Post by Andrei Tchentchik on Jan 22, 2020 16:16:15 GMT 2
(#349).- Ovnis et révélations des archives secrètes du KGB.
Ovnis et révélations des archives secrètes du KGB.
11 Novembre, 2015.
De nombreux documents secrets du KGB sont à présent disponibles publiquement en Russie.
Pouvons-nous être sûrs de leur authenticité ?
Il faut admettre l’idée que les anciens membres du KGB aient très facilement pu « éliminer » les informations que l’agence ne souhaitait pas voir publiées publiquement.
Toutefois, ces documents peuvent livrer aux chercheurs certaines informations, en particulier sur les ovnis et l’implication des services secrets.
Les principales fonctions du KGB concernaient le renseignement étranger, le contre-espionnage, l’activité de recherche opérationnelle, la protection des frontières de l’URSS, la protection des dirigeants du Parti Communiste et du gouvernement soviétique, l’organisation des communications gouvernementales et la lutte contre le nationalisme, la dissidence, la criminalité et l’activité anti-soviétique.
Double politique sur les ovnis
Les autorités russes ont toujours expliqué que les ovnis n’existaient pas et qu’il s’agissait d’une propagande hostile. Et que, par exemple, les corps célestes étaient un dispositif technique de l’OTAN, conçus pour espionner l’URSS.
Tous ceux qui répandaient des rumeurs sur les ovnis ou les aliens étaient systématiquement menacés et accusés de propagande anti-soviétique.
Dans le même temps, de nombreux témoins d’ovnis ont réalisé des déclarations écrites qui sont soigneusement stockées dans les archives du KGB. Autrement dit, il semblerait que l’agence ait secrètement reconnu l’existence de ce phénomène au point de le considérer comme une menace pour la sécurité nationale.
Surveillance et collecte des données Ovni
Tout comme leurs collègues occidentaux, les Russes ont eu autorité en la personne du Dr Félix Zigel (1920-1988), professeur de mathématiques supérieures et d’astronomie à l’Institut d’aéronautique de Moscou.
Il a tenté dans le passé de constituer une organisation mondiale de recherches sur l’Ufologie.
Le 10 novembre 1967, le président et le premier vice-président furent présentés au public soviétique par la télévision. Le professeur Zigel montra des dessins de l’OVNI observé dans le Caucase en 1967 et des photos d’objets volants d’origine inconnue.
Le général Stoliarov insista sur le fait que ses collègues et lui, baptisés pour la circonstance » Comité Stoliarov « , avaient pour tâche d’exposer les interprétations pseudo-scientifiques faites des phénomènes d’origine étrange et inexplicable. Il lança un appel à toutes les personnes intéressées afin d’avancer dans la recherche scientifique sur ce phénomène.
En novembre 1967, le discours de Zigel à la télévision nationale marquait le début d’une grande collecte d’informations sur les ovnis.
Concernant Igor Sinitsyn, chef adjoint du KGB, on note que dans une interview accordée par Youri Andropov à « The Observer », ce dernier a évoqué ce qu’il a vu dans le bureau de son patron au sujet du phénomène OVNI.
Cela concernerait ce qui se serait passé en 1977, après l’apparition dans le ciel d’un grand objet inconnu sur Petrozavodsk.
Le dossier contient des contre-rapports officiels au sujet de cas d’ovnis.
Andropov a demandé au président de la Commission militaro-industriel, AP Kirilenko, la permission de récupérer tous les éléments. IL a même élaboré un programme qui oblige chaque soldat de signaler tous les cas d’observations d’OVNI.
Recherche secrète soviétique sur les ovnis et désinformation
En 1978, la puissante commission militaro-industrielle a créé deux centres de recherche sur les ovnis, l’un à l’Académie des sciences d’URSS, et l’autre au sein du ministère de la Défense soviétique.
La recherche sur les phénomènes paranormaux à l’Académie des sciences d’URSS a fait l’objet d’un programme scientifique spécial désigné sous le nom de « Setka-AN ». Le ministère soviétique de la Défense a lancé un programme similaire appelé Setka-MO. Les deux centres ont aidé à la recherche sur les ovnis et échangé des informations sur le sujet.
