Système solaire. L'actualité nous a un peu détournés de ce corps céleste venu d'une autre étoile et qui est passé au plus près de la Terre il y a bientôt deux mois.
À la grande question : est-ce que cet objet est un vaisseau spatial peuplé d'aliens ? Voire, une sonde spatiale envoyée par une lointaine civilisation extraterrestre pour espionner les Terriens (on ne sait jamais...) ? Eh bien, le projet Breakthrough Listen de l'institut Seti vient de trancher dans son dernier rapport dévoilé le 14 février à Seattle lors des rencontres annuelles de l'AAAS (American Association for the Advancement of Science) : c'est non ! Aucune technosignature n'a été détectée provenant de cette direction. Du moins, rien qui soit détectable par nos technologies, ont précisé les membres de Seti. Car après tout, cela pourrait être l'épave d'un objet extraterrestre qui n'émet plus depuis longtemps et erre d'étoile en étoile à travers la Galaxie.
La même question s'était rapidement posée, on s'en souvient, avec ‘Oumuamua, le premier objet interstellaire identifié dans notre Système solaire. Et le débat n'est pas terminé car sa forme allongée et sa dynamique inhabituelle continuent d'intriguer. D'ailleurs des chercheurs, comme l'éminent Avi Loeb, directeur du département d'astronomie à Harvard, sont de l'avis que ce « voyageur venu d'ailleurs » pourrait être, démonstration à l'appui, une sonde équipée d’une voile solaire.
Les antennes du VLA au Nouveau-Mexique. L'observatoire va collaborer avec le programme Breakthrough Listen. © Seti Institute.
Seti rend accessible la plus grande masse de données de son histoire.
Le même jour, Andrew Siemion, qui dirige les recherches scientifiques de Breakthrough Listen, a annoncé que pas moins de deux pétaoctets de données d'émissions radio sont désormais accessibles, et tout le monde peut participer à la recherche d'éventuelles civilisations extraterrestres en les décortiquant patiemment.
Si une civilisation avancée, quelque part dans la Voie lactée, voulait mettre une balise quelque part, le centre galactique serait un bon endroit pour le faire.
L'essentiel des signaux (principalement entre 1 et 12 gigahertz) proviennent du centre de la Voie lactée, une région déterminante pour les chercheurs du programme : « [...] nous sommes unanimes pour dire que cette région est la partie la plus intéressante de la Galaxie, a indiqué Andrew Siemion dans le communiqué de presse. Si une civilisation avancée, quelque part dans la Voie lactée, voulait mettre une balise quelque part, le centre galactique serait un bon endroit pour le faire. Il est extraordinairement énergique, donc on pourrait imaginer que si une civilisation avancée voulait exploiter beaucoup d'énergie, elle pourrait en quelque sorte utiliser le trou noir supermassif qui est au centre de la galaxie de la Voie lactée ».
F I N .