Post by Andrei Tchentchik on Feb 1, 2020 15:34:44 GMT 2
(#378).- Les ET’s existent-ils? La réponse des chercheurs ne va plaire aux Ufologues.
Les extraterrestres existent-ils ? La réponse de ces chercheurs ne va pas plaire aux ufologues.
5 Octobre 2016.
Grégory Rozières
Le HuffPost
chandra.harvard.edu/photo/2009/ngc6872/ Crédit image: rayons X: NASA / CXC / SAO / M.Machacek; Optique: ESO / VLT; Infrared: NASA / JPL / Caltech Légende: Centre d'astrophysique Harvard-Smithsonian Pour en savoir plus sur Chandra: www.nasa.gov/chandra p.s. Vous pouvez voir toutes nos photos Chandra dans le groupe Chandra sur Flickr à l'adresse: www.flickr.com/groups/chandranasa/ Nous aimerions beaucoup vous compter parmi nos membres! "Data-caption =" Cette image composite de données provenant de trois différents télescopes montrent une collision continue entre deux galaxies, NGC 6872 et IC 4970. Les données de rayons X de l'observatoire Chandra de la NASA sont représentées en violet, tandis que les données infrarouges du télescope spatial Spitzer sont en rouge et les données optiques du très grand télescope de l'ESO (VLT). ) est de couleur rouge, verte et bleue. Les astronomes pensent que des trous noirs supermassifs existent au centre de la plupart des galaxies. Non seulement les galaxies et les trous noirs semblent coexister, mais ils sont apparemment inextricablement liés dans leur évolution. Pour mieux comprendre cette relation symbiotique, les scientifiques se sont tournés vers des trous noirs en croissance rapide, appelés «noyau galactique actif» (AGN), pour étudier la manière dont ils sont affectés par leur environnement galactique. Les dernières données de Chandra et Spitzer montrent qu'IC 4970, la petite galaxie située en haut de l'image, contient un AGN, mais qui est fortement enveloppé de gaz et de poussière. Cela signifie que dans les télescopes optiques, comme le VLT, il y a peu à voir. Cependant, les rayons X et la lumière infrarouge peuvent pénétrer dans ce voile de matière et révéler le spectacle de lumière généré lorsque la matière s'échauffe avant de tomber sur le trou noir (vue comme une source brillante ressemblant à un point). Malgré ces gaz et poussières obscurcissants autour de l'IC 4970, les données de Chandra suggèrent qu'il n'y a pas assez de gaz chaud dans l'IC 4970 pour alimenter la croissance de l'AGN. D'où provient donc l'approvisionnement en nourriture pour ce trou noir? La réponse réside dans sa galaxie partenaire, NGC 6872. Ces deux galaxies sont en train de subir une collision, et l'attraction gravitationnelle de l'IC 4970 a probablement entraîné une partie du réservoir profond de gaz froid de NGC 6872 (visible dans les données de Spitzer ), fournissant une nouvelle alimentation en carburant pour alimenter le trou noir géant. Lire la légende en entier / Voir plus d'images: chandra.harvard.edu/photo/2009/ngc6872/ Crédit: X-ray: NASA / CXC / SAO / M.Machacek; Optique: ESO / VLT; Infrared: NASA / JPL / Caltech Légende: Centre d'astrophysique Harvard-Smithsonian Pour en savoir plus sur Chandra: www.nasa.gov/chandra p.s. Vous pouvez voir toutes nos photos de Chandra dans le groupe Chandra sur Flickr à l'adresse: www.flickr.com/groups/chandranasa/ Nous serions ravis de vous compter parmi nos membres! "Data-credit =" Marshall Space Flight Center de la NASA / Flickr ">
ESPACE - "La vérité est ailleurs". Vraiment, Mulder? Si comme le héros des X-Files, vous croyez aux extraterrestres, cette étude américaine va vous déplaire. Après avoir analysé près de 100.000 galaxies, des chercheurs de l'université de Pennsylvanie sont arrivés à la conclusion qu'il n'y a pas d'aliens dans cette immensité. Enfin... pas d'aliens assez évolués pour avoir colonisé toute leur galaxie.
C'est dans une étude publiée le 15 avril par l'Astrophysical Journal, que les chercheurs du "Centre d'étude sur les exoplanètes et les mondes habitables" ont dévoilé leurs résultats. Ils expliquent avoir utilisé le télescope spatial de la Nasa (Wyse), spécialisé dans l'analyse des émissions d'ondes infrarouges.
Pourquoi ces ondes en particulier? Car, selon les chercheurs, une civilisation suffisamment développée pour s'être étendue dans toute une galaxie aurait besoin d'énormément d'énergie pour subvenir à ses besoins.