Le premier acte de la Setka-AN fut d’user exclusivement du terme « phénomènes atmosphériques anormaux » à la place de « OVNI ».
Les debunkers de Setka-AN se sont attelés à vouloir prouver que les ovnis n’existaient pas, et qu’il s’agissait essentiellement d’erreurs d’interprétations, de lancements de fusées, ou de foudre en boule.
À noter qu’il y a eu des cas de « phénomènes aérospatiaux anormaux » en même temps que les lancements de missiles mobiles non autorisés, et à d’autres occasions des apparitions d’ovnis lors d’exercices militaires entraînant des ruptures de communications radio et des défaillances d’équipement.
Le programme prit fin en 1991, mais un groupe d’experts resta dans le Département de physique et d’astronomie générale de l’Académie des sciences de Russie où ils analysaient les rapports reçus jusqu’en 1996.
Les arguments scientifiques concernant la nature des ovnis avaient été mis de côté par les chercheurs militaires ; ils portèrent cependant une attention toute particulière à l’hypothèse que les ovnis puissent être des manifestations d’une civilisation extraterrestre.
Ils étaient préoccupés par le comportement imprévisible des ovnis ainsi que les interactions sur la technologie et le personnel militaire.
Ils souhaitaient à tout prix récupérer les propriétés des ovnis à leurs propres fins militaires.
Le KGB et les archives ufologiques
En 1991, des documents du KGB furent fournis à Pavel Popovich (il les a exhortés à diffuser l’information). Il était le deuxième chef de la Direction du KGB (contre-espionnage) à avoir reçu des informations sur les ovnis. Le fichier (124 pages de texte imprimé) contenait des copies de rapports d’ovnis : manuscrits, dactylographiés, témoignages et notes d’informateurs du KGB, dessins bruts et rapports de témoins oculaires d’ovnis.
Une lettre d’accompagnement fut rédigée par le vice-président du Comité pour la sécurité d’État de l’URSS, NA Sham.
Cette coopération entre les chercheurs d’ovnis et le KGB fut sans précédent et marqua un tournant dans la recherche ufologique en Union soviétique et probablement dans le monde.
Des années plus tard, Sham déclara que le KGB n’avait pas été engagé dans la recherche de phénomènes anormaux (il désignait Setka comme l’entité responsable de la recherche).
2008 : le KGB ouvre une partie de ses archives.
Le 28 juillet 1989, sur la base de Kapoustine Yar (région d’Astrakhan), aux environs de minuit, des sentinelles de deux unités militaires ont observé pendant deux heures, à des distances différentes, un objet volant non identifié. Ceux qui se trouvaient plus près de l’objet ont réussi à le dessiner. Sont reproduits ci-dessous quelques extraits des rapports dans lesquels sont consignés les témoignages des militaires russes.
La source de ces témoignages suivants proviendrait de Vladimir Zamoroka, docteur en sciences, et tirée de documents déclassifiés des archives du KGB :
Lieutenant V. Volochine, technicien de liaison
» Pour observer l’ovni, je m’installai sur la tour aux antennes, à une hauteur de 6 mètres. Dans le ciel nocturne, je distinguais nettement un puissant signal clignotant qui ressemblait à une série de flashs. L’objet survola les ateliers et se dirigea vers les stocks de missiles qui se trouvaient 300 mètres plus loin. Là il se mit en vol stationnaire en descendant à une altitude de 20 mètres environ. L’ovni projetait une lumière verte pâle qui rappelait la luminescence du phosphore. Il avait la forme d’un disque de 4 à 5 mètres de diamètre, surplombé d’un hémisphère.
Pendant que le disque se trouvait en vol stationnaire, un faisceau de lumière intense jaillit de sa partie inférieure et fit 2 à 3 ronds. Puis l’objet volant repartit en direction de la gare ferroviaire, mais revint peu après et se plaça de nouveau au-dessus du stock de missiles, cette fois-ci à une altitude de 60-70 mètres. Deux heures après le début de l’observation, l’ovni s’en alla en direction d’Akhtoubinsk et disparut.
