Post by Andrei Tchentchik on Aug 17, 2019 13:22:10 GMT 2
(#328).- Petits hommes verts.
Petits hommes verts.
Les « petits hommes verts » (en anglais LGM, Little Green Men) sont des extraterrestres représentés sous la forme stéréotypée de petites créatures humanoïdes à la peau verte et portant parfois des antennes sur la tête.
L'expression sert aussi à décrire les gremlins, créatures mythiques connues pour causer des problèmes dans les avions et autres engins mécaniques.
Histoire
L'usage du terme « petit homme vert » ou « petit enfant vert » remonte au moins au XIIe siècle avec l'histoire des enfants verts du village de Woolpit, en Angleterre.
À la suite des nombreuses observations de soucoupes volantes faites dans les années 1950, l'expression « petit homme vert » devint d'un usage fréquent pour désigner des extraterrestres. Dans l'affaire classique de Kelly-Hopkinsville en 1955, où deux paysans du Kentucky déclarèrent avoir rencontré des extraterrestres humanoïdes de couleur métallique faisant à peine 1 m de haut, nombre de journaux, prenant des libertés avec leur récit, parlèrent de « petits hommes verts ».
Usage parodique
Les petits hommes verts sont mis en scène de façon parodique dans de nombreuses œuvres de science-fiction, où conformément aux clichés, ces extraterrestres viennent de la planète Mars. En 1954, Martiens, Go Home! de Fredric Brown dépeint l'invasion de la Terre par des martiens rigolards et exaspérants par leur sans-gêne. (1.) Tim Burton développe ce thème en 1996 dans le film Mars Attacks!.
Notes et références
1. ↑ Pierre Versins, Encyclopédie de l'utopie, des voyages extraordinaires et de la science-fiction, L'Âge d'Homme, p. 132.
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Martien
Martien est un nom générique qui désigne plusieurs types de créatures imaginaires censées vivre sur Mars. Selon la version la plus répandue, les martiens, également nommés « petits hommes verts », sont des êtres à l'apparence vaguement humanoïde et repoussante, minces, avec une grosse tête et des yeux globuleux, généralement animés de mauvaises intentions envers l'espèce humaine. Le nom de martien est souvent devenu, à tort, synonyme d'extraterrestre dans la culture populaire.
Origines du folklore martien
Durant l’Antiquité, la planète Mars fut associée aux divinités. C'est la découverte des « canaux martiens » en 1877 par l'astronome Giovanni Schiaparelli qui lança une série de légendes à propos d'une espèce extraterrestre intelligente vivant sur Mars, qui y aurait bâti un ouvrage artificiel1. Plus tard, l'astronome Camille Flammarion observe la planète Mars depuis un observatoire à Juvisy-sur-Orge et émet l'hypothèse que les canaux ont été construits par des martiens1. Suivant cette idée, Percival Lowell fait construire un observatoire à Flagstaff et observe ces fameux « canaux ». Il en compte des centaines et affirme qu'ils sont non seulement l'œuvre des martiens, mais aussi qu'ils ont été créés pour lutter contre la désertification de la planète en acheminant la glace des calottes polaires vers les terres équatoriales desséchées1. L'idée devient rapidement très répandue, il faut attendre 1909 et les travaux d'Eugène Antoniadi pour que l'on découvre que l'observation des canaux était due à la mauvaise qualité des instruments d'astronomie, mais l'idée de canaux construits par des martiens resta ancrée. (1.)
Communication avec les martiens
En 1908, William Pickering propose d'utiliser d'immenses miroirs paraboliques pour focaliser la lumière émise par des lampes électriques sur la surface martienne, afin que les martiens nous aperçoivent. Francis Galton avait proposé d'utiliser des miroirs en 1892, d'autres de tracer des messages en lettres géantes dans les sables des déserts comme le Sahara. Dans les années 1890, des « flashs » à la surface de Mars sont interprétés comme étant des signaux de fumée émis par les martiens et en 1895, le New York Herald annonce que le mot Shajdai, - Dieu en Hébreu - est visible dans un dessin de la surface martienne réalisé en 18901. Nikola Tesla intercepte des signaux en provenance de Mars en 1901 et propose la construction d'un poste radio interplanétaire pour dialoguer avec eux. En 1919, Guglielmo Marconi capta des émissions radios apparemment venues de l'espace. Il annonça qu'ils provenaient de la planète Mars. En 1924, l'armée et la marine américaine profitèrent d'un passage de Mars au plus proche de la Terre pour écouter d'éventuels signaux radios émis par les martiens. (1.)
Dans les années 1850, ceux qui pensaient que les martiens étaient médiums ou télépathes tentèrent de les contacter grâce au spiritisme1. La voyante Hélène Smith serait entrée en communication avec des martiens et décrivit très précisément les paysages de Mars, les martiens et la langue martienne. (1.)
