Post by Andrei Tchentchik on Jul 8, 2019 17:31:55 GMT 2
(#238).- La sonde Rosetta aveuglée par la chevelure de la comète.
La sonde Rosetta aveuglée par la chevelure de la comète.
Par Tristan Vey – Mis à jour le 03/04/2015 à 16:13
Une image prise lors du dernier survol rapproché à 14 km de la comète samedi dernier.
Lors de son dernier survol rapproché de la comète Tchourioumov-Guérassimenko, la sonde européenne a été déboussolée par les poussières éjectées par le noyau gelé. Elle les a confondues avec les étoiles lointaines qui lui permettent de s'orienter.
Plus le temps passe, plus la navigation de la sonde Rosetta, en orbite autour de la comète Tchourioumov-Guérassimenko, devient délicate. La boule de glace et de poussière se vaporise en effet de plus en plus vite au fur et à mesure qu'elle se rapproche du Soleil. Rosetta doit ainsi naviguer dans un nuage de particules illuminées, la chevelure cométaire, de plus en plus dense.
Lors de son dernier survol rapproché, à 14km d'altitude samedi dernier, la sonde aainsi confondu des centaines de ces points brillants avec des étoiles lointaines, perturbant son système de navigation. La sonde n'a pas été directement mise en danger, mais sa trajectoire a été suffisamment perturbée pour que son antenne ne pointe plus précisément vers la Terre pendant quelques instants angoissants.
Le mode sécurité activé
Les différentes manipulations pour corriger le problème ont tardé à faire effet plongeant dimanche la sonde en mode sécurité («safe mode»). Dans cette situation, la sonde prend immédiatement des mesures pour assurer son intégrité physique. En l'occurrence, elle s'est placée à jusqu'à 400 km de la comète et a éteint tous ses instruments scientifiques pour les préserver.
Lundi, les ingénieurs du centre de contrôle européen de Darmstadt en Allemagne ont réussi à reprendre le contrôle de la sonde et à la ramener mercredi à une altitude plus adaptée aux observations scientifiques, environ 140 km. Ces changements de trajectoire ont également obligé les scientifiques à revoir leur planning d'observations.
Au final plus de peur que de mal. Le précédent survol rapproché, mi-février, avait également été source d'angoisse pour l'équipe de pilotage en raison d'un problème similaire de pointage des étoiles. Rosetta n'avait toutefois pas eu besoin de se placer en mode sécurité, évitant aux ingénieurs une situation de stress désagréable.
F I N .
La sonde Rosetta aveuglée par la chevelure de la comète.
Par Tristan Vey – Mis à jour le 03/04/2015 à 16:13
Une image prise lors du dernier survol rapproché à 14 km de la comète samedi dernier.
Lors de son dernier survol rapproché de la comète Tchourioumov-Guérassimenko, la sonde européenne a été déboussolée par les poussières éjectées par le noyau gelé. Elle les a confondues avec les étoiles lointaines qui lui permettent de s'orienter.
Plus le temps passe, plus la navigation de la sonde Rosetta, en orbite autour de la comète Tchourioumov-Guérassimenko, devient délicate. La boule de glace et de poussière se vaporise en effet de plus en plus vite au fur et à mesure qu'elle se rapproche du Soleil. Rosetta doit ainsi naviguer dans un nuage de particules illuminées, la chevelure cométaire, de plus en plus dense.
Lors de son dernier survol rapproché, à 14km d'altitude samedi dernier, la sonde aainsi confondu des centaines de ces points brillants avec des étoiles lointaines, perturbant son système de navigation. La sonde n'a pas été directement mise en danger, mais sa trajectoire a été suffisamment perturbée pour que son antenne ne pointe plus précisément vers la Terre pendant quelques instants angoissants.
Le mode sécurité activé
Les différentes manipulations pour corriger le problème ont tardé à faire effet plongeant dimanche la sonde en mode sécurité («safe mode»). Dans cette situation, la sonde prend immédiatement des mesures pour assurer son intégrité physique. En l'occurrence, elle s'est placée à jusqu'à 400 km de la comète et a éteint tous ses instruments scientifiques pour les préserver.
Lundi, les ingénieurs du centre de contrôle européen de Darmstadt en Allemagne ont réussi à reprendre le contrôle de la sonde et à la ramener mercredi à une altitude plus adaptée aux observations scientifiques, environ 140 km. Ces changements de trajectoire ont également obligé les scientifiques à revoir leur planning d'observations.
Au final plus de peur que de mal. Le précédent survol rapproché, mi-février, avait également été source d'angoisse pour l'équipe de pilotage en raison d'un problème similaire de pointage des étoiles. Rosetta n'avait toutefois pas eu besoin de se placer en mode sécurité, évitant aux ingénieurs une situation de stress désagréable.
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