Les flashs provenant de la partie inférieure du disque n’étaient pas réguliers. On eût dit que l’ovni prenait des photos (!). Il se déplaçait tantôt par saccades, en faisant des évolutions rapides (verticales ou obliques), tantôt par des mouvements uniformes interrompus de temps en temps par des vols stationnaires. Sa silhouette et celle du faisceau qu’il projetait sont représentées sur le dessin »
Caporal A. Lévine
» À environ 3 kilomètres de moi, j’aperçus un ovni clignotant. A l’endroit même où il se mit en vol stationnaire, je vis un faisceau lumineux jaillir du sol et faire des mouvements à droite et à gauche. Un autre objet apparut et se mit à monter. Au fur et à mesure de son ascension, la lumière qui émanait se faisait de plus en plus faible. Au bout de 2 heures d’observation, j’aperçus un 3e objet à une altitude de 300-400 mètres : il projetait une lumière clignotante rouge. Soudain, une suite de feux, pareils à une guirlande d’ampoules sur un arbre de Noël, parcourut son périmètre, et je vis qu’il avait la forme d’un cigare. Le « cigare » s’approcha du premier ovni et ils disparurent ensemble au-dessus de l’horizon. »
En 1984, le journal français » Le meilleur » se penche aussi sur la question des ovnis russes et indique que » le gouvernement soviétique vient de créer une commission d’enquête sur les phénomènes atmosphériques anormaux. La raison de cette effervescence tient à un événement bien réel qui s’est produit au-dessus de la ville de Gorki le 27 mars 1984. Toute une équipe d’aiguilleurs du ciel de la tour de contrôle de l’aéroport de Gorki a signalé dans un rapport officiel l’étrange ballet d’un objet en forme de soucoupe volante, dans la banlieue de Gorki. Ses évolutions ont duré 40 minutes. La Tour de contrôle a bien repéré sur ses écrans radars la présence d’un immense objet volant à une altitude de 1000 mètres environ et évoluant à 200 km/h. L’objet a les dimensions d’un avion de ligne. Cependant, la tour de contrôle de Gorki ne fait pas appel aux avions de chasse pour intercepter l’objet. »
Un rapport du 23 mai 1985 signé du Colonel V. Alifanov, directeur de vols, fait mention d’une rencontre sur le territoire de Khabarovsk.
Le 26 juillet 1989, dans la région de l’aéroport de Sotchi, les documents reproduisent les conversations à propos d’ovnis observés que le contrôleur du trafic aérien a eues avec les équipages de 3 avions de ligne avec les numéros de bord 138, 397 et 500.
L’Union soviétique aurait récupéré des Aliens ?
Certaines rumeurs en provenance de l’occident prétendaient que la défense aérienne soviétique avait récupéré une soucoupe volante d’origine extraterrestre. Ils auraient pratiqué dessus la rétro-ingénierie et récupéré un corps humanoïde qui aurait été étudié à l’Institut de Semashko.
L’OVNI aurait été abattu en 1968, dans l’Oural, près de la ville de Berezniki.
Les émissions de télévision ont récemment réalisé plusieurs entrevues sur cette question, et où un ancien membre du KGB, P. Klimchenko, serait intervenu.
Ses déclarations sont bien évidemment corroborées par l’article du journal “Evening Sverdlovsk” du 29 novembre 1968. Les témoins de l’incident ont dit qu’ils avaient vu de leurs yeux un objet se cracher, et que dès lors qu’ils seraient arrivés sur les lieux, l’armée les aurait empêchés d’aller plus loin et bouclé la zone.
P. Klimchenko explique que l’opération de localisation et de capture de l’OVNI avait pour nom de code « mythe ». Les scientifiques étaient convaincus que les humanoïdes n’étaient pas d’origine humaine.
Quelle est la fiabilité de cette information ?
Aucun document publié par le KGB n’évoque ce cas.
Selon Klimchenko, les médecins, impliqués dans la fameuse autopsie, Sawicki et Gordienko, seraient tous les deux soudainement morts le même jour.
La mort de ces médecins soulève encore de nombreuses questions.
Certains journalistes étrangers affirment que la fuite d’informations sur les activités de l’ex-KGB est délibérée en réponse à des événements tels que ceux de Roswell.
