Post by Andrei Tchentchik on Mar 1, 2020 14:46:02 GMT 2
(#A.040).- Les 5 années les plus chaudes jamais enregistrées 2015 à 2019.
Les 5 années les plus chaudes jamais enregistrées 2015 à 2019.
Un rapport alarmant publié avant le sommet des Nations unies sur le climat.
AFP – Les cinq années – 2015 à 2019 – devraient constituer la période la plus chaude jamais enregistrée, après la canicule de l’été dernier, a rapporté hier l’ONU à la veille d’un sommet sur le climat en présence d’une soixantaine de dirigeants mondiaux à New York.
La température moyenne pour la période 2015-2019 devrait être plus élevée de 1,1 degré Celsius par rapport à la période 1850-1900, indique un rapport publié par l’Organisation météorologique mondiale (OMM), qui fournit l’état de la situation la plus actuelle sur le climat de la Terre.
Les dernières données confirment la tendance des 4 années précédentes qui étaient déjà les plus chaudes jamais enregistrées, c’est-à-dire depuis 1850. On savait que juillet 2019, marqué par plusieurs canicules notamment en Europe, avait battu le record absolu de température.
BILAN SÉVÈRE
Mais ce degré de différence est une moyenne qui cache des disparités régionales. Les pôles se réchauffent plus vite, et les zones côtières sont plus rapidement menacées. Le rapport dresse un bilan sévère de l’inaction des États pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.
La liste de mauvaises nouvelles sur l’état de la planète est longue et minutieusement détaillée par le rapport de l’OMM.
Ainsi, la montée du niveau des océans s’accélère. Dans la dernière décennie, le rythme est passé à 4 millimètres par an, au lieu de 3 par an, à cause de la fonte accélérée des calottes glaciaires aux pôles Nord et Sud.
Les émissions causées par le charbon, le pétrole et le gaz ont poursuivi leur croissance en 2018, et continueront ainsi jusqu’à 2030 au moins.
Pour 2019, elles seront « au moins aussi élevées » qu’en 2018, prévoient les scientifiques qui ont planché sur ce rapport.
La concentration de CO2 dans l’atmosphère devrait atteindre un nouveau pic à la fin de l’année 2019, selon des données préliminaires, soit 410 parties par million.
CINQ FOIS PLUS D’EFFORTS
Dans l’état actuel des engagements des pays pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, la planète sera plus chaude de 2,9 à 3,4 degrés Celsius d’ici 2100.
Il en ressort que les efforts anti-carbone des pays doivent être multipliés par 5 pour contenir le réchauffement à +1,5 degré Celsius, comme le prévoit l’accord de Paris de 2015.
La Suisse en deuil d’un glacier disparu
Comme en Islande il y a quelques semaines, des Suisse ont commémoré dimanche, par une longue « marche funèbre » en montagne, la disparition d’un des glaciers alpins les plus étudiés, le Pizol, sous l’effet du réchauffement climatique.
Environ 250 personnes, dont certaines étaient vêtues de noir, ont rejoint après 2 heures de marche le pied de l’ancien glacier situé près du Liechtenstein et de l’Autriche, aux alentours de 2700 mètres d’altitude.
« Nous sommes là pour dire ‘’Au revoir’’ » au Pizol, a déclaré à la foule Matthias Huss, glaciologue, tandis qu’Eric Petrini, l’aumônier paroissial de Mels, la commune où se situait le glacier, en a appelé « à l’aide de Dieu pour relever le défi énorme du changement climatique ».
F I N .
Les 5 années les plus chaudes jamais enregistrées 2015 à 2019.
Un rapport alarmant publié avant le sommet des Nations unies sur le climat.
AFP – Les cinq années – 2015 à 2019 – devraient constituer la période la plus chaude jamais enregistrée, après la canicule de l’été dernier, a rapporté hier l’ONU à la veille d’un sommet sur le climat en présence d’une soixantaine de dirigeants mondiaux à New York.
La température moyenne pour la période 2015-2019 devrait être plus élevée de 1,1 degré Celsius par rapport à la période 1850-1900, indique un rapport publié par l’Organisation météorologique mondiale (OMM), qui fournit l’état de la situation la plus actuelle sur le climat de la Terre.
Les dernières données confirment la tendance des 4 années précédentes qui étaient déjà les plus chaudes jamais enregistrées, c’est-à-dire depuis 1850. On savait que juillet 2019, marqué par plusieurs canicules notamment en Europe, avait battu le record absolu de température.
BILAN SÉVÈRE
Mais ce degré de différence est une moyenne qui cache des disparités régionales. Les pôles se réchauffent plus vite, et les zones côtières sont plus rapidement menacées. Le rapport dresse un bilan sévère de l’inaction des États pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre.
La liste de mauvaises nouvelles sur l’état de la planète est longue et minutieusement détaillée par le rapport de l’OMM.
Ainsi, la montée du niveau des océans s’accélère. Dans la dernière décennie, le rythme est passé à 4 millimètres par an, au lieu de 3 par an, à cause de la fonte accélérée des calottes glaciaires aux pôles Nord et Sud.
Les émissions causées par le charbon, le pétrole et le gaz ont poursuivi leur croissance en 2018, et continueront ainsi jusqu’à 2030 au moins.
Pour 2019, elles seront « au moins aussi élevées » qu’en 2018, prévoient les scientifiques qui ont planché sur ce rapport.
La concentration de CO2 dans l’atmosphère devrait atteindre un nouveau pic à la fin de l’année 2019, selon des données préliminaires, soit 410 parties par million.
CINQ FOIS PLUS D’EFFORTS
Dans l’état actuel des engagements des pays pour réduire les émissions de gaz à effet de serre, la planète sera plus chaude de 2,9 à 3,4 degrés Celsius d’ici 2100.
Il en ressort que les efforts anti-carbone des pays doivent être multipliés par 5 pour contenir le réchauffement à +1,5 degré Celsius, comme le prévoit l’accord de Paris de 2015.
La Suisse en deuil d’un glacier disparu
Comme en Islande il y a quelques semaines, des Suisse ont commémoré dimanche, par une longue « marche funèbre » en montagne, la disparition d’un des glaciers alpins les plus étudiés, le Pizol, sous l’effet du réchauffement climatique.
Environ 250 personnes, dont certaines étaient vêtues de noir, ont rejoint après 2 heures de marche le pied de l’ancien glacier situé près du Liechtenstein et de l’Autriche, aux alentours de 2700 mètres d’altitude.
« Nous sommes là pour dire ‘’Au revoir’’ » au Pizol, a déclaré à la foule Matthias Huss, glaciologue, tandis qu’Eric Petrini, l’aumônier paroissial de Mels, la commune où se situait le glacier, en a appelé « à l’aide de Dieu pour relever le défi énorme du changement climatique ».
F I N .