Or, "les principes fondamentaux de la thermodynamique nous disent que toute cette énergie doit rayonner sous forme de chaleur", et que cette chaleur doit se voir sous forme d'infrarouge, précise Jason T. Wright à Phys, l'un des auteurs de l'étude. "De la même manière que votre ordinateur expulse de la chaleur quand il fonctionne".
Et le résultat est décevant: sur les 100.000 galaxies les plus prometteuses, celles émettant le plus d'infrarouges, aucune n'en a émis assez pour valider de manière évidente une vie extraterrestre intelligente.
Sommes nous seuls? Un problème qui passionne les chercheurs
Pour autant, les auteurs de l'étude vont étudier 50 galaxies qui ont montré des taux élevés d'infrarouges. Pas suffisant pour attester d'une présence d'extraterrestres dans toute une galaxie, mais suffisamment pour creuser le sujet. "Nous allons chercher à savoir si ces niveaux de radiation proviennent d'un processus astronomique naturel ou peuvent indiquer la présence d'une civilisation alienne".
Le Centre d'étude sur les exoplanètes et les mondes habitables de Pennsylvanie n'est pas le seul à s'interroger sur une possible vie extraterrestre. Loin de là.
Le Seti est un programme américain dédié spécifiquement à la recherche d'aliens. Fondé en 1960, il vise avant tout à détecter des signaux extraterrestres, cherchant par exemple à contacter d'autres civilisations. De nombreuses universités participent au programme, comme les prestigieuses Cornell et Harvard.
Si l'Etat fédéral américain avait coupé les vivres du projet (qui demandait 2,5 millions de budget par an) en avril 2011, un nouveau financement avait été trouvé quelques mois plus tard, grâce à des dons du privé et de l'US Air Force.
Paradoxe et équation
A l'origine du Seti, il y a un astronome américain, Frank Drake, qui a carrément imaginé une équation permettant d'estimer le nombre de civilisations dans notre galaxie. En gros, le but est de calculer le nombre d'étoiles créées tous les ans dans notre galaxie, puis parmi celles-ci, combien possèdent une planète pouvant abriter la vie et enfin qu'elle est la chance que la vie intelligente s'y développe. Le tout pondéré par la durée de vie moyenne d'une civilisation.
Bref, une équation avec de très, très nombreuses inconnues qui permettent à tous les astronomes intéressés par la question d'émettre leur propre hypothèse.
Mais depuis 50 ans, le Seti n'a toujours rien entendu. Alors, faut-il douter? Après tout, s'il existait une civilisation extraterrestre qui avait colonisé plusieurs planètes avec des millions d'années d'existence, pourquoi ne les a-t-on pas encore trouvé? La voie lactée fait 50.000 années-lumières de rayon. Même en voyageant à 1% de la vitesse de la lumière, une civilisation extraterrestre aurait colonisé une galaxie en quelques millions d'années. Soit une poussière à l'échelle de l'univers.
C'est ce que l'on appelle le paradoxe de Fermi, du nom du physicien qui l'a énoncé pour la première fois. Pas spécialement porté sur l'astrologie (il est l'un des créateurs de la bombe atomique), il se serait posé la question lors d'un débat entre amis, en 1950.
Mais la discussion de comptoir (si on peut appeler ainsi un débat entre différents scientifiques membres du projet Manhattan) a pris une ampleur impressionnante avec le temps. Il n'y a qu'à voir la page wikipedia qui y est consacrée. Des centaines de sources, dont une bonne partie provenant de travaux scientifiques on ne peut plus sérieux.
Contacter et ne pas attendre d'être contacté
Pour certains, toute société arrivant à un certain niveau technologique finit par s'autodétruire. Pour d'autre, c'est un problème de distance: l'univers est gigantesque, et toutes les données qui nous arrivent sont en réalité vieilles de millions d'années. Quant au voyage dans l'espace, il serait tellement long de traverser de telles étendues qu'il n'y aurait pas d'intérêt pour une civilisation de s'y prêter. Certains estiment aussi que d'autres civilisations pourraient vivre en respectant les ressources de leur planète, sans chercher à s'étendre.
Ce pourrait aussi être un simple problème de temps, pour Bill Nye, le célèbre vulgarisateur américain. Nous n'écoutons véritablement l'espace que depuis 50 ans. C'est peu, au regard de la grandeur de notre galaxie. Certains scientifiques estiment même qu'il est temps d'essayer de contacter une vie extraterrestre grâce à nos émetteurs radio. Un débat qui fait toujours rage, comme le rapporte Slate, d'autant qu'il n'est pas dit qu'une société extraterrestre, si elle existe, sera bienveillante.
En attendant, l'absence de signe d'une civilisation à l'échelle galactique dans l'univers connu n'est pas une très bonne nouvelle pour Mulder. La vérité est-elle ailleurs? En attendant, seul le vide répond à cette question.