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Ovnis et révélations des archives secrètes du KGB.
11 Novembre, 2015.
De nombreux documents secrets du KGB sont à présent disponibles publiquement en Russie.
Pouvons-nous être sûrs de leur authenticité ?
Il faut admettre l’idée que les anciens membres du KGB aient très facilement pu « éliminer » les informations que l’agence ne souhaitait pas voir publiées publiquement.
Toutefois, ces documents peuvent livrer aux chercheurs certaines informations, en particulier sur les ovnis et l’implication des services secrets.
Les principales fonctions du KGB concernaient le renseignement étranger, le contre-espionnage, l’activité de recherche opérationnelle, la protection des frontières de l’URSS, la protection des dirigeants du Parti Communiste et du gouvernement soviétique, l’organisation des communications gouvernementales et la lutte contre le nationalisme, la dissidence, la criminalité et l’activité anti-soviétique.
Double politique sur les ovnis
Les autorités russes ont toujours expliqué que les ovnis n’existaient pas et qu’il s’agissait d’une propagande hostile. Et que, par exemple, les corps célestes étaient un dispositif technique de l’OTAN, conçus pour espionner l’URSS.
Tous ceux qui répandaient des rumeurs sur les ovnis ou les aliens étaient systématiquement menacés et accusés de propagande anti-soviétique.
Dans le même temps, de nombreux témoins d’ovnis ont réalisé des déclarations écrites qui sont soigneusement stockées dans les archives du KGB. Autrement dit, il semblerait que l’agence ait secrètement reconnu l’existence de ce phénomène au point de le considérer comme une menace pour la sécurité nationale.
Surveillance et collecte des données Ovni
Tout comme leurs collègues occidentaux, les Russes ont eu autorité en la personne du Dr Félix Zigel (1920-1988), professeur de mathématiques supérieures et d’astronomie à l’Institut d’aéronautique de Moscou.
Il a tenté dans le passé de constituer une organisation mondiale de recherches sur l’Ufologie.
Le 10 novembre 1967, le président et le premier vice-président furent présentés au public soviétique par la télévision. Le professeur Zigel montra des dessins de l’OVNI observé dans le Caucase en 1967 et des photos d’objets volants d’origine inconnue.
Le général Stoliarov insista sur le fait que ses collègues et lui, baptisés pour la circonstance » Comité Stoliarov « , avaient pour tâche d’exposer les interprétations pseudo-scientifiques faites des phénomènes d’origine étrange et inexplicable. Il lança un appel à toutes les personnes intéressées afin d’avancer dans la recherche scientifique sur ce phénomène.
En novembre 1967, le discours de Zigel à la télévision nationale marquait le début d’une grande collecte d’informations sur les ovnis.
Concernant Igor Sinitsyn, chef adjoint du KGB, on note que dans une interview accordée par Youri Andropov à « The Observer », ce dernier a évoqué ce qu’il a vu dans le bureau de son patron au sujet du phénomène OVNI.
Cela concernerait ce qui se serait passé en 1977, après l’apparition dans le ciel d’un grand objet inconnu sur Petrozavodsk.
Le dossier contient des contre-rapports officiels au sujet de cas d’ovnis.
Andropov a demandé au président de la Commission militaro-industriel, AP Kirilenko, la permission de récupérer tous les éléments. IL a même élaboré un programme qui oblige chaque soldat de signaler tous les cas d’observations d’OVNI.
Recherche secrète soviétique sur les ovnis et désinformation
En 1978, la puissante commission militaro-industrielle a créé deux centres de recherche sur les ovnis, l’un à l’Académie des sciences d’URSS, et l’autre au sein du ministère de la Défense soviétique.
La recherche sur les phénomènes paranormaux à l’Académie des sciences d’URSS a fait l’objet d’un programme scientifique spécial désigné sous le nom de « Setka-AN ». Le ministère soviétique de la Défense a lancé un programme similaire appelé Setka-MO. Les deux centres ont aidé à la recherche sur les ovnis et échangé des informations sur le sujet.
