Post by Andrei Tchentchik on Mar 2, 2020 17:46:40 GMT 2
(#A.046).- Climat, Asie-Pacifique, le GIEC appel à des changements, ‘’sans précédent’’.
Climat: les experts du GIEC appellent à des changements «sans précédent»
Par RFI
Publié le 08-10-2018
REUTERS/Aly Song/File Photo
Les experts sur le climat du Giec tirent une fois de plus la sonnette d'alarme sur l'état de la planète et la progression du réchauffement climatique.
La planète continue de se réchauffer à un rythme alarmant, et les engagements actuels des États pour limiter cette hausse sont bien insuffisants : ce sont les principales conclusions du dernier rapport du Giec - le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat. Leur rapport sur l’impact d’un réchauffement de 1,5°C de la température de la planète par rapport aux niveaux préindustriels a été rendu public ce lundi matin, le 8 octobre, en Corée du Sud.
Avec notre correspondant à Séoul, Frédéric Ojardias
Avec ce nouveau texte, les scientifiques du GIEC tirent de toutes leurs forces la sonnette d’alarme. Au rythme actuel des émissions de gaz à effet de serre, le réchauffement climatique pourrait atteindre 1,5°C dès 2030, assurent ces experts.
Leur rapport, basé sur 6 000 études scientifiques, explique aussi que l’impact sur les écosystèmes et sur la santé humaine d’une hausse des températures de 2°C sera bien plus grave qu’une hausse de 1,5°C. Or, 2°C, c’est le seuil en dessous duquel les États s’étaient engagés à rester lors de l’accord de Paris il y a trois ans.
Cette limite est jugée insuffisante et les scientifiques du GIEC estiment que pour maintenir le réchauffement à 1,5°C, les émissions de CO2 devront chuter de 45% d’ici 2030 et le monde devra cesser de produire plus de CO2 dans l’atmosphère qu’il ne peut en retirer d’ici 2050.
Rester sous le seuil
Ces experts estiment-ils qu’il est possible de rester sous ces seuils, mais cela exigera des changements « d’une ampleur sans précédent », de nouveaux comportements, et l’obligation pour tous les secteurs de l’industrie de réduire drastiquement leurs émissions.
Il sera aussi nécessaire de trouver de nouvelles technologies pour capturer et stocker le CO2 en excès dans notre atmosphère. Il y a urgence et les experts du GIEC appellent donc à un sursaut. Ils demandent aux États et aux décideurs politiques de prendre leurs responsabilités pour empêcher une catastrophe climatique qui pourrait faire des centaines de millions de victimes.
« Enlever du CO2 de l'atmosphère »
James Skea, l’un des auteurs du rapport, insiste sur l’importance des transformations urgentes à mettre en place par les États. « Limiter le réchauffement climatique à 1,5°C exige des changements d’une ampleur sans précédent. Cela demandera des réductions d’émissions drastiques dans tous les secteurs, l’utilisation de nombreuses technologies, des changements de comportement, et des investissements significatifs. »
« Des progrès ont déjà été faits », estime James Skea, notamment dans les énergies renouvelables. « Mais de telles avancées sont nécessaires dans d’autres secteurs comme le transport et la gestion des sols. Pour limiter la hausse des températures à 1,5°C, nous devrons commencer au cours de ce siècle à enlever du CO2 de l’atmosphère. »
« Les méthodes pour y parvenir comprennent la plantation d’arbres, des bioénergies combinées à des techniques de capture et de stockage de carbone, la gestion des sols et de nouvelles approches qui n’en sont qu’à leur première phase de développement », explique le membre du groupe d'experts.
F I N .
Climat: les experts du GIEC appellent à des changements «sans précédent»
Par RFI
Publié le 08-10-2018
REUTERS/Aly Song/File Photo
Les experts sur le climat du Giec tirent une fois de plus la sonnette d'alarme sur l'état de la planète et la progression du réchauffement climatique.
La planète continue de se réchauffer à un rythme alarmant, et les engagements actuels des États pour limiter cette hausse sont bien insuffisants : ce sont les principales conclusions du dernier rapport du Giec - le groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat. Leur rapport sur l’impact d’un réchauffement de 1,5°C de la température de la planète par rapport aux niveaux préindustriels a été rendu public ce lundi matin, le 8 octobre, en Corée du Sud.
Avec notre correspondant à Séoul, Frédéric Ojardias
Avec ce nouveau texte, les scientifiques du GIEC tirent de toutes leurs forces la sonnette d’alarme. Au rythme actuel des émissions de gaz à effet de serre, le réchauffement climatique pourrait atteindre 1,5°C dès 2030, assurent ces experts.
Leur rapport, basé sur 6 000 études scientifiques, explique aussi que l’impact sur les écosystèmes et sur la santé humaine d’une hausse des températures de 2°C sera bien plus grave qu’une hausse de 1,5°C. Or, 2°C, c’est le seuil en dessous duquel les États s’étaient engagés à rester lors de l’accord de Paris il y a trois ans.
Cette limite est jugée insuffisante et les scientifiques du GIEC estiment que pour maintenir le réchauffement à 1,5°C, les émissions de CO2 devront chuter de 45% d’ici 2030 et le monde devra cesser de produire plus de CO2 dans l’atmosphère qu’il ne peut en retirer d’ici 2050.
Rester sous le seuil
Ces experts estiment-ils qu’il est possible de rester sous ces seuils, mais cela exigera des changements « d’une ampleur sans précédent », de nouveaux comportements, et l’obligation pour tous les secteurs de l’industrie de réduire drastiquement leurs émissions.
Il sera aussi nécessaire de trouver de nouvelles technologies pour capturer et stocker le CO2 en excès dans notre atmosphère. Il y a urgence et les experts du GIEC appellent donc à un sursaut. Ils demandent aux États et aux décideurs politiques de prendre leurs responsabilités pour empêcher une catastrophe climatique qui pourrait faire des centaines de millions de victimes.
« Enlever du CO2 de l'atmosphère »
James Skea, l’un des auteurs du rapport, insiste sur l’importance des transformations urgentes à mettre en place par les États. « Limiter le réchauffement climatique à 1,5°C exige des changements d’une ampleur sans précédent. Cela demandera des réductions d’émissions drastiques dans tous les secteurs, l’utilisation de nombreuses technologies, des changements de comportement, et des investissements significatifs. »
« Des progrès ont déjà été faits », estime James Skea, notamment dans les énergies renouvelables. « Mais de telles avancées sont nécessaires dans d’autres secteurs comme le transport et la gestion des sols. Pour limiter la hausse des températures à 1,5°C, nous devrons commencer au cours de ce siècle à enlever du CO2 de l’atmosphère. »
« Les méthodes pour y parvenir comprennent la plantation d’arbres, des bioénergies combinées à des techniques de capture et de stockage de carbone, la gestion des sols et de nouvelles approches qui n’en sont qu’à leur première phase de développement », explique le membre du groupe d'experts.
F I N .