En 1902, Carl Gustav Jung rédige la thèse Psychologie et pathologie des phénomènes dit occultes et décrit les transes médiumniques d'une jeune femme qui voyait de nombreux canaux et des martiens montés sur des machines volantes, expliquant ce cas par une dissociation de la personnalité.
La Guerre des mondes
Du célèbre roman d'H. G. Wells paru en 1898 fut tirée une émission radiophonique écrite et racontée par Orson Welles, diffusée en 1938 sur le réseau CBS aux États-Unis. Une légende tenace forgée par les journaux mêlant hystérie collective, paniques, suicides, crises cardiaques, exode routier, s'y attacha lors que les faits sont contraires : 2 % d'auditeurs, pas de confusion avec la réalité, pas de témoignages concordants, pas de hausse des hospitalisations. Elle sert d'argument chez certains pour justifier la nécessité de cacher la réalité d'hypothétiques extra-terrestres à un peuple immature, puéril, émotionnel qu'il faudrait protéger de ses réactions inadaptées.
Les martiens dans la culture populaire
Littérature
La Guerre des mondes, roman d'H. G. Wells paru en 1898, décrit l'invasion de la Terre par des Martiens montés sur des tripodes de métal.
Le prisonnier de la planète Mars et sa suite La guerre des vampires, romans de Gustave Le Rouge parus en 1908, imaginent le voyage d'un humain propulsé sur Mars grâce à l'énergie psychique de plusieurs milliers de fakirs.
Une princesse de Mars, roman d'Edgar Rice Burroughs paru en 1917, raconte l'histoire d'un capitaine qui découvre Mars habitée par des extraterrestres dont certains ont quatre bras et la peau verte.
Les Navigateurs de l'infini, roman de J.-H. Rosny aîné paru en 1925, décrit une mission d'exploration qui atterrit sur Mars et découvre des races extra-terrestres.
Les chroniques martiennes, cycle de science-fiction de Ray Bradbury paru en 1950, décrit des Martiens confrontés à un cataclysme.
La Trilogie de Mars, série de trois romans de science-fiction de Kim Stanley Robinson chroniquant la colonisation et la terraformation de la planète Mars.
Notes et références
1. ↑ a b c d e f g et h « Folklore martien » [archive] (consulté le 11 août 2009).
F I N .
Petits hommes verts.
Les « petits hommes verts » (en anglais LGM, Little Green Men) sont des extraterrestres représentés sous la forme stéréotypée de petites créatures humanoïdes à la peau verte et portant parfois des antennes sur la tête.
L'expression sert aussi à décrire les gremlins, créatures mythiques connues pour causer des problèmes dans les avions et autres engins mécaniques.
Histoire
L'usage du terme « petit homme vert » ou « petit enfant vert » remonte au moins au XIIe siècle avec l'histoire des enfants verts du village de Woolpit, en Angleterre.
À la suite des nombreuses observations de soucoupes volantes faites dans les années 1950, l'expression « petit homme vert » devint d'un usage fréquent pour désigner des extraterrestres. Dans l'affaire classique de Kelly-Hopkinsville en 1955, où deux paysans du Kentucky déclarèrent avoir rencontré des extraterrestres humanoïdes de couleur métallique faisant à peine 1 m de haut, nombre de journaux, prenant des libertés avec leur récit, parlèrent de « petits hommes verts ».
Usage parodique
Les petits hommes verts sont mis en scène de façon parodique dans de nombreuses œuvres de science-fiction, où conformément aux clichés, ces extraterrestres viennent de la planète Mars. En 1954, Martiens, Go Home! de Fredric Brown dépeint l'invasion de la Terre par des martiens rigolards et exaspérants par leur sans-gêne. (1.) Tim Burton développe ce thème en 1996 dans le film Mars Attacks!.
Notes et références
1. ↑ Pierre Versins, Encyclopédie de l'utopie, des voyages extraordinaires et de la science-fiction, L'Âge d'Homme, p. 132.
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Martien
Martien est un nom générique qui désigne plusieurs types de créatures imaginaires censées vivre sur Mars. Selon la version la plus répandue, les martiens, également nommés « petits hommes verts », sont des êtres à l'apparence vaguement humanoïde et repoussante, minces, avec une grosse tête et des yeux globuleux, généralement animés de mauvaises intentions envers l'espèce humaine. Le nom de martien est souvent devenu, à tort, synonyme d'extraterrestre dans la culture populaire.