Le premier acte de la Setka-AN fut d’user exclusivement du terme « phénomènes atmosphériques anormaux » à la place de « OVNI ».
Les debunkers de Setka-AN se sont attelés à vouloir prouver que les ovnis n’existaient pas, et qu’il s’agissait essentiellement d’erreurs d’interprétations, de lancements de fusées, ou de foudre en boule.
À noter qu’il y a eu des cas de « phénomènes aérospatiaux anormaux » en même temps que les lancements de missiles mobiles non autorisés, et à d’autres occasions des apparitions d’ovnis lors d’exercices militaires entraînant des ruptures de communications radio et des défaillances d’équipement.
Le programme prit fin en 1991, mais un groupe d’experts resta dans le Département de physique et d’astronomie générale de l’Académie des sciences de Russie où ils analysaient les rapports reçus jusqu’en 1996.
Les arguments scientifiques concernant la nature des ovnis avaient été mis de côté par les chercheurs militaires ; ils portèrent cependant une attention toute particulière à l’hypothèse que les ovnis puissent être des manifestations d’une civilisation extraterrestre.
Ils étaient préoccupés par le comportement imprévisible des ovnis ainsi que les interactions sur la technologie et le personnel militaire.
Ils souhaitaient à tout prix récupérer les propriétés des ovnis à leurs propres fins militaires.
Le KGB et les archives ufologiques
En 1991, des documents du KGB furent fournis à Pavel Popovich (il les a exhortés à diffuser l’information). Il était le deuxième chef de la Direction du KGB (contre-espionnage) à avoir reçu des informations sur les ovnis. Le fichier (124 pages de texte imprimé) contenait des copies de rapports d’ovnis : manuscrits, dactylographiés, témoignages et notes d’informateurs du KGB, dessins bruts et rapports de témoins oculaires d’ovnis.
Une lettre d’accompagnement fut rédigée par le vice-président du Comité pour la sécurité d’État de l’URSS, NA Sham.
Cette coopération entre les chercheurs d’ovnis et le KGB fut sans précédent et marqua un tournant dans la recherche ufologique en Union soviétique et probablement dans le monde.
Des années plus tard, Sham déclara que le KGB n’avait pas été engagé dans la recherche de phénomènes anormaux (il désignait Setka comme l’entité responsable de la recherche).
2008 : le KGB ouvre une partie de ses archives.
Le 28 juillet 1989, sur la base de Kapoustine Yar (région d’Astrakhan), aux environs de minuit, des sentinelles de deux unités militaires ont observé pendant deux heures, à des distances différentes, un objet volant non identifié. Ceux qui se trouvaient plus près de l’objet ont réussi à le dessiner. Sont reproduits ci-dessous quelques extraits des rapports dans lesquels sont consignés les témoignages des militaires russes.
La source de ces témoignages suivants proviendrait de Vladimir Zamoroka, docteur en sciences, et tirée de documents déclassifiés des archives du KGB :
Lieutenant V. Volochine, technicien de liaison
» Pour observer l’ovni, je m’installai sur la tour aux antennes, à une hauteur de 6 mètres. Dans le ciel nocturne, je distinguais nettement un puissant signal clignotant qui ressemblait à une série de flashs. L’objet survola les ateliers et se dirigea vers les stocks de missiles qui se trouvaient 300 mètres plus loin. Là il se mit en vol stationnaire en descendant à une altitude de 20 mètres environ. L’ovni projetait une lumière verte pâle qui rappelait la luminescence du phosphore. Il avait la forme d’un disque de 4 à 5 mètres de diamètre, surplombé d’un hémisphère.
Pendant que le disque se trouvait en vol stationnaire, un faisceau de lumière intense jaillit de sa partie inférieure et fit 2 à 3 ronds. Puis l’objet volant repartit en direction de la gare ferroviaire, mais revint peu après et se plaça de nouveau au-dessus du stock de missiles, cette fois-ci à une altitude de 60-70 mètres. Deux heures après le début de l’observation, l’ovni s’en alla en direction d’Akhtoubinsk et disparut.