F I N .
Les extraterrestres existent-ils ? La réponse de ces chercheurs ne va pas plaire aux ufologues.
5 Octobre 2016.
Grégory Rozières
Le HuffPost
chandra.harvard.edu/photo/2009/ngc6872/ Crédit image: rayons X: NASA / CXC / SAO / M.Machacek; Optique: ESO / VLT; Infrared: NASA / JPL / Caltech Légende: Centre d'astrophysique Harvard-Smithsonian Pour en savoir plus sur Chandra: www.nasa.gov/chandra p.s. Vous pouvez voir toutes nos photos Chandra dans le groupe Chandra sur Flickr à l'adresse: www.flickr.com/groups/chandranasa/ Nous aimerions beaucoup vous compter parmi nos membres! "Data-caption =" Cette image composite de données provenant de trois différents télescopes montrent une collision continue entre deux galaxies, NGC 6872 et IC 4970. Les données de rayons X de l'observatoire Chandra de la NASA sont représentées en violet, tandis que les données infrarouges du télescope spatial Spitzer sont en rouge et les données optiques du très grand télescope de l'ESO (VLT). ) est de couleur rouge, verte et bleue. Les astronomes pensent que des trous noirs supermassifs existent au centre de la plupart des galaxies. Non seulement les galaxies et les trous noirs semblent coexister, mais ils sont apparemment inextricablement liés dans leur évolution. Pour mieux comprendre cette relation symbiotique, les scientifiques se sont tournés vers des trous noirs en croissance rapide, appelés «noyau galactique actif» (AGN), pour étudier la manière dont ils sont affectés par leur environnement galactique. Les dernières données de Chandra et Spitzer montrent qu'IC 4970, la petite galaxie située en haut de l'image, contient un AGN, mais qui est fortement enveloppé de gaz et de poussière. Cela signifie que dans les télescopes optiques, comme le VLT, il y a peu à voir. Cependant, les rayons X et la lumière infrarouge peuvent pénétrer dans ce voile de matière et révéler le spectacle de lumière généré lorsque la matière s'échauffe avant de tomber sur le trou noir (vue comme une source brillante ressemblant à un point). Malgré ces gaz et poussières obscurcissants autour de l'IC 4970, les données de Chandra suggèrent qu'il n'y a pas assez de gaz chaud dans l'IC 4970 pour alimenter la croissance de l'AGN. D'où provient donc l'approvisionnement en nourriture pour ce trou noir? La réponse réside dans sa galaxie partenaire, NGC 6872. Ces deux galaxies sont en train de subir une collision, et l'attraction gravitationnelle de l'IC 4970 a probablement entraîné une partie du réservoir profond de gaz froid de NGC 6872 (visible dans les données de Spitzer ), fournissant une nouvelle alimentation en carburant pour alimenter le trou noir géant. Lire la légende en entier / Voir plus d'images: chandra.harvard.edu/photo/2009/ngc6872/ Crédit: X-ray: NASA / CXC / SAO / M.Machacek; Optique: ESO / VLT; Infrared: NASA / JPL / Caltech Légende: Centre d'astrophysique Harvard-Smithsonian Pour en savoir plus sur Chandra: www.nasa.gov/chandra p.s. Vous pouvez voir toutes nos photos de Chandra dans le groupe Chandra sur Flickr à l'adresse: www.flickr.com/groups/chandranasa/ Nous serions ravis de vous compter parmi nos membres! "Data-credit =" Marshall Space Flight Center de la NASA / Flickr ">
ESPACE - "La vérité est ailleurs". Vraiment, Mulder? Si comme le héros des X-Files, vous croyez aux extraterrestres, cette étude américaine va vous déplaire. Après avoir analysé près de 100.000 galaxies, des chercheurs de l'université de Pennsylvanie sont arrivés à la conclusion qu'il n'y a pas d'aliens dans cette immensité. Enfin... pas d'aliens assez évolués pour avoir colonisé toute leur galaxie.
C'est dans une étude publiée le 15 avril par l'Astrophysical Journal, que les chercheurs du "Centre d'étude sur les exoplanètes et les mondes habitables" ont dévoilé leurs résultats. Ils expliquent avoir utilisé le télescope spatial de la Nasa (Wyse), spécialisé dans l'analyse des émissions d'ondes infrarouges.
Pourquoi ces ondes en particulier? Car, selon les chercheurs, une civilisation suffisamment développée pour s'être étendue dans toute une galaxie aurait besoin d'énormément d'énergie pour subvenir à ses besoins.
