Post by Andrei Tchentchik on Sept 4, 2020 17:12:56 GMT 2
(#512).- Précautions pour que la vie E.T ne contamine pas la Terre, vice-versa.
La Nasa ouvre un poste pour que la vie extraterrestre ne contamine pas la Terre (et l'inverse).
02août, 2017.
Par Grégory Rozières
"L'officier de protection planétaire", qui gagnera jusqu'à 187.000 dollars par an, devra vérifier qu'aucune contamination biologique ne touche un vaisseau.
WARNER BROS
La Nasa ouvre un poste pour que la vie extraterrestre ne contamine pas la Terre (et l'inverse)
ESPACE - Depuis quelques jours, la Nasa a mis en ligne une offre d'emploi un peu particulière. L'agence américaine recherche en effet un "officier de protection planétaire". Son rôle? Protéger la Terre d'une contamination par une vie extraterrestre, rapporte Business Insider. Et inversement.
Et le tout très bien payé: jusqu'à 187.000 dollars par an. Il faut dire qu'il n'y a que deux personnes au monde qui font ce travail à temps plein. L'un pour la Nasa, l'autre pour l'ESA, l'agence spatiale européenne, même si de nombreuses personnes au sein des différentes agences travaillent sur ces questions. Évidemment, le CV qui va avec est particulièrement ardu. Et autant doucher vos espoirs tout de suite: il est nécessaire d'être citoyen américain pour postuler jusqu'au 14 août.
Actuellement, c'est Catharine Conley qui occupe ce poste pour l'agence américaine, précise Business Insider qui l'a interviewée. L'offre d'emploi résulte d'une relocalisation du poste dans un nouveau département de la Nasa, mais Catharine Conley n'a pas voulu préciser si elle a postulé pour garder cet emploi.
Respecter le Traité de l'espace
Mais à quoi ça sert exactement, un officier de protection planétaire? A éviter "une contamination biologique dans les explorations spatiales humaines et robotiques", précise l'offre d'emploi. L'idée, c'est que lorsque nous envoyons un vaisseau sur une autre planète, par exemple sur Mars, il peut y avoir des passagers clandestins. Des bactéries et autres micro-organismes très résistants.
Ils pourraient alors contaminer un autre monde. Ce serait un désastre pour les scientifiques qui étudient ces mondes évidemment. De plus, ce serait presque illégal. Les États se sont engagés, lors de la signature du Traité de l'espace en 1967, à éviter à tout prix une telle contamination. Ainsi, chaque mission spatiale doit avoir moins d'une chance sur 10.000 de contaminer un monde extraterrestre, précise Business Insider.
Cela marche aussi dans l'autre sens. Plusieurs missions prévoient de ramener des échantillons sur Terre. Et dans certains cas, il n'est pas totalement impossible qu'une contamination par une hypothétique vie biologique, microscopique, ait lieu. C'est par exemple le cas de Mars (comme dans le scénario du film Life), ou surtout du satellite Europe, dont les caractéristiques seraient relativement propices à la vie.
Le but de l'officier de protection planétaire est donc de s'assurer que chaque programme spatial prend bien en compte ce problème. Pour autant, Catharine Conley précise à Business Insider que son job n'est pas si excitant que ça: sa semaine classique se résume à beaucoup de mails, d'études et autres rapports à éplucher.
F I N .
La Nasa ouvre un poste pour que la vie extraterrestre ne contamine pas la Terre (et l'inverse).
02août, 2017.
Par Grégory Rozières
"L'officier de protection planétaire", qui gagnera jusqu'à 187.000 dollars par an, devra vérifier qu'aucune contamination biologique ne touche un vaisseau.
WARNER BROS
La Nasa ouvre un poste pour que la vie extraterrestre ne contamine pas la Terre (et l'inverse)
ESPACE - Depuis quelques jours, la Nasa a mis en ligne une offre d'emploi un peu particulière. L'agence américaine recherche en effet un "officier de protection planétaire". Son rôle? Protéger la Terre d'une contamination par une vie extraterrestre, rapporte Business Insider. Et inversement.
Et le tout très bien payé: jusqu'à 187.000 dollars par an. Il faut dire qu'il n'y a que deux personnes au monde qui font ce travail à temps plein. L'un pour la Nasa, l'autre pour l'ESA, l'agence spatiale européenne, même si de nombreuses personnes au sein des différentes agences travaillent sur ces questions. Évidemment, le CV qui va avec est particulièrement ardu. Et autant doucher vos espoirs tout de suite: il est nécessaire d'être citoyen américain pour postuler jusqu'au 14 août.
Actuellement, c'est Catharine Conley qui occupe ce poste pour l'agence américaine, précise Business Insider qui l'a interviewée. L'offre d'emploi résulte d'une relocalisation du poste dans un nouveau département de la Nasa, mais Catharine Conley n'a pas voulu préciser si elle a postulé pour garder cet emploi.
Respecter le Traité de l'espace
Mais à quoi ça sert exactement, un officier de protection planétaire? A éviter "une contamination biologique dans les explorations spatiales humaines et robotiques", précise l'offre d'emploi. L'idée, c'est que lorsque nous envoyons un vaisseau sur une autre planète, par exemple sur Mars, il peut y avoir des passagers clandestins. Des bactéries et autres micro-organismes très résistants.
Ils pourraient alors contaminer un autre monde. Ce serait un désastre pour les scientifiques qui étudient ces mondes évidemment. De plus, ce serait presque illégal. Les États se sont engagés, lors de la signature du Traité de l'espace en 1967, à éviter à tout prix une telle contamination. Ainsi, chaque mission spatiale doit avoir moins d'une chance sur 10.000 de contaminer un monde extraterrestre, précise Business Insider.
Cela marche aussi dans l'autre sens. Plusieurs missions prévoient de ramener des échantillons sur Terre. Et dans certains cas, il n'est pas totalement impossible qu'une contamination par une hypothétique vie biologique, microscopique, ait lieu. C'est par exemple le cas de Mars (comme dans le scénario du film Life), ou surtout du satellite Europe, dont les caractéristiques seraient relativement propices à la vie.
Le but de l'officier de protection planétaire est donc de s'assurer que chaque programme spatial prend bien en compte ce problème. Pour autant, Catharine Conley précise à Business Insider que son job n'est pas si excitant que ça: sa semaine classique se résume à beaucoup de mails, d'études et autres rapports à éplucher.
F I N .