Les flashs provenant de la partie inférieure du disque n’étaient pas réguliers. On eût dit que l’ovni prenait des photos (!). Il se déplaçait tantôt par saccades, en faisant des évolutions rapides (verticales ou obliques), tantôt par des mouvements uniformes interrompus de temps en temps par des vols stationnaires. Sa silhouette et celle du faisceau qu’il projetait sont représentées sur le dessin »
Caporal A. Lévine
» À environ 3 kilomètres de moi, j’aperçus un ovni clignotant. A l’endroit même où il se mit en vol stationnaire, je vis un faisceau lumineux jaillir du sol et faire des mouvements à droite et à gauche. Un autre objet apparut et se mit à monter. Au fur et à mesure de son ascension, la lumière qui émanait se faisait de plus en plus faible. Au bout de 2 heures d’observation, j’aperçus un 3e objet à une altitude de 300-400 mètres : il projetait une lumière clignotante rouge. Soudain, une suite de feux, pareils à une guirlande d’ampoules sur un arbre de Noël, parcourut son périmètre, et je vis qu’il avait la forme d’un cigare. Le « cigare » s’approcha du premier ovni et ils disparurent ensemble au-dessus de l’horizon. »
En 1984, le journal français » Le meilleur » se penche aussi sur la question des ovnis russes et indique que » le gouvernement soviétique vient de créer une commission d’enquête sur les phénomènes atmosphériques anormaux. La raison de cette effervescence tient à un événement bien réel qui s’est produit au-dessus de la ville de Gorki le 27 mars 1984. Toute une équipe d’aiguilleurs du ciel de la tour de contrôle de l’aéroport de Gorki a signalé dans un rapport officiel l’étrange ballet d’un objet en forme de soucoupe volante, dans la banlieue de Gorki. Ses évolutions ont duré 40 minutes. La Tour de contrôle a bien repéré sur ses écrans radars la présence d’un immense objet volant à une altitude de 1000 mètres environ et évoluant à 200 km/h. L’objet a les dimensions d’un avion de ligne. Cependant, la tour de contrôle de Gorki ne fait pas appel aux avions de chasse pour intercepter l’objet. »
Un rapport du 23 mai 1985 signé du Colonel V. Alifanov, directeur de vols, fait mention d’une rencontre sur le territoire de Khabarovsk.
Le 26 juillet 1989, dans la région de l’aéroport de Sotchi, les documents reproduisent les conversations à propos d’ovnis observés que le contrôleur du trafic aérien a eues avec les équipages de 3 avions de ligne avec les numéros de bord 138, 397 et 500.
L’Union soviétique aurait récupéré des Aliens ?
Certaines rumeurs en provenance de l’occident prétendaient que la défense aérienne soviétique avait récupéré une soucoupe volante d’origine extraterrestre. Ils auraient pratiqué dessus la rétro-ingénierie et récupéré un corps humanoïde qui aurait été étudié à l’Institut de Semashko.
L’OVNI aurait été abattu en 1968, dans l’Oural, près de la ville de Berezniki.
Les émissions de télévision ont récemment réalisé plusieurs entrevues sur cette question, et où un ancien membre du KGB, P. Klimchenko, serait intervenu.
Ses déclarations sont bien évidemment corroborées par l’article du journal “Evening Sverdlovsk” du 29 novembre 1968. Les témoins de l’incident ont dit qu’ils avaient vu de leurs yeux un objet se cracher, et que dès lors qu’ils seraient arrivés sur les lieux, l’armée les aurait empêchés d’aller plus loin et bouclé la zone.
P. Klimchenko explique que l’opération de localisation et de capture de l’OVNI avait pour nom de code « mythe ». Les scientifiques étaient convaincus que les humanoïdes n’étaient pas d’origine humaine.
Quelle est la fiabilité de cette information ?
Aucun document publié par le KGB n’évoque ce cas.
Selon Klimchenko, les médecins, impliqués dans la fameuse autopsie, Sawicki et Gordienko, seraient tous les deux soudainement morts le même jour.
La mort de ces médecins soulève encore de nombreuses questions.
Certains journalistes étrangers affirment que la fuite d’informations sur les activités de l’ex-KGB est délibérée en réponse à des événements tels que ceux de Roswell.
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