Origines du folklore martien
Durant l’Antiquité, la planète Mars fut associée aux divinités. C'est la découverte des « canaux martiens » en 1877 par l'astronome Giovanni Schiaparelli qui lança une série de légendes à propos d'une espèce extraterrestre intelligente vivant sur Mars, qui y aurait bâti un ouvrage artificiel1. Plus tard, l'astronome Camille Flammarion observe la planète Mars depuis un observatoire à Juvisy-sur-Orge et émet l'hypothèse que les canaux ont été construits par des martiens1. Suivant cette idée, Percival Lowell fait construire un observatoire à Flagstaff et observe ces fameux « canaux ». Il en compte des centaines et affirme qu'ils sont non seulement l'œuvre des martiens, mais aussi qu'ils ont été créés pour lutter contre la désertification de la planète en acheminant la glace des calottes polaires vers les terres équatoriales desséchées1. L'idée devient rapidement très répandue, il faut attendre 1909 et les travaux d'Eugène Antoniadi pour que l'on découvre que l'observation des canaux était due à la mauvaise qualité des instruments d'astronomie, mais l'idée de canaux construits par des martiens resta ancrée. (1.)
Communication avec les martiens
En 1908, William Pickering propose d'utiliser d'immenses miroirs paraboliques pour focaliser la lumière émise par des lampes électriques sur la surface martienne, afin que les martiens nous aperçoivent. Francis Galton avait proposé d'utiliser des miroirs en 1892, d'autres de tracer des messages en lettres géantes dans les sables des déserts comme le Sahara. Dans les années 1890, des « flashs » à la surface de Mars sont interprétés comme étant des signaux de fumée émis par les martiens et en 1895, le New York Herald annonce que le mot Shajdai, - Dieu en Hébreu - est visible dans un dessin de la surface martienne réalisé en 18901. Nikola Tesla intercepte des signaux en provenance de Mars en 1901 et propose la construction d'un poste radio interplanétaire pour dialoguer avec eux. En 1919, Guglielmo Marconi capta des émissions radios apparemment venues de l'espace. Il annonça qu'ils provenaient de la planète Mars. En 1924, l'armée et la marine américaine profitèrent d'un passage de Mars au plus proche de la Terre pour écouter d'éventuels signaux radios émis par les martiens. (1.)
Dans les années 1850, ceux qui pensaient que les martiens étaient médiums ou télépathes tentèrent de les contacter grâce au spiritisme1. La voyante Hélène Smith serait entrée en communication avec des martiens et décrivit très précisément les paysages de Mars, les martiens et la langue martienne. (1.)
En 1902, Carl Gustav Jung rédige la thèse Psychologie et pathologie des phénomènes dit occultes et décrit les transes médiumniques d'une jeune femme qui voyait de nombreux canaux et des martiens montés sur des machines volantes, expliquant ce cas par une dissociation de la personnalité.
La Guerre des mondes
Du célèbre roman d'H. G. Wells paru en 1898 fut tirée une émission radiophonique écrite et racontée par Orson Welles, diffusée en 1938 sur le réseau CBS aux États-Unis. Une légende tenace forgée par les journaux mêlant hystérie collective, paniques, suicides, crises cardiaques, exode routier, s'y attacha lors que les faits sont contraires : 2 % d'auditeurs, pas de confusion avec la réalité, pas de témoignages concordants, pas de hausse des hospitalisations. Elle sert d'argument chez certains pour justifier la nécessité de cacher la réalité d'hypothétiques extra-terrestres à un peuple immature, puéril, émotionnel qu'il faudrait protéger de ses réactions inadaptées.
Les martiens dans la culture populaire
Littérature
La Guerre des mondes, roman d'H. G. Wells paru en 1898, décrit l'invasion de la Terre par des Martiens montés sur des tripodes de métal.
Le prisonnier de la planète Mars et sa suite La guerre des vampires, romans de Gustave Le Rouge parus en 1908, imaginent le voyage d'un humain propulsé sur Mars grâce à l'énergie psychique de plusieurs milliers de fakirs.
Une princesse de Mars, roman d'Edgar Rice Burroughs paru en 1917, raconte l'histoire d'un capitaine qui découvre Mars habitée par des extraterrestres dont certains ont quatre bras et la peau verte.
Les Navigateurs de l'infini, roman de J.-H. Rosny aîné paru en 1925, décrit une mission d'exploration qui atterrit sur Mars et découvre des races extra-terrestres.
Les chroniques martiennes, cycle de science-fiction de Ray Bradbury paru en 1950, décrit des Martiens confrontés à un cataclysme.
La Trilogie de Mars, série de trois romans de science-fiction de Kim Stanley Robinson chroniquant la colonisation et la terraformation de la planète Mars.
Notes et références
1. ↑ a b c d e f g et h « Folklore martien » [archive] (consulté le 11 août 2009).
F I N .