Or, "les principes fondamentaux de la thermodynamique nous disent que toute cette énergie doit rayonner sous forme de chaleur", et que cette chaleur doit se voir sous forme d'infrarouge, précise Jason T. Wright à Phys, l'un des auteurs de l'étude. "De la même manière que votre ordinateur expulse de la chaleur quand il fonctionne".
Et le résultat est décevant: sur les 100.000 galaxies les plus prometteuses, celles émettant le plus d'infrarouges, aucune n'en a émis assez pour valider de manière évidente une vie extraterrestre intelligente.
Sommes nous seuls? Un problème qui passionne les chercheurs
Pour autant, les auteurs de l'étude vont étudier 50 galaxies qui ont montré des taux élevés d'infrarouges. Pas suffisant pour attester d'une présence d'extraterrestres dans toute une galaxie, mais suffisamment pour creuser le sujet. "Nous allons chercher à savoir si ces niveaux de radiation proviennent d'un processus astronomique naturel ou peuvent indiquer la présence d'une civilisation alienne".
Le Centre d'étude sur les exoplanètes et les mondes habitables de Pennsylvanie n'est pas le seul à s'interroger sur une possible vie extraterrestre. Loin de là.
Le Seti est un programme américain dédié spécifiquement à la recherche d'aliens. Fondé en 1960, il vise avant tout à détecter des signaux extraterrestres, cherchant par exemple à contacter d'autres civilisations. De nombreuses universités participent au programme, comme les prestigieuses Cornell et Harvard.
Si l'Etat fédéral américain avait coupé les vivres du projet (qui demandait 2,5 millions de budget par an) en avril 2011, un nouveau financement avait été trouvé quelques mois plus tard, grâce à des dons du privé et de l'US Air Force.
Paradoxe et équation
A l'origine du Seti, il y a un astronome américain, Frank Drake, qui a carrément imaginé une équation permettant d'estimer le nombre de civilisations dans notre galaxie. En gros, le but est de calculer le nombre d'étoiles créées tous les ans dans notre galaxie, puis parmi celles-ci, combien possèdent une planète pouvant abriter la vie et enfin qu'elle est la chance que la vie intelligente s'y développe. Le tout pondéré par la durée de vie moyenne d'une civilisation.
Bref, une équation avec de très, très nombreuses inconnues qui permettent à tous les astronomes intéressés par la question d'émettre leur propre hypothèse.
Mais depuis 50 ans, le Seti n'a toujours rien entendu. Alors, faut-il douter? Après tout, s'il existait une civilisation extraterrestre qui avait colonisé plusieurs planètes avec des millions d'années d'existence, pourquoi ne les a-t-on pas encore trouvé? La voie lactée fait 50.000 années-lumières de rayon. Même en voyageant à 1% de la vitesse de la lumière, une civilisation extraterrestre aurait colonisé une galaxie en quelques millions d'années. Soit une poussière à l'échelle de l'univers.
C'est ce que l'on appelle le paradoxe de Fermi, du nom du physicien qui l'a énoncé pour la première fois. Pas spécialement porté sur l'astrologie (il est l'un des créateurs de la bombe atomique), il se serait posé la question lors d'un débat entre amis, en 1950.
Mais la discussion de comptoir (si on peut appeler ainsi un débat entre différents scientifiques membres du projet Manhattan) a pris une ampleur impressionnante avec le temps. Il n'y a qu'à voir la page wikipedia qui y est consacrée. Des centaines de sources, dont une bonne partie provenant de travaux scientifiques on ne peut plus sérieux.
Contacter et ne pas attendre d'être contacté
Pour certains, toute société arrivant à un certain niveau technologique finit par s'autodétruire. Pour d'autre, c'est un problème de distance: l'univers est gigantesque, et toutes les données qui nous arrivent sont en réalité vieilles de millions d'années. Quant au voyage dans l'espace, il serait tellement long de traverser de telles étendues qu'il n'y aurait pas d'intérêt pour une civilisation de s'y prêter. Certains estiment aussi que d'autres civilisations pourraient vivre en respectant les ressources de leur planète, sans chercher à s'étendre.
Ce pourrait aussi être un simple problème de temps, pour Bill Nye, le célèbre vulgarisateur américain. Nous n'écoutons véritablement l'espace que depuis 50 ans. C'est peu, au regard de la grandeur de notre galaxie. Certains scientifiques estiment même qu'il est temps d'essayer de contacter une vie extraterrestre grâce à nos émetteurs radio. Un débat qui fait toujours rage, comme le rapporte Slate, d'autant qu'il n'est pas dit qu'une société extraterrestre, si elle existe, sera bienveillante.
En attendant, l'absence de signe d'une civilisation à l'échelle galactique dans l'univers connu n'est pas une très bonne nouvelle pour Mulder. La vérité est-elle ailleurs? En attendant, seul le vide répond à cette question